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Une lettre pour Laye : Adama Kanazoé se rapproche de Me Sankara

 

Cher Wambi,

 

Lentement mais sûrement, la saison pluvieuse tire à sa fin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est avec  anxiété que nos braves paysans entrevoient la période des récoltes, eux qui n’ont pourtant pas rechigné à se consacrer aux travaux champêtres, loin s’en faut.  A l’origine de cette inquiétude, il faut d’abord relever l’installation tardive de l’hivernage dans la majeure partie du territoire national. Ce qui explique que, par endroits, la physionomie de la campagne agricole 2019-2020  suscite bien des soucis.

 

 

 

 

Mais qui sait, comme j’ai toujours la faiblesse de le croire, si Dame Nature, dans son infinie générosité ne jouera pas mes prolongations pour rattraper le manque à gagner pluviométrique qui se profile.

 

Mais, cher cousin, il n’y a pas que le risque de déficit hydrique qui turlupine l’esprit des paysans.   

 

En effet, depuis quelques années, on assiste à l’apparition d’un nouveau type de ravageur qui détruit toute culture sur son passage. C’est ce que les experts ont nommé «chenille légionnaire d’automne» et contre laquelle les Etats membres du CILSS et leurs partenaires sont mobilisés depuis.

 

A ce qu’on dit, cet insecte nuisible,  venu des régions tropicales des Amériques, a colonisé plusieurs régions du Burkina Faso et ses dégâts seraient déjà énormes.

 

Toutefois, pour la riposte, je te conseille vivement de recourir à l’expertise du koob-naaba au lieu de te lancer dans l’usage abusif de pesticides dont certains ne sont pas du tout homologués. C’est que, comme tu l’as sans nul doute appris, l’utilisation non contrôlée de ces produits a causé la mort de treize personnes d’une même famille dans le village de Lapion, dans le Sanguié, et le décès de quatre autres à Nayamtenga, dans le Kourittenga.

 

Cela dit, cher Wambi, tout en espérant que mes conseils ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, voici ce que les vannes du ciel nous ont réservé au cours de la semaine du jeudi 5 septembre au mercredi 10 septembre 2019 :

 

Dori : 2,4 mm ; Ouahigouya : 52,8 mm ; Ouagadougou-Aéro : 44,9 mm ; Dédougou : 6 mm ; Fada N’Gourma : 8,8 mm ; Bobo-Dioulasso : 49,6 mm ; Boromo : 46,5 mm ; Pô : 42,3 mm ; Gaoua : 133,9 mm et Bogandé : 39,5 mm.

 

 

 

Cher Wambi, le procès marathon du putsch manqué de septembre 2015 a pris fin le 02 septembre 2019 après dix-huit mois d’audience. Comme tu le sais déjà, le tribunal n’a pas suivi le parquet militaire puisque les peines prononcées ont été, globalement, en deçà de ses réquisitions. Après ce verdict, les condamnés avaient 15 jours pour interjeter appel. Ce délai court jusqu’au 17 septembre, soit mardi prochain.

 

D’ores et déjà, j’apprends que certains  d’entre eux ont exercé ce droit. Mais qu’en est-il du cas des deux généraux, Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ? A propos de Bassolé, ses avocats m’ont confirmé hier que leur client avait déjà interjeté appel.

 

Par contre, concernant Diendéré, malgré ce qui a pu être annoncé sur les réseaux sociaux, un de ses conseils que j’ai pu joindre hier au téléphone est  formel : «A ce jour, le général Diendéré n’a pas encore fait appel. Nous, ses avocats, ne pouvons le faire sans qu’il ne nous ait donné d’instructions dans ce sens ».  Dans tous les cas, s’il est toujours en pleine réflexion pour voir s’il va ou non interjeter appel, le père spirituel de l’ex-RSP dispose encore de quelques jours pour se décider.

 

Mais ils se trompent, ceux qui pensent que c’est demain la veille que ce dossier sera rejugé en appel. Le délai de la tenue de cet éventuel procès est tributaire de plusieurs facteurs, dont la disponibilité du tribunal militaire et celle des moyens financiers et logistiques. C’est dire que si les services du colonel Sita Sangaré ne croulent pas sous le poids de dossiers en instance, et qu’un budget est vite dégagé à cet effet, le nouveau procès du putsch manqué pourra rapidement se tenir.

 

Cher cousin, à propos de l’exécution des peines prononcées, tu m’avais demandé si le temps de la liberté provisoire allait être décompté des peines des condamnés. Selon les renseignements que j’ai obtenus de juristes, le temps de la liberté provisoire n’est pas déductible de la condamnation. Autrement dit, si un accusé avait passé un an de détention préventive avant de bénéficier d’une liberté provisoire dans l’attente du procès, s’il a été condamné à cinq ans de prison ferme, il lui reste quatre ans de prison à faire.

