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Développement de la Chine : Analyse de journalistes burkinabè

Au terme de trois semaines de visite, du 25 novembre au 16 décembre 2018, de journalistes burkinabè en Chine,  c’est la satisfaction sur toutes les lèvres. "C'est la délégation la plus dynamique et la plus professionnelle que nous ayons reçue", note la directrice du service international de l'Institut de recherches et de formations de l'administration d'Etat  de la radio et de la télévision de la Chine, Zhu Jiadi. Sa structure reçoit par an autour de 400 journalistes  provenant d'une centaine de pays. "C'est le début d'une coopération fructueuse entre les médias de nos deux pays", souligne le directeur de cabinet du ministre de la Communication, Adama Coulibaly. "C'est la preuve que le président Roch a vu juste en rétablissant les relations diplomatiques avec ce grand pays", renchérit le chargé d'Affaires de l'ambassade du Burkina à Pékin, Issa Paré. Après avoir reçu chacun son attestation, bien des confrères nous ont livré leurs impressions que nous vous proposons dans les lignes qui suivent. Il en ressort des prédictions, des recommandations, des mises en garde et de l'émerveillement.

 

 

Frédéric Bassolet, journaliste à  Le faso.net

"Weibo fait de l’ombre à Twitter, Youkou remplace Youtube et Alibaba a ravi la vedette à Amazone"

 

Pendant 3 semaines, nous sommes allés à la rencontre de la culture chinoise qui est le ciment du développement de ce géant d’Asie. La discipline fait la grandeur des peuples, dit-on. C’est le cas ici et ce peuple n’a rien à envier aux peuples d’Europe et d’Amérique. Depuis la politique des réformes et d’ouverture lancée en 1978, la République populaire de Chine a compté sur ses propres forces pour se construire. Et ce qui est frappant, c’est le développement technologique. Les géants de la Silicone Valley, Google, Amazone, Facebook, Twitter, Youtube n’ont qu’à bien se tenir car ils ont aujourd’hui des adversaires chinois qui, loin d’être de pâles imitations, ont amorcé une ascension fulgurante ces cinq dernières années. Ici en Chine, Baidu a remplacé le moteur de recherche Google, Weibo fait de l’ombre à Twitter, Youkou remplace Youtube et Alibaba a ravi la vedette à Amazone et enfin WeChat, le réseau social d’un milliard d’abonnés, n’a presque rien à envier à la trouvaille de Marc Zuckerberg, Facebook. C’est dire que ce peuple a trouvé sa voie et il est temps que le Burkina Faso trouve la sienne.

 

Rabankhi Abou-Bâkr Zida,  conseiller technique au ministère de la Communication

"En Chine, chacun connaît ses prérogatives et ses limites"

 

Quel est le secret de la réussite chinoise ? La question mérite d’être posée. Vue d’Afrique, la Chine, le pays le plus peuplé de la planète avec sa population estimée à 1,3 milliard d’habitants ressemble à un vaste marché dans lequel les choses sont sens dessus dessous et où chacun fait ce qu’il veut. Erreur ! Après trois semaines de pèlerinage dans ce grand et vaste pays, une tout autre image s’impose. Proclamée par Mao Zedong le 1er octobre 1949, la Chine étale aujourd’hui aux yeux du monde et de ses visiteurs, sa grandeur, sa splendeur et sa puissance. De Beijing à Xiamen, le même constat s’impose : ordre, discipline, ardeur au travail. Cela a permis au pays d’effectuer en quelques années, de grands bonds sur le chemin de la croissance et de la modernité. Le changement a été si rapide que venu d’ailleurs on se pose forcément la question de savoir comment la Chine en est arrivée là ? Autrement dit, quel est le secret de la réussite chinoise ?

Eh bien ! La réponse est toute simple.  Le secret de la réussite de la Chine repose essentiellement sur deux choses : la structuration et la discipline. La structuration a permis une bonne répartition des tâches, une bonne division du travail au point où chacun connaît ses prérogatives et ses limites, au point surtout où chacun excelle dans ce qu’il fait. Quant à la discipline, il faut tout simplement retenir que la Chine a compris très tôt que rien de grand ne se fait sans discipline. Vous l’aurez donc compris, le secret de la réussite de la Chine c’est le travail dans la discipline en mettant toujours en avant l’intérêt du pays.

