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Une lettre pour Laye : Un policier abattu à domicile à Ouaga

 

 

 

Cher Wambi, depuis le mois de décembre 2018 qui a vu l’adoption de la loi de finances qui plafonne la prime de rendement (fonds commun) à 25% du salaire du bénéficiaire, les agents du ministère des Finances ont décidé de lever le pied de la pédale en faisant tourner au ralenti les services de la recette. Comme ils le disaient eux-mêmes, ils travaillent désormais à 25%. Cette situation a eu des conséquences néfastes sur la mobilisation des ressources intérieures. Et la situation perdurait jusqu’au mercredi 24 avril 2019, date à laquelle la coordination des syndicats du ministère des Finances a commencé à inviter les agents à reprendre pleinement le service car un accord aurait été trouvé la veille avec le gouvernement.

 

 

Et de fait, dans la soirée, le compte-rendu du Conseil des ministres a fait état d’un décret portant réglementation de la prime de motivation. Ce décret définit la prime de motivation et détermine les bénéficiaires et les modalités de sa répartition. Selon le gouvernement, ce décret adopté va permettre l’application effective des articles 92, 93 et 94 de la loi de finances, gestion 2019, de l’Etat.

 

Mais que disent ces articles ? J’ai cherché cette loi et voici les réponses que j’ai trouvées.

 

Article 92 : Il est institué une prime de motivation. La prime de motivation est servie à des agents publics de l’Etat. Cette prime n’est cumulable qu’avec la prime de rendement. Les bénéficiaires, les montants ainsi que les modalités de répartition sont déterminés par voie réglementaire. Toutefois, le montant de ladite prime ne saurait excéder 25% de la masse salariale des bénéficiaires.

 

Articles 93 : Les crédits destinés au paiement de la prime de motivation sont constitués des montants des transactions, pénalités et sanctions de toutes natures mises à la charge des contrevenants à la législation fiscale, douanière et d’une manière générale aux lois et règlements relatifs à la gestion des finances publiques. Les recettes recouvrées à ce titre au cours d’une année constituent l’assiette au titre de l’année suivante.

 

Article 94 : Le gouvernement est autorisé à prendre des mesures d’accompagnement tenant compte des conséquences de la nouvelle configuration de la prime de motivation.

 

Même après lecture de ces articles, comme nombre de Burkinabè, je suis encore un peu perdu. C’est pourquoi le gouvernement gagnerait à communiquer sur le sujet pour situer tout un chacun. En attendant, selon la compréhension que j’ai, les 25% sont maintenus, donc le fonds commun est toujours en place. Les mesures d’accompagnement dont parle l’article 94, c’est en réalité pour aider à éponger les crédits personnels d’un montant cumulé de 62 à 65 milliards que les financiers auraient contracté dans le passé auprès des banques de la place sur la base du fonds commun.

 

Dans une de mes précédentes missives, je t’informais que les banques menaçaient de saisir les salaires des financiers qui ne parvenaient plus à régler les traites de leurs crédits indexés au fonds commun. Cette prime de motivation que le gouvernement vient d’instituer va courir sur trois ans. C’est dire qu’au cours de ces 36 mois, les agents des finances vont toucher et la prime de motivation, et la prime de rendement (les 25% représentant le fonds commun) et naturellement leurs salaires.

 

Cher cousin, même si l’Etat n’a pas communiqué sur les sommes que cela va nous coûter, la toile mondiale, elle, est inondée d’informations chiffrées. Ainsi, on apprend que les agents des catégories A, B et C percevront respectivement chacun 900 000, 700 000 et 600 000 FCFA par trimestre, et ceux des catégories D et E 400 000 FCFA par tête de pipe tous les trois mois. Au total, ce « cadeau » coûtera au budget de l’Etat la bagatelle de 5 milliards de nos francs par trimestre, soit 20,16 milliards par an et 60,480 milliards au bout des trois ans.

 

En réalité, cher Wambi, tout cela me pose un problème d’équité sociale de l’Etat vis-à-vis de chacun de ses enfants, car cette manne devant financer la prime de motivation ne va pas tomber du ciel. C’est le contribuable, donc chacun de nous, qui va trinquer. Pourtant, ces crédits pharaoniques ont servi à faire certainement des investissements rémunérateurs : celibaterium, mini-villas, fermes et même des placements en Bourse.