 

Comme tu le sais également, cher Wambi, plusieurs militaires ont été condamnés à des peines de prison ferme et de prison avec sursis. Selon la loi, tout militaire condamné à 18 mois avec sursis ou à 3 mois de prison ferme est automatiquement radié des effectifs de l’armée. Par contre, si un militaire a été ainsi condamné, s’il fait appel, il est rétabli dans sa position militaire d’avant-procès jusqu’au verdict du procès d’appel.

 

Mais, en l’absence d’appel, ce militaire est radié de l’armée. Cette radiation est confirmée par un décret pris par le président du Faso. C’est ce décret qui fixe les conditions de la radiation en précisant si elle est appliquée avec ou sans droit de pension.

 

L’audience pour les intérêts civils dans le procès du putsch manqué est programmée pour le 22 octobre prochain. Avec une telle date, il est fort probable qu’il y ait télescopage entre cet événement et le procès annoncé des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré. Ce dernier procès devrait, selon des informations persistantes, démarrer au mois d’octobre et se tenir également dans la salle des Banquets de Ouaga 2000.

 

 

 

Cher Wambi, l’Etat a ouvert un concours pour recruter des greffiers. Mais ce concours a lieu dans le centre unique de Ouagadougou, avec les conséquences qu’engendre une telle situation. Du coup, c’est la bousculade du côté de la Cour d’appel de Ouagadougou, sise au quartier Ouaga 2000 où les candidats jouent des coudes pour déposer leur  dossier. Cette situation est favorable à la corruption et au népotisme. J’ai eu écho de la complainte de plusieurs candidats selon lesquels il faut parfois débourser de l’argent, entre 5 000  et 10 000 francs CFA, pour «être aidé» dans l’accomplissement de cette démarche.

 

Cher cousin, si  d’aventure ce qui me revient est vérifié, c’est déplorable, très déplorable, et il y a à désespérer de notre… justice. Et ceux qui s’adonnent à cette pratique n’honorent pas la justice, qui est une institution censée être équitable avec tous les citoyens.

 

Quand avant même de prendre part au concours un candidat est obligé de soudoyer des gens pour déposer son dossier, c’est comme s’il accomplissait une sorte de péché originel avant d’entrer dans la vie professionnelle. Et ce n’est pas évident qu’une telle personne entende le message contre la corruption de la chaîne judiciaire.

 

On aurait vraiment pu éviter pareille situation si on avait décentralisé les lieux de dépôt des dossiers au moins dans les 13 chefs-lieux de régions ou alors permis que tout candidat puisse utiliser l’internet pour déposer son dossier. Je ne sais pas si c’est un manque d’imagination ou de moyens qui fait que l’Etat a décidé de tout concentrer dans la capitale, mais ce qui est certain, c’est que ce n’était pas du tout la meilleure solution.

 

 

 

Cher Wambi, bientôt les élèves vont reprendre le chemin de l’école. La rentrée administrative est programmée pour le lundi 16 septembre 2019. Mais cela a lieu dans un contexte où les syndicats de l’éducation et leurs ministères de tutelle sont loin de fumer le calumet de la paix ; la principale pomme de discorde étant la question des affectations, le redéploiement du surplus d’enseignants des écoles excédentaires vers celles en déficit chronique. L’Etat, on se rappelle, avait fait cas d’une pléthore de 18 000 enseignants par rapport au nombre de classes opérationnelles.

 

Pour mettre en œuvre ce redéploiement, les autorités ministérielles avaient mis en place dans différentes provinces un Secrétariat technique relatif aux affectations pour nécessité de service à titre exceptionnel des personnels des ministères en charge de l’éducation. Si les syndicats ont vite claqué la porte en quittant ce Secrétariat, les travaux, eux, se sont poursuivis et à ce jour, les différentes conclusions sont transmises aux autorités.

 

Le gouvernement n’a pas encore communiqué sur ces conclusions, mais les syndicats, eux, répètent à qui veut l’entendre, que ces affectations n’ont pas pour objectif de rationaliser la gestion des effectifs mais de «réprimer les enseignants et d’éviter les recrutements dans l’enseignement».

 

Hier, j’ai pu m’entretenir avec un syndicaliste du post-primaire qui m’a assuré que les travaux du Secrétariat, au niveau du Centre, dans un premier temps, ont désigné un peu plus de 200 personnes à redéployer. Mais suite au sit-in observé par les enseignants, «la liste est passée à 190 puis à 97 noms». Toutefois, les enseignants n’en démordent pas, puisqu’ils ont prévu de tenir ce vendredi un sit-in au gouvernorat de la région du Centre pour obtenir l’annulation des affectations.

