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Santé de Djibril Bassolé : Le cri du cœur de sa fille Yasmine

Condamné à 10 ans de prison ferme pour son implication dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, le général Djibril Bassolé, qui était en résidence surveillée à Ouaga 2000, a de nouveau été écroué à la MACA, aussitôt le verdict du tribunal militaire rendu public. Cette incarcération intervient alors que l’ancien ministre des Affaires étrangères était dans l’attente d’une autorisation de sortie pour des soins dans une clinique française. A travers ce cri du cœur, sa fille, Yasmine Bassolé, interpelle les autorités sur l’état de santé de son père qui se serait dégradée depuis son retour à la case prison.

 

Djibril Bassolé est au plus mal. La santé de mon père décline à vue d’œil depuis son transfert de la résidence surveillée à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) et nous, sa famille, tirons la sonnette d’alarme et rappelons aux plus hautes autorités de notre pays l’urgence de son cas. 

Nous les remercions pour la démarche humanitaire qui avait déjà conduit à autoriser sa première évacuation sanitaire, mais déplorons que les soins aient été prématurément interrompus pour un retour à Ouagadougou. A présent, il est de la plus grande urgence de donner une chance à mon père de ne pas succomber sans soins appropriés aux pathologies qui l'affectent.  

Chaque jour compte. 

Yasmine A. Bassolé

 

NDLR :  Depuis le déclenchement des ennuis de santé de Djibril Bassolé, notre position est démeurée la même : il faut réserver à cette affaire la suite humanitaire qui sied. C’est-à-dire accorder au malade une autorisation de sortie pour des soins adéquats à l’étranger, quel que soit son degré de culpabilité dans le dossier du putsch manqué. Une constance qui a fini par agacer certaines personnes. Nous en sommes conscients.  

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