 

De plus, normalement les banques ne devraient se prévaloir que de leurs turpitudes car elles n’ont pas accordé ces prêts dans un élan de charité mais par pur calcul de rentabilité économique. C’est comme si elles avaient misé et perdu, car aucune orthodoxie financière ne permet d’indexer un prêt à un revenu aléatoire.

 

Et si l’Etat décide de participer à l’apurement des dettes personnelles de cette catégorie d’agents publics, c’est que la paix sociale et le fonctionnement normal des services de la recette valent bien ce sacrifice.

 

Cela dit, je ne sais pas encore comment les autres corps de la fonction publique vont accueillir ce nouveau cadeau fait par le gouvernement aux financiers. On sera certainement situé sur la question la semaine prochaine.

 

Cher Wambi, à compter de ce dimanche 28 avril 2019, Madame Thérèse Traoré née Sanou est admise à la retraite après 40 ans de services dans la magistrature, dont 2 ans de formation à Paris, à la section internationale de l’Ecole nationale de la magistrature en France, pays où elle a effectué l’ensemble de ses études de droit (université de Poitiers puis Paris XII). Au cours de sa longue carrière, cette diplômée de maîtrise en droit public, aura tâté du tout en ayant assumé, tour à tour, les fonctions de magistrat du parquet, magistrat du siège mais également dans la chancellerie comme secrétaire générale du ministère de la Justice de 2009 à 2011. Une des particularités de cette dame, c’est qu’elle a eu la chance de travailler, à différentes étapes de sa vie professionnelle, à la Cour suprême d’avant mais aussi dans chacune des trois hautes juridictions de notre pays : la Cour des comptes, le Conseil d’Etat et la Cour de cassation.

 

 D’avril à septembre 2014, Thérèse Traoré, à l’occasion du départ à la retraite du magistrat Abdouramane Boly, a assuré l’intérim de la présidence de la Cour de cassation avant d’être confirmée premier président de cette haute juridiction de l’ordre judiciaire en septembre de la même année. Elle ne sera officiellement installée dans ses fonctions que le 6 mars 2015 sous la Transition. Elle est la deuxième femme à avoir coiffé une haute juridiction après Haridiata Dakouré, premier président du Conseil d’Etat, mais la première femme à avoir dirigé la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire dans l’histoire du Burkina Faso.

 

Au regard du nouvel amendement constitutionnel sous la Transition, par son poste à la Cour de cassation, Thérèse Traoré est devenue, d’office, la présidente du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) en décembre 2015.

 

Le premier président de la Cour de cassation, faut-il le rappeler, joue plusieurs rôles. C’est lui qui reçoit et affecte les dossiers aux différentes chambres de la Cour, gère le courrier officiel, est l’ordonnateur du budget de la cour. Il peut présider toute chambre de la Cour lorsqu’il l’estime nécessaire. En outre, il préside les chambres mixtes et les chambres réunies de la Cour de cassation. Côté CSM, il préside les plénières du conseil ainsi que le conseil de discipline et la commission d’avancement et d’affectation des magistrats.

 

Cher cousin, l’heure de la retraite ayant sonné, c’est ce vendredi 26 avril que Thérèse Traoré passera le témoin à son intérimaire. Ce dernier doit être le magistrat le plus ancien dans le grade le plus élevé. Dans ce cas de figure, c’est au juge Ouambi Daniel Kontogomé que devrait revenir la gestion de la période d’intérim jusqu’à la nomination du nouveau premier président de la Cour de cassation.

 

Mais tout indique que cet intérim ne devrait pas trop durer puisque depuis le mois de mars dernier, le secrétariat permanent du CSM a lancé un appel à candidatures pour pourvoir le poste. Un appel dont la première mouture a fait l’objet de recours gracieux car certains candidats potentiels s’estimaient exclus de la compétition à cause de nombreuses restrictions. Mais aujourd’hui, il suffit d’être magistrat de grade exceptionnel et d’avoir fait 2 ans en juridiction ou au ministère. C’est dire, cher Wambi, que les candidats, ce n’est pas ce qui va manquer.