 

Mon interlocuteur m’a informé que dans la région de l’Est, par exemple, « le redéploiement n’a touché que les enseignants des écoles fermées à cause du terrorisme ». Pour lui, ce n’est pas un bon signal que l’Etat envoie car cette attitude est assimilable à la fin de l’école dans ces zones.

 

Mais, cher cousin, j’ai pu consulter les rapports d’un certain nombre de Secrétariats techniques provinciaux et j’ai été étonné par le nombre dérisoire de personnes proposées pour le redéploiement, notamment au post-primaire et au secondaire, le nombre des affectations variant entre une et une dizaine dans certaines provinces. On est donc loin, très loin du compte.

 

J’espère que le gouvernement fera son propre bilan pour nous situer sur les résultats du Secrétariat technique national relatif aux affectations pour nécessité de service à titre exceptionnel des personnels des ministères en charge de l’Education. Mais avec une rentrée des classes programmée dans une quinzaine de jours, il est à craindre que l’horizon soit sombre pour l’école burkinabè.

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- Des prisonniers décrits comme des terroristes se sont évadés du commissariat de police de Bogodogo. C’est la révélation faite par notre confrère des Editions «Le Pays», qui précise toutefois que ses démarches pour vérifier l’information au niveau de la police nationale n’ont rien donné.

 

Nous sommes allés à la poursuite du lièvre ainsi levé, comme on le dit dans le jargon de la presse, et une source sécuritaire nous a confirmé la stupéfiante information ; c’est même là un doux euphémisme.

 

Certes, partout dans le monde, il arrive parfois que des détenus parviennent à se faire la malle malgré les dispositifs de surveillance sophistiqués. Mais que dans le contexte sécuritaire qui est aujourd’hui celui de notre pays, marqué par la récurrence des attaques des groupes armés, des prisonniers terroristes ou décrits comme tels arrivent à déjouer la vigilance des matons,  en voilà qui rassure les populations.

 

Y aurait-il une espèce de dilettantisme dans la garde des grands criminels ? La question mérite d’être posée quand on sait qu’au mois de juillet dernier, un terroriste, décrit comme dangereux par la gendarmerie, était lui aussi parvenu, malgré sa jambe amputée, à faire la nique aux éléments qui le surveillaient dans son lit d’hôpital, avant d’être retrouvé quelques jours plus tard. 

 

 

 

- L’approche des grandes échéances électorales rime chez nous avec ouverture du mercato politique, où les regroupements se font et se défont. Ainsi, l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR), dirigée par le conseiller spécial du président du Faso chargé du secteur privé, Adama Kanazoé, rejoint la galaxie sankariste. C’est en tous cas ce qui ressort du communiqué de presse ci-après.

 

« Le Front progressiste sankariste (FPS) a tenu le mercredi 11 septembre 2019 une réunion en séance extraordinaire sous la présidence de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président du FPS. Le Front a délibéré sur les dossiers  inscrits à son ordre du jour et pris des décisions.

 

Premièrement, les réflexions ont porté sur  la relance des activités du Front. A ce niveau, les parties prenantes se sont engagées résolument à fédérer leurs énergies pour la redynamisation de la structure dont le serment est  «d'être aux côtés du peuple burkinabè pour le triomphe de l'alternative sankariste». Ainsi, le FPS a décidé de l’organisation d’une conférence de presse le 2 octobre prochain pour informer l’opinion de ses  activités futures. Aussi, à l’unisson, les partis politiques membres du FPS ont décidé de commémorer en rangs serrés le 32e anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Sankara, le 15 octobre 2019. Un congrès unitaire a également été convoqué pour novembre prochain.

 

Deuxièmement, les membres fondateurs du FPS ont examiné la demande d’adhésion de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR). Séance tenante, les textes fondamentaux ont été présentés et remis au président de l’AJIR, Adama Kanazoé et sa délégation, venus pour la circonstance.

 

Troisièmement, à l’unanimité, le Bureau exécutif a décidé d’entériner la demande d’adhésion de l’AJIR.

 

En divers, les échanges ont porté sur la situation sécuritaire. Une minute de silence a été demandée à  la mémoire de toutes les victimes des attaques terroristes.

 

Enfin, en rappel, le FPS est un regroupement de partis ou de formations politiques progressistes d’obédience sankariste né en octobre 2014 et composé  de l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS), de la Convention nationale révolutionnaire/ Mouvement Sankariste (CNR/MS) et du Front des forces sociales (FFS) et désormais de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR)».