 

Barnabé Kiemtaremboum, chargé de mission  au  ministère de la Communication

"La valeur qualitative et quantitative de sa population offre un bel avenir à ce pays"

 

 

Au terme de notre 1er séjour en Chine,l’image que nous avions de ce pays a radicalement changé. Cette terre lointaine est devenue voisine de la nôtre car l’amitié a aboli la distance. Nous gardons en mémoire un peuple travailleur et discipliné qui s’est développé en misant sur des investissements structurants comme les routes, l’énergie et les télécommunications. Dans le domaine de l’information et de la communication, la maîtrise et l’occupation des canaux offrent la possibilité de donner une seule direction et un seul sens à tout projet et investissement. On se rend alors compte que la liberté de ton peut être encadrée pour un développement endogène. La valeur qualitative et quantitative de la population offre un bel avenir à ce pays ami.

Notre souhait est que de ce mariage naissent des projets structurants dans divers domaines dont l’agriculture, les infrastructures, la télécommunication, la sécurité. Le tout appuyé par un transfert de technologies et de compétences pour le développement de notre pays.

 

Alimata Farta, directrice générale des Médias

"Le monde a beaucoup à apprendre de  ce pays"

 

Certains préjugés  que j'avais ont laissé place à une autre réalité. En effet, la Chine sous mes yeux, c'est un pays aux mille facettes qui conserve jalousement ses traditions tout en étant tourné vers le développement technologique et endogène. Sans tambour ni trompette, le pays s'est développé en adoptant la nature. La discipline de son peuple a fait de sa force numérique un véritable atout pour son développement et les résultats à tous les niveaux le montrent éloquemment. Le monde a beaucoup à apprendre de ce pays qui ne cesse de l'émerveiller. Le seul bémol pour quelqu'un qui vient nouvellement dans ce pays c'est la barrière linguistique et l'accès limité aux réseaux sociaux tournés vers l'extérieur. Mais tout ceci est à mettre au compte d'une vision qui a fait ses preuves.

 

Denise Coulibaly,  rédactrice en chef adjointe,  chargée du Web de Savane FM

" Il faut éviter que notre coopération avec ce pays  se transforme en un filon pour les autorités"

 

Les trois semaines passées en Chine ont changé mon regard sur ce pays que nous voyions de loin avec des préjugés, notamment sur les produits « made in China ».

Sur le plan de leur organisation des médias, je me pose pas mal de questions sur cette liberté d’expression et de presse qui nous est si chère au Burkina Faso, ainsi que la démocratie et patati patata. Demandons-nous où est aujourd'hui ce pays en termes de développement ? Ses avancées sont saisissantes et il les a réalisées dans la discipline, le respect de l’autorité et le patriotisme.

Nous pouvons gagner gros avec le rétablissement des relations avec ce pays, mais avec un esprit de « NOUS ». Car, c’est dans l’union que la Chine s’est protégée des invasions et aujourd’hui elle est enviée et courtisée par tous.

N’allons pas vers la Chine en rangs dispersés, chacun à la recherche de ses propres intérêts, sinon c’est le même scénario de pays faible  et pillé qui va se répéter. Dans une relation d’import-export, un système de paresseux qui tue l’économie d’un pays comme le nôtre.

Avec la Chine, nous devrions profiter de la technologie de maîtrise de l’eau et de l’énergie, deux aspects importants dans l’industrialisation d’un pays.

Mais le préalable est que nos autorités montrent leur patriotisme aux Chinois en signant de bons textes de coopération, et non voir en cette relation, un autre filon d’or pour leur propre business, au détriment de l’intérêt de la Nation.

