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Festival « les nuits Djongo » : La culture kasséna sous toutes ses facettes

En prélude à la tenue de la deuxième édition du festival « les nuits Djongo » les 4, 5 et 6 mai prochain à Pô et à Tiébélé dans la région du Centre-Sud, l’Association Djongo diffusion a organisé une conférence de presse le lundi 16 avril 2018 à Ouagadougou. Durant ces trois jours, la culture kasséna sera magnifiée sous toutes ses facettes. Ce face-à-face avec les hommes de médias visait à décliner les grandes articulations.

 

 

Les 4, 5 et 6 mai prochain, Pô et Tiébélé seront le point de convergence des amoureux de la culture et de la danse traditionnelle. Créé il y a 20 ans, le festival « les nuits Djongo » se veut un cadre de réflexion autour des stratégies à définir pour que la pérennisation des valeurs culturelles soit une responsabilité collective au sein de la communauté. En outre, il entend apporter sa contribution à la promotion culturelle et touristique de la province du Nahouri. Il faut entendre par « Djongo » un mélange de la musique traditionnelle et moderne qui tourne autour des rythmiques du tam-tam et du bendré.

« Mettre en valeur les instruments et les troupes traditionnelles, promouvoir les danses et les musiques traditionnelles, modernes d’inspiration traditionnelle, favoriser une transmission culturelle entre les aînés et les jeunes, créer des conditions de cohésion sociale et d’unité à travers la musique et les danses » sont, entre autres, les objectifs que s’est assignés l’Association Djongo diffusion.

Au chapitre des activités de cette grand-messe culturelle du donner et du recevoir, il y aura une parade de troupes guerrières, de danses traditionnelles et modernes. Elles vont défiler dans les artères de la ville de Pô. Des concerts live avec des artistes confirmés et une nuit traditionnelle pour le brassage des troupes des ethnies résidant dans la province à la place Nemaro sont également prévus.

Par ailleurs, une rue marchande sera organisée pour l’exposition des objets d’art et culturels de chaque commune de la province. Un espace maquis sera dressé afin de permettre aux festivaliers de déguster les mets traditionnels de la région.

Pendant les 72 heures, une conférence sera organisée sur le thème « Jeunesse et citoyenneté active : défis et perspectives ». Un thème évocateur pour le directeur du festival, Aly Bilgo. Selon lui, la citoyenneté active implique la tolérance, le respect des valeurs morales, des couleurs nationales, etc. 

Pour couronner le tout, les rideaux des 72 heures seront baissés à un village situé à 31km à l’est de Pô, plus précisément à Tiébélé, avec une excursion touristique dans la cour royale, un site qui draine chaque année des milliers de touristes nationaux et internationaux à cause de l’originalité de son architecture et de sa décoration.

Pour les conférenciers, il est attendu plus de 15 000 festivaliers à cette fête culturelle. Quant aux festivaliers, ils assurent que tout sera mis en œuvre pour la sécurisation des lieux de réjouissances et des concerts.  

A la question de savoir quelles seraient les innovations majeures cette année, le directeur artistique, Bil Aka Kora, expliquera que toute œuvre humaine doit viser l’excellence. Il a ainsi insisté sur l’implication des 5 communes de la province afin de faire la lumière sur les artistes traditionnels et de leur offrir un vrai cadre d’expression, c’est-à-dire de bonnes conditions de scène comparables à celles des grandes villes comme Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.

Comme têtes d’affiche attendues à cette deuxième édition, il y a Solo Dja Kabaco,  Nourat, Dezy Franck, Maï Lingani, Smokey, la troupe traditionnelle lauréate de la Semaine nationale de la culture 2018, les masques et des artistes de la localité, entre autres.

Pour conclure les échanges avec les hommes des médias, Bil Aka Kora a invité les artistes comme Maï Lingani et Smokey à donner le meilleur d’eux-mêmes pour une très bonne et belle prestation sinon ils auront des sanctions venant de leurs chefs et maîtres, les Gourounsis. Parenté à plaisanterie quand tu nous tiens !

 

Félicité Zongo

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