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Après les jeux africains : Retour au bercail des golden Etalons

Les Etalons juniors sont rentrés au bercail au petit matin du 3 septembre 2019 avec la médaille d’or au cou. Au salon d’honneur, ils ont été accueillis par le président de la Fédération, Sita Sangaré, et le directeur général des Sports, Rasmané Sawadogo.

 

 

De mémoire de journaliste, c’est la 2e fois que le Burkina plante son drapeau sur le toit de l’Afrique. Après la belle chevauchée des Etalons cadets en 2011 lors de la CAN de leur catégorie, c’est au tour de leurs aînés, les juniors, de conquérir le continent. Ils l’ont fait lors des 12es jeux africains qui se sont déroulés du 19 au 31 août dernier. Après une telle prouesse, ils ne pouvaient pas retourner au pays sur la pointe des pieds. Malgré une arrivée tardive en ce petit matin de mardi (à 1 heure du matin), ils ont reçu un accueil sympathique à l’aéroport de Ouaga.

Ce n’était certes pas comme celui des seniors après les CAN 2013 ou 2017, mais quelques inconditionnels, notamment la troupe d’animation de l’UNSE, y étaient. Les formalités achevées au salon d’honneur, ils sortent en groupe, avec à leur tête le président de la Fédération, Sita Sangaré, le DG des Sports au ministère des Sports, Rasmané Sawadogo.

Le patron de la faîtière du football burkinabè ne pouvait pas cacher sa fierté. «C’est forcément une fierté pour le Burkina en ces moments difficiles de l’histoire de notre pays. C’est tout à l’honneur des joueurs et de leur staff. Je rends hommage à l’UNSE qui joue un rôle d’accompagnateur à tout moment », nous a dit Sita Sangaré. Pour ce qui est de cette 2e distinction la plus haute pour le football burkinabè, le colonel Sangaré pense que c’est la preuve que la relève existe et qu’il faut bien l’encadrer. «Vous savez que la relève nous tient à cœur. Quand vous regardez tous les athlètes qui se sont illustrés à Rabat, vous pouvez vous rendre compte qu’à tous les niveaux, il y a des efforts qui sont faits dans le sens du rajeunissement. N’oubliez pas que notre pays doit encore écrire l’histoire de son football. En tout cas, ça faisait plaisir de voir nos jeunes titiller de grandes nations qui sont au-dessus de nous, notamment l’Afrique du Sud, le Maroc et le Sénégal ».

Tout comme Cheik Djibril Ouattara, le colonel pense que c’est une belle revanche prise sur le Nigeria. «C’est vrai que nous avons été battus par ce pays en 2013. Cheik Djibril a dit ce que tous les Burkinabè pensent tout bas. Et réussir à battre cet adversaire est forcément une belle victoire sportive».

Le DGS, Sawadogo, est dans la même dynamique. Selon lui, cette victoire est le fruit d’une belle préparation. «Pour le football ce n’était pas évident au vu des adversaires que sont le Maroc, l’Afrique du Sud, le Sénégal et le Nigeria. Cette médaille d’or est le fruit d’énormes travaux. C’est dire que le Burkina peut compter sur ces jeunes », nous a dit le représentant du ministre des Sports. Il a par ailleurs souligné que tous ceux qui se sont illustrés du côté de Rabat sont des boursiers du ministère. C’est donc la preuve d’un effort d’accompagnement.

Le plus heureux du groupe est le coach, Oscar Barro. A l’issue d’une première sortie avec les Etalons juniors, il ramène un sacre africain. Pour lui, c’est la qualité de la stratégie mise en place qui s’est ainsi illustrée. «Il y avait de grandes équipes, mais la concentration était des nôtres. Notre mental de gagneurs et notre collectif ont pris le dessus sur les individualités adverses. Les jeunes l’ont compris, et chacun a fait un sacrifice pour qu’on triomphe », nous a confié le natif de Bobo.

En l’absence de Cheik Djibril Ouattara, resté dans son club au Maroc, Hugo Passega, Mohamed Traoré, Ismaël Ouédraogo, dit Ngolo Kanté, Natanio Compaoré, Moustapha Ouédraogo et toute la bande ont eu droit à un léger bain de foule organisé par les membres de l’UNSE. Ils seront sans doute reçus dans les jours à venir par les hautes autorités sportives, au même titre que tous les autres médaillés des jeux africains.

 

Kader Traoré

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