 

Je te rappelle, cher cousin, qu’outre ce poste, d’autres postes d’envergure sont également à pourvoir dans les hautes juridictions (avocat général, premier commissaire du gouvernement, conseillers), même si on en parle moins. L’autre strapontin qui aiguise les appétits est, sans conteste, celui de procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Pour ce dernier cas, la titulaire du poste, Maïza Sérémé, aurait préféré aller voir sous d’autres cieux, précisément au niveau de la Cour d’appel de Ouagadougou.

 

Selon des informations en ma possession, le Comité chargé des propositions de nomination devrait se réunir dans la première semaine du mois de mai pour dépouiller les listes de candidats. Après un examen approfondi des dossiers, les candidats sont classés par ordre de mérite. La short-list qui résultera de ce classement sera acheminée à la plénière du CSM qui va apprécier, une fois de plus, le dossier de chaque candidat avant de décider, par consensus ou par vote, celui qui sera finalement retenu pour le poste convoité. C’est dire que si tout va vite, dès le mois de mai, on pourrait connaître les heureux gagnants de la magistrature.

 

C’est alors qu’un projet de décret sera proposé au chef de l’Etat pour signature. C’est cet oukase qui confirmera donc la nomination de chaque lauréat à son poste.

 

Toujours dans le domaine de la justice, cher Wambi, tu le sais déjà depuis le mois d’octobre 2018, les dysfonctionnements sont légion dans l’appareil judiciaire burkinabè du fait des grèves récurrentes d’auxiliaires de justice, notamment les Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) et les greffiers. Cela a eu pour conséquence d’interrompre des pans entiers des activités juridictionnelles : les audiences de flagrant délit, de citations directes, les audiences devant les juges d’instruction.

 

Le 19 avril dernier, est venue s’ajouter l’interruption de toutes les autres audiences, à savoir civiles, commerciales, administratives, sociales et référé et exécution. Cela a fait déborder le vase des avocats qui se sont réunis en Assemblée générale extraordinaire le 22 avril 2019 pour dénoncer « une violation massive et indiscriminée des droits humains, en l’occurrence le droit d’être jugé dans un délai raisonnable, le droit d’accès au juge, le droit au principe de la permanence et de la continuité du service public de la justice ».

 

Afin d’interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d’assurer l’effectivité de ces droits et principes à tous les citoyens, le Barreau, au cours de cette Assemblée générale extraordinaire, a délibéré et décidé de la suspension de la participation des avocats du Burkina Faso à toutes les audiences des cours et tribunaux sur toute l’étendue du territoire pour 96 heures (du 23 au 26 avril) et de la tenue d’une marche pour le respect de la justice et des droits humains le lundi 29 avril 2019.

 

Il n’y a pas de doute, cher cousin, sur la justesse de ce mouvement d’humeur, mais ce que les avocats ne disent pas, c’est qu’ils plaident également pour leur cause, pour ne pas dire pour leurs assiettes. En effet, s’il n’y a pas d’audience, il n’y a pas d’honoraires. Alors que la situation perdure depuis le dernier trimestre de 2018, les avocats, notamment les plus jeunes, commencent à ressentir, dans leur porte-monnaie, les effets de ce blocage de la justice.

 

Dans tous les cas, cette action des avocats est rare dans l’histoire de notre pays et on peut dire qu’ils sont en train d’atteindre leur but puisque rien qu’au Conseil des ministres du mercredi 24 avril dernier, deux décrets modificatifs ont été adoptés et ils permettent de consacrer un nouveau système de reversement du personnel de la GSP et celui du corps des greffiers. L’adoption de ces textes va, en principe, contribuer à ramener la sérénité dans l’appareil judiciaire et donc permettre la reprise totale des activités juridictionnelles.

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

. Alors que nous bouclions la présente édition, nous avons appris qu’un policier, du nom de Ouédraogo Aziz, a été abattu dans sa maison à Ouagadougou hier jeudi 25 avril 2019. Ni les circonstances exactes ni les mobiles du crime n’ont été précisés. Nous y reviendrons.

 

. Dans son édition du vendredi 7 septembre 2018, « L’Observateur Paalga » faisait cas du projet du professeur d’université Abdoulaye Soma de créer son parti politique. Mais depuis la parution de cette révélation, rien n’a véritablement transpiré des intentions réelles de celui qui fut un temps conseiller de l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida, avant de passer à la case directeur de cabinet de l’actuel médiateur du Faso, Saran Sérémé, où il a claqué la porte.  

