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Ramadan 2019 : Le sermon du cheik Abdoul Hamid Zoungrana

«Comment accueillir et vivre le mois de Ramadan ?». C’est sous ce thème qu’a eu lieu le grand prêche du cheikh Abdoul Hamid Zoungrana le samedi 4 mai 2019 dans le quartier Bonheurville de Ouagadougou. Une conférence islamique que le guide spirituel a voulue pour rappeler aux fidèles musulmanes et musulmans l’attitude qu’ils doivent adopter dans ce mois béni et comment profiter des bienfaits  dont il regorge. Ce fut aussi l’occasion  pour le mufti de faire des invocations et des prières afin que le Faso soit débarrassé du terrorisme et que la paix, la quiétude et la sérénité règnent dans les cœurs des Burkinabè. Cet écrit se veut le premier d’une série d’articles (faits maison ou émanant d’un collaborateur) que nous vous proposerons durant tout le mois de jeûne.

 

 

Ramadan, faut-il le rappeler, est le neuvième mois du calendrier musulman que les mahométanes et les mahométans consacrent à un jeûne (un des cinq piliers de l’islam), entre le lever et le coucher du soleil. Ceux qui ont l’âge requis ne doivent pas manger, boire, fumer, ni entretenir des relations sexuelles pendant la période indiquée.

 

 

Mais comment accueillir et vivre le ramadan ? Cette question a été au centre d’un rassemblement qui a entraîné du monde venant des quartiers de Ouagadougou et de l’intérieur du pays (Ouahigouya, Kaya entre autres). Par milliers, ils étaient face au cheik Abdoul Hamid Zoungrana, l’initiateur de la rencontre vespérale, pour qui ce rendez-vous sera perpétué «si Dieu nous donne la longévité, les capacités et la santé».

 

Selon ses propos, l’attitude du musulman dans ce mois, c’est d’œuvrer à se rapprocher davantage de son Créateur, d’avoir une intention sincère vis-à-vis de Dieu, d’observer le jeûne uniquement pour Allah et d’éviter  encore plus les comportements déjà  répréhensibles en période ordinaire. Morceaux choisis : «On ne fait pas de jeûne pour se retrouver au bord du goudron à calomnier, insulter autrui, faire du verbiage. Le jeûneur, c’est celui qui contrôle ses sens : les yeux, la langue, etc. », a expliqué l’orateur. Il a enseigné que les propos doivent être orientés vers des louanges, des prières, à l’accomplissement de bonnes œuvres.

 

 

En plus du chapitre sur le ramadan, le cheik a souligné que c’est un secret de polichinelle que de dire que le Burkina Faso traverse une période «troublante du point de vue sécuritaire». «Notre contribution, c’est à travers les invocations et les prières afin qu’on arrive à bout du terrorisme. Que la paix, la quiétude et la sérénité règnent dans les cœurs des Burkinabè au quotidien. Puisse Dieu éloigner de nous les esprits divisionnistes et les conflits interethniques», a-t-il souhaité. Le prêcheur n’a pas manqué d’implorer Allah pour «tous ceux qui sont en détresse dans la sous-région et dans le monde entier».

 

Aboubacar Dermé

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