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Situation nationale : La thérapie du M21 pour démêler l’écheveau

 

Les responsables du M21 étaient face à la presse le jeudi 11 juillet 2019. Au menu des échanges avec les hommes de médias, les derniers développements de l’actualité au Burkina Faso portant essentiellement sur la situation nationale, assez trouble, pour laquelle il propose sa médication.

 

 

 

 

Comme l’ont affirmé d’autres bien avant lui, Marcel Tankoano, président du M21, soutient avec force que le Burkina est à la croisée des chemins. Le pays, à son avis, est loin aujourd’hui des espérances nourries par les martyrs et les populations. D’où la question : où va véritablement le Burkina ?  

 

Se fondant alors sur la citation qui dit que « le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens biens », son mouvement, a-t-il confié, n’entend pas faire partie de la deuxième catégorie de personnes en gardant un silence coupable face à ce que vivent présentement les Burkinabè.

 

La lecture que fait le M21 de la situation nationale est que la gouvernance actuelle est des plus embrouillées. La corruption, le népotisme et les détournements de deniers publics connaissent une croissance jamais égalée. Conclusion, en un mot comme en mille, le mal est profond. Il est marqué par la douleur, la peur, les sanglots de populations désemparées. Ici et là à travers le territoire national, le terrorisme dicte sa loi, les affrontements intercommunautaires sont de plus en plus récurrents. Ajoutée à cela, l’adoption d’un nouveau Code pénal par le Parlement n’est pas pour arranger les choses.

 

Devant cet imbroglio, le M21 propose « l’appel du 11 juillet », celui-là même qui prône une convergence patriotique. Les partis politiques sont invités à consolider la paix  et l’esprit de réconciliation, en lieu et place de la discorde et de la division.

 

Le mouvement que dirige Marcel Tankoano, à un moment où se profilent à l’horizon les élections générales de 2020, met l’avenir d’un Burkina sécurisé et paisible en avant. Il lance un appel aux Burkinabè à plus de vigilance et de discernement face aux dangers de la passion et de l’extrémisme, en ayant en tête que « c’est maintenant ou jamais qu’il faut s’engager à refaire un Burkina Faso nouveau ».

 

 

D. Evariste Ouédraogo

Dernière modification ledimanche, 14 juillet 2019 21:58

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