 

Se lancera, se lancera pas ? C’est la question que nombre d’observateurs de la scène politique nationale continuent de se poser sur les intentions politiques d’un des architectes de la Charte et de nombre de textes juridiques de la Transition. Selon une source bien introduite, l’un de nos plus jeunes enseignants en Droit constitutionnel a décidé de franchir le Rubicon au terme d’un patient travail de prospection du terrain et dont les résultats s’annonceraient concluants. Le lancement officiel du nouveau parti, dont on ignore encore la dénomination et le positionnement sur l’échiquier politique, serait prévu dans les tout prochains jours. Toujours selon notre informateur, la présidentielle de 2020 connaîtra la participation du professeur Soma, qui n’entend pas faire dans la dentelle avec les autres prétendants au fauteuil de Kosyam.

 

. Comme beaucoup d’entre nous ne savent pas ce qu’est l’autodiscipline, même  dans  des endroits insoupçonnés, il faut  les discipliner d’une manière ou d’une autre.   Ainsi,  de nouvelles règles seraient en vigueur à la Présidence  où il n’était pas rare, dit-on, de voir certains membres du gouvernement  tripoter leurs  Smartphones  pendant les Conseils des ministres. On ne sait pas  si, à l’image de  Bissiri Sirima pendant le discours de politique générale du Premier ministre, jouer aux cartes  sur sa tablette permet de mieux …se concentrer,  mais ça fait un peu dilettante là où le plus grand sérieux devrait régner.

 

Du coup, Kosyam a dû interdire les téléphones portables dans le saint des saints. Seuls les ministres de la Défense, de la Sécurité, des Affaires étrangères et, naturellement, le PM et le président du Faso ne sont pas concernés par cette mesure qui pourrait également être dictée par des impératifs de sécurité ou de  confidentialité. Chaque membre du gouvernement a de ce fait son petit casier  où ceux qui ne veulent pas laisser leurs portables avec leur garde du corps  ou leur chauffeur peuvent garder leur précieux outil de communication. On ne peut que se féliciter d’une telle décision car si même  ceux qui nous gouvernent  ne prennent pas leur boulot au sérieux et sont  distraits, comment pourraient-ils montrer  la bonne voie aux citoyens Tartempion que nous sommes ? Pendant qu’on y est, on espère que ceux qu’on voit souvent à la sortie des CM arborant qui un borsalino, qui un bonnet de nuit ou une chéchia ont au moins la décence de l’enlever une fois dans la salle car quand  bien même Roch serait trop coulant, ce serait plutôt  irrespectueux de porter un couvre-chef pendant que le chef lui-même a la tête nue.  

 

. Et ça recommence à faire des vagues au sein des promoteurs de centres privés de formation en santé. A l’origine de ce nouvel accès de fièvre, l’ouverture d’une école nationale de santé à Dédougou au mépris des textes en vigueur. Il ressort que cet établissement a vu le jour sans que le dossier ait été examiné par le Conseil des ministres, comme l’impose la réglementation. Pire, la poignée d’élèves sont tous des inscrits sur titre. Ce qui revient à dire que des fonds publics sont dépensés ici pour assurer la formation de personnes n’ayant pas le statut d’élèves-fonctionnaires.  D’où le mécontentement des promoteurs privés, qui crient à la concurrence déloyale. Ils dénoncent également la persistance du cas d’élèves béninois qui ont encore accès à des niveaux de formation dans les écoles publiques de santé alors que leurs faux diplômes ne les y autorisent pas.

 

L’an passé, nombre d’entre eux avaient été épinglés pour faux diplômes. L’accord avait été trouvé, sous la houlette du médiateur du Faso, de les laisser terminer l’année en cours avant de les renvoyer dans leur pays. La décision a-t-elle été suivie d’effet ?