 

Idrissa Birba, rédacteur en chef du journal Le Quotidien

« Ce pays est loin du brouhaha politique et politicien"

 

De loin, quand on parle de la Chine, c’est un concentré de clichés. Une fois dans ce pays, ce qui frappe c’est tout le contraire de ce que les médias occidentaux  nous ont toujours présenté. Je ne sais pas pourquoi mais je commence à comprendre que c’est simplement par jalousie ou par crainte qu’ils ont passé tout le temps à nous dire des contrevérités. En effet, au regard de tout ce que nous avons vu à Beijing comme à Xiamen, il est certain que dans 10 ans la Chine sera la première puissance dans tous les domaines. Vous constatez aujourd’hui dans presque tous les domaines si la Chine n’est pas première, elle est deuxième. Depuis son ouverture en 1978 et les réformes entreprises, elle a su allier la discipline et le travail tout en puisant dans sa culture pour forger son développement, un développement endogène et inclusif. Il est important de noter qu’en Chine, il n’y a pas de médias privés, et certaines informations sont d’abord avalisées par l’autorité avant toute publication ou diffusion. C’est un choix que je respecte. Sur le terrain des médias sociaux, elle a su créer ses propres applications qui rivalisent avec les Google, Facebook et autres, d’où l’importance de la place qu’occupent les nouveaux médias dans toutes les rédactions de la presse chinoise. Ce pays a fait un choix loin des brouhahas politiques qui plombent nos pays et le résultat est palpable. En Afrique ce qui préoccupe les gens, c’est comment conquérir ou conserver le pouvoir et on oublie l’essentiel qui est le travail pour le développement. En Chine, on n’a pas le temps pour la politique politicienne. Les trois semaines passées en Chine restent une école pour le journaliste que je suis. C’est vrai que cette mission en Chine entre dans la dynamique communicationnelle et d’ouverture de la Chine mais cela nous a permis de connaître, de voir, de comprendre et de se faire une idée sur ce que peut faire un peuple lorsqu’il sait ce qu’il veut.

 

Ousmane Paré, rédacteur en chef de Radio Oméga

"J'ai vu le rôle des médias dans la construction d'une Nation"

 

Je me suis fait une idée sur la mutation des médias chinois à l'ère des nouvelles technologies  qui ont levé les barrières entre la radio, la télé et le journal papier. Dans les organes écrits on trouve des studios d'enregistrement, des caméras et toutes les applications des nouveaux médias. Et du patron au petit employé, chacun se sent investi d'une mission : bâtir la grandeur de la Chine. C'est là qu'on se rend compte que le gouvernement chinois mesure le rôle des médias non seulement pour la construction de l'image du pays à l'extérieur  mais aussi dans la construction des valeurs sociétales partagées par tous les citoyens. Ils ont d'innombrables chaînes de télé et de journaux  thématiques de sorte que tous  les citoyens sont informés sur l'évolution de leur nation et celle du monde. Mais cela est fait pour un but : développer le pays. On ose espérer que notre pays en tirera des leçons au regard des nombreux défis qu'il doit absolument relever. 

 

 

Blaise Kientéga, journaliste  radio horizon Fm/directeur commercial TVZ Africa, sociologue

"Elle s'est posé les bonnes questions et y a répondu adéquatement"

 

