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Conflit intercommunautaire à Arbinda : Après Yirgou, Arbinda

Des heurts intercommunautaires ont fait environ huit morts à Arbinda, dans la province du Soum, au nord du pays. Selon certaines sources, parmi les victimes de ces évènements malheureux qui se sont déroulés dans la nuit du dimanche au lundi 1er avril 2019, figurent trois personnes d’ethnie peulh. Les pertes en vies humaines font suite aux affrontements intercommunautaires dans le village d’Hamkane, à la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Selon les informations recueillies auprès de sources officielles, dans la nuit du dimanche, des individus armés se sont introduits dans le village de Hamkane, situé à 7 km d’Arbinda. Ils ont assassiné le leader religieux du village, Cheikh Werem Issoufi, son fils aîné et son cousin. Pendant l’inhumation, lundi, les habitants pensent identifier les individus qui feraient partie du groupe ayant commis ce forfait. Ils les tuent.

 

Le colonel de la région du Sahel, Peguy Hyacinthe Yoda, annonçait que le bilan était de sept personnes tuées, deux huttes et une maisonnette incendiées. Le dépositaire de l’autorité régionale a aussi souligné que la situation était maîtrisée et sous contrôle. « Les Forces de défense et de sécurité mènent des patrouilles dans la ville pour rassurer les populations », précise-t-il.

Ce mardi 2 avril 2019, on a appris que la tension était encore palpable à Arbinda et dans les villages environnants. Le bilan, non officiel, était d’une vingtaine de morts. Les Forces de défense et de sécurité ont été déployées afin de ramener la quiétude.

Peu avant ces évènements, 8 personnes avaient été tuées à Zoaga dans le Centre-Est suite à un conflit intercommunautaire en lien avec la chefferie coutumière.

 

 

La rédaction

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