 

. Aujourd’hui vendredi à Bobo-Dioulasso, la confrérie des chasseurs dozos montera au créneau pour donner sa lecture de la situation sécuritaire en Afrique de l’Ouest avec ces conflits intercommunautaires et surtout, ces attaques terroristes qui  affectent gravement  certains pays dont particulièrement le Burkina et le Mali. La conférence de presse organisée à cet effet verra la participation des dozos du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Burkina. Cette sortie médiatique des chasseurs traditionnels est motivée par les malheureux évènements d’Ogossagou dans la région de Mopti  au Mali. On se rappelle en effet cette barbarie du 23 mars dernier dont a fait l’objet ce village peuhl. Une attaque d’hommes armés à Ogossagou avait fait, on s’en souvient, plusieurs dizaines de morts, dont des femmes et des enfants. Et depuis, les chasseurs dozos se disent blessés dans leur amour-propre d’autant plus que les assaillants y sont arrivés habillés en tenue traditionnelle dozo pour commettre leur forfait.   Devant les journalistes, l’union nationale des dozos du Burkina et les fédérations dozos venues de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la Guinée entendent ainsi démontrer qu’elles ne sont nullement concernées par l’attaque d’Ogossagou. A travers ce point de presse également, les dozo espèrent éclairer l’opinion publique sur l’attaque d’Ogossagou qui, selon eux, ternit l’image de leur confrérie et entravent les bonnes actions qu’ils disent mener depuis la nuit des temps.  

 

. « Soirée paradis » le vendredi 3 mai 2019 à partir de 18h au sein du lycée professionnel Yennenga. En effet, l’ex-Centre de formation féminine et artisanale (CFFA) situé à Gounghin souffle ses cinquante bougies cette année. En prélude à cette célébration qui aura lieu en décembre 2019, «Soirée paradis » vise à collecter des fonds pour commémorer le jubilé.

 

En rappel, l’établissement d’enseignement technique et professionnel a été cédé à l’Etat par la Mission catholique depuis 1969.

 

. C’est bientôt la saison des concours directs de la fonction publique. Les candidats en lice pour les postes de l’administration publique disposent désormais d’un guide de français dénommé « L’Eclaireur », session 2019. Il contient des tests de niveau et des tests psychotechniques, en plus de cours et d’exercices corrigés. L’œuvre est de Saïdou Maïga et est déjà disponible dans les librairies de la place, au Building Lamizana, à l’Université Joseph Ki-Zerbo et dans les douze autres chefs-lieux de région, pour ne citer que ces points de vente. Il se négocie à la modique somme de 2000 francs CFA.

 

. Le samedi 27 avril 2019, le Samande naaba Boulga de Tamsin célèbre le 10e anniversaire de son accession au trône. L’événement sera marqué par un convivial déjeuner à la résidence coutumière de Kienfangué à partir de 12h30. Autres temps forts de cette commémoration : une course cycliste féminine à 8h le même samedi, suivie le lendemain dimanche de la finale de la coupe Rimpogb-nooma de football à partir de 15H30.

 

. Le 28 avril 2019, Sourgoubila, commune rurale située à 20 Km à la sortie ouest de Ouagadougou sera l’attraction pour tous ceux qui sont passionnés des rites et coutumes du royaume moaga.

 

En effet ce jour-là, Sourgoubila qui se rattache à la dynastie du Mogho naaba Nasbiré II, successeur d’Oubri, organisera  les funérailles du naaba Boulga, décédé le 28 juillet 2018 au terme d’un long règne de 65 ans.

 

 . Sous le parrainage de Mme Hadja Fatimata Ouattara, ministre  du Développement de l'économie numérique et des Postes, et le coparrainage de Mme Madiara Sagnon,  ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, la 3e Edition du festival international de la parenté à plaisanterie se tiendra du 03 au 05 mai sur le terrain de l’arrondissement 5, ex-mairie de Bogodogo. Stands d’exposition, restauration et maquis disponibles. Tél.: 53 80 65 66/58 84 44 45/76 21 89 26.

 

. Du 1er au 3 mai prochain, se tiendra à l’institut El Ilmi, sis au quartier Hamdalaye, un séminaire de formation au profit de 300 muezzins. La rencontre, qui se déroulera sous le thème : « Contribution du muezzin à l’amélioration des activités du mois de Ramadan », est placée sous le haut patronage du président de l’Assemblée nationale et sous le haut parrainage du Dr Cheick Aboubacar Doukouré, guide spirituel d’Ithiad islamique. 

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 28 avril 2019 20:34

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