Je pense que la Chine, loin des éloges souvent émotionnels, a su s’asseoir sur du solide  pour son modèle de développement. Pour créer le changement dans une société, vous avez d’abord le rêve. Celui qui ne rêve pas, n’a pas d’avenir. Quand un pays n’a pas de boussole, il n’a pas de projets à long terme, en clair, il se contente de ce que j’appelle la politique du sparadrap : copier coller. Ce séjour et mes recherches passées sur ce pays, me convainquent qu’il ne faut pas s’étonner des progrès de la Chine. C’est un pays qui s’est posé les bonnes questions, qui a obtenu les réponses adéquates et qui a eu une vision de ses ressources humaines et voilà les résultats. La Chine a fondé son développement sur des valeurs morales et spirituelles. Le culturel étant mal interprété selon les sensibilités des gens au Burkina et en Afrique, je n’utiliserai pas ce concept. A observer comment les gens vivent et organisent leur vie ici, on peut affirmer qu’il y a quelque chose, une force intérieure qui guide les actions individuelles des citoyens. Avez-vous déjà vu un film chinois ou les gens se donnent la bise comme chez nous? Avez-vous entendu que la Chine de plus d’un milliard d’individus à 154 partis politiques ? Avez-vous déjà entendu qu’en Chine celui qui a l’argent et qui nargue les  autres citoyens est celui qu’on qualifie d’homme distingué ? Avez-vous entendu qu’en Chine, être un homme politique ou administratif, c’est vous préoccuper de défendre  vos postes et non l’institution ? Je pense que nous en Afrique, on est des hypocrites. On s’assied sur les rails du sous-développement pour espérer le développement. Ça ne marche pas. La Chine est un pays qui a identifié les valeurs humaines et spirituelles qui peuvent le conduire au développement, qui les a enseignées, imprimées dans la conscience de chaque citoyen. Ce n’est pas comme chez nous en Afrique où c’est la carte d’identité qui permet de nous reconnaître souvent. Eh oui ! Citez-moi cinq valeurs cardinales qu’on doit trouver chez un fonctionnaire en fin de formation, chez un étudiant en fin de cycle, chez un bachelier, un breveté. On donne des connaissances indigestes intellectuellement, mathématiquement rigolotes et scientifiquement muettes. Je le dis parce qu’en tant que formateur, j’ai donné des cours de traitement statistique à des étudiants de DEA et de doctorat à l’université de Ouagadougou alors que moi-même, j’avais appris  le traitement statistique en 2e année. Vous voyez, la Chine a eu une boussole .Elle n’a jamais chanté l’intégrité, elle n’a  jamais maudit ses dirigeants passés, elle n’a jamais eu le temps de répéter des slogans creux : elle est allée à l’essentiel. « Eduquer son peuple à travers des valeurs strictes transformées en un système, un mode de vie, un réflexe de tout citoyen». Le reste  passe. Quittons l’émotionnel et regardons-nous en face. La Bible dit « mon peuple périt par manque de connaissance ». Le Coran dit « cherchez la connaissance du berceau à la tombe ». Nous cherchons la réjouissance, les fêtes, regardez nos médias. Qu’est-ce que nous véhiculons en termes de vision du monde, nos films que nous produisons. Rien ne nous unit. Nous n’avons  pas de rêve pour nos pays. L’intelligentsia est timide, aucune formation politique et idéologique, aucune orientation axiologique de nos peuples, c’est-à-dire que les populations n’ont pas de valeurs de référence. Ne venez pas accuser les religions ici, parce que l’Afrique choisit ce qui la réconforte dans sa paresse et accuse les autres.  Pour créer le changement, il faut deux choses : des individus porteurs de valeurs morales et spirituelles solides pour le développement qui mettront en place un système de diffusion de ces valeurs à travers les institutions politico-sociales et  juridiques ; soit des institutions qui diffusent sans cesse votre vision du développement endogène. Sinon chacun croira qu’il est le prophète du changement avant de se rendre compte qu’il est en déphasage avec sa société.

 

Yirmalè  Frédéric Somé, DG de 3TV et de Wat FM

"Ce n'est pas le pays conté par les Occidentaux"

 

La Chine que j'ai vue n'est pas celle que m'a contée l'Occident. Cette Chine au régime dictatorial, répressif, cette Chine qui vend de la pacotille pour ce qui est de l'électronique. J'ai vu un pays développé où certaines villes de province comme Xiamen sont bien plus développées que certaines villes européennes. C'est une Chine très respectueuse où la communauté l’emporte sur l'individu. Elle est à la pointe de la technologie, elle a développé ses propres logiciels, applications et autres réseaux sociaux qui contournent toute la science mise en place par l'Occident pour contrôler et dominer le monde. En un mot, je dirai que la Chine que j'ai vue a quelque chose à apprendre au monde y compris  aux pays occidentaux.

 

Tilado Apollinaire Abga, rédacteur en chef de l'AIB 

‘’La Chine avance selon son rythme et ses convictions’’

 

Il est difficile de connaître en trois semaines un vaste pays comme la Chine. Mais du peu que nous avons appris et constaté, nous gardons l’image d’un pays très bien structuré et en perpétuel développement. 

Les questions de liberté de presse et d’opinion pour lesquelles l’Empire du milieu est souvent critiqué, gagneraient à être nuancées, car chaque pays avance selon son rythme, son histoire, son modèle de développement, ses convictions et ses aspirations.

En un mot, le séjour a été très enrichissant et nous tâcherons à notre modeste niveau, de nous inspirer du développement de leurs nouveaux médias pour faire avancer résolument une Agence d’information du Burkina (AIB), au service du peuple burkinabè.