 

 

 

                                                            Fait à Ouagadougou, le 12/09/2019

 

 

 

Le président du FPS

 

Me Bénéwendé Stanislas Sankara

 

 

 

- Les contrôles ont beau se multiplier, il se trouve toujours de petits malins qui passent entre les mailles du filet en matière  de production et de commercialisation d’eaux minérales. Tenez ! Elle est vendue à 50 FCFA le sachet de 500 ml  et présentée comme une eau naturelle de source. Mais  de source, il n’en est absolument rien au regard de ce qu’y décèle le consommateur averti. En effet, sur le sachet plastique qui sert d’emballage, on lit : « EAU NATUREL DE SOURCE TRAITE EN  VU A CONSERVER A L’ABRIS DU SOLEIL ».

 

Et ce n’est pas tout ! L’indication de la date  de péremption n’est autre que  des contacts téléphoniques. Autant dire des numéros utiles pour les ministères de la Santé et du Commerce, qui doivent s’en saisir pour remonter à la source de cette arnaque.

 

.  La date butoir pour les vignettes automobiles ou Taxe sur les véhicules à moteur (TVM), c’est le 30 septembre 2019n. Une situation qui met à nu les insuffisances au niveau de certaines directions fiscales, comme celle de Boulmiougou  parmi tant d’autres, où avoir le précieux sésame est une véritable gageure. La preuve, certains se retrouvent devant les locaux au petit matin et n’en repartent que les guichets fermés sans pour autant avoir obtenu gain de cause. La raison, une connexion capricieuse, pour ne pas dire défaillante, selon des agents. Certes tout citoyen est assujetti au civisme fiscal. Mais encore faut-il que l’Etat crée les conditions pour que le contribuable puisse s’acquitter de ses obligations dans le temps échu. Et ce n’est pas évident pour ce qui est de la TVM. A moins qu’une nouvelle échéance ne lui soit accordée.

 

 

 

- Classer les établissements d’enseignement par ordre de mérite, tout le monde s’en accommode. Pour autant, cette hiérarchisation est-elle fondée sur des critères incontestables ?

 

C’est la question que se pose ce parent d’un nouveau bachelier à la veille de la rentrée académique 2019-2020.

 

Lisez plutôt.

 

« Le classement des établissements opéré par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation me laisse sur ma faim. En effet, le classement nous cite les établissements en donnant leur qualité : Très bonne, bonne, Assez bonne, Moyenne, Mauvaise, Très mauvaise.

 

Quand un établissement est dans la catégorie Très bonne, qu’est-ce que cela signifie exactement ?

 

La question se pose car nous voyons sur le terrain des établissements qui ont plusieurs formations : Economie générale, Gestion, Droit, Médecine...

 

Le ministère veut-il nous faire croire que toutes les formations de cet établissement sont très bonnes ?

 

Si oui, nous pensons que cela n'est pas vrai car ce n'est pas ce qu'on constate sur le terrain.

 

De même, l'établissement classé dans la catégorie assez bonne ou mauvaise a-t-il toutes ses formations qui sont assez bonnes ou mauvaises ?

 

Sur le terrain, on observe des contradictions par rapport aux différents classements. En effet, il y a des établissements qui ont une certaine réputation par rapport à la prestation de leurs étudiants qu'on suit à la télévision lors des compétitions et on les retrouve mal classés. Pourquoi cela ?

 

Le ministère ne peut-il pas classer les établissements par formation ?

 

Exemple : en gestion, quels établissements sont dans la catégorie Très bonne ou Bonne et quels établissements sont dans la catégorie Mauvaise ou très Mauvaise ?

 

Par ailleurs, de nombreux critères (la pédagogie, l'administration, les infrastructures...) avec certainement des pondérations ont été utilisés par le ministère pour noter les établissements. Il serait intéressant que les formations soient comparées entre elles et qu'on les classe d'abord par critère (par exemple le premier en pédagogie) avant le classement définitif.

 

La classification actuelle ne nous guide pas dans le choix des établissements pour nos enfants. Elle peut même nous tromper.

 

Je serais content que le ministère réponde à ces questions ». 

 

 

 

Un parent de nouveau bachelier

 

Lassana Nignan

 

 Enseignant

 

78 38 32 59 ou 70 72 13 74

 

 

 

- Décès, à l’âge de 96 ans,  de la mère de Boureima Jérémie Sigué, fondateur des  Editions « Le Pays » et membre fondateur de la SEP. Décès survenu le dimanche 8 septembre dernier dans son village, Kalo province du Yatenga. Le doua aura lieu le dimanche 15 septembre audit village. Nos sincères condoléances à notre confrère et à toute la famille de la disparue.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 15 septembre 2019 18:13

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