 

Inoussa Ouédraogo, journaliste, directeur de publication de l’hebdomadaire Bendré

"La conscience politique, idéologique et patriotique est une arme redoutable"

 

« J’ai passé un séjour agréable. J’ai fait énormément de découvertes aussi bien dans le domaine des médias que dans bien d’autres domaines qui me seront utiles dans ma vie au quotidien. Je garde de ce voyage en Chine le souvenir d’un peuple discipliné, travailleur et patriote qui a su construire sa puissance économique et militaire en allant chercher au tréfonds des racines de sa civilisation. Je rentre au pays avec l’intime conviction que ces mots peuvent être le socle du développement du Burkina Faso et de l’Afrique. J’ai un profond respect pour le peuple chinois et une grande admiration pour les dirigeants de ce pays, de Mao Zedong à Xi Jinping. J’ai été très séduit par l’organisation du parti communiste chinois qui a su travailler avec patience et endurance à l’élévation de la conscience politique, idéologique et patriotique du peuple chinois. Je me rends à l’évidence que cette conscience politique, idéologique et patriotique est une arme puissante qui permet aujourd’hui aux Chinois de se dresser fièrement devant n’importe quel peuple de cette planète et de faire face à tout type de pression même celle venant des Etats les plus puissants de ce monde. Les Chinois ont une tout autre approche de la liberté qui pour eux est loin d’être l’anarchie. Si bien que les restrictions qui leur sont imposées dans la consommation des réseaux sociaux ne constituent plus pour eux un problème. Je rêve d’apporter un jour ma contribution à la construction d’un tel parti, si puissant, si structuré et si utile pour sortir enfin notre peuple de sa misère et de son sous-développement. Je demande aux autorités chinoises si elles sont vraiment venues en amis du Burkina Faso et du peuple burkinabè d’aider notre jeunesse. Pas en nous offrant seulement des ordinateurs, de l’argent, et en nous construisant quelques hôpitaux, des routes et des ponts. Tout ça est certes utile et nécessaire, mais je leur demande de nous aider à former des cadres, techniquement compétents, politiquement conscients et socialement utiles. En un mot, je voudrais supplier les Chinois de nous apprendre à pêcher tout en nous donnant du poisson. Certes, c’est difficile, mais ce n’est pas impossible. De sorte à ce que dans 10 ans, dans 50 ans, dans 100 ans que nos enfants et nos petits-enfants ne continuent plus à aller demander aux Chinois de les aider. Cela permettra à leurs petits-enfants qui naîtront demain de vaquer à d’autres occupations plutôt que de continuer éternellement à aider d’éternels mendiants larmoyants assis pourtant sur des tonnes d’or, de diamant, de pétrole, de gaz, d’uranium, etc. »

 

Luc Pagbelguem, journaliste à BF1

"Avec une vision claire de ce qu'on veut, on avance"

 

J'ai été impressionné par les faits suivants: la Chine n'a qu'un seul parti politique, le PCC, ce qui veut dire qu'elle a une vision claire de ce qu'elle veut et ça lui réussit puisqu'elle est aujourd'hui au centre des attentions du monde. Comme on le dit, il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où aller. Ensuite, ils n'ont pas de médias privés pour autant les citoyens sont bien informés par de nombreux organes et à travers des supports diversifiés. Ils ne sont pas opprimés comme on le pense. La preuve, ils sont très avancés avec les réseaux sociaux et les nouveaux médias les aident à se construire. Ce séjour me restera vivace à l'esprit et il a créé un déclic en moi.

 

 Mohamed Sanou, journaliste à  Burkina Info

‘’La culture de la Chine fait sa force’’

 

Ce voyage d’étude a été d’un grand intérêt tant sur le plan culturel que professionnel. Chose qui m’a permis d’avoir une vue large sur le géant asiatique : sa culture, sa force et son modèle de développement. Parlant de développement, en tant que journaliste télé, j’ai été épaté par le panorama des médias de Chine. La multiplicité des organes et des supports permettent aux citoyens de s'informer et de forger une opinion favorable aux valeurs comme l'unité, le patriotisme et le sens élevé du bien commun. Et le tout dans une technologie qui fascine et s’adapte aux exigences du moment et aux besoins du public.

 

Propos recueillis à Pékin par

Abdou Karim Sawadog

Dernière modification lemardi, 18 décembre 2018 22:10

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