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Lutte contre l’insécurité et la pauvreté : Le lait local comme facteur de résilience

L’évènement « 72h du lait local » est à sa 5e édition. Une édition qui a débuté le jeudi 24 octobre 2019 à Ouagadougou sous le thème : « Un pastoralisme résilient pour du lait local : une réponse à l’insécurité et un facteur de développement durable » pour promouvoir et valoriser le lait local.

 

C’est dans une ambiance bonne à vivre que s’est passée la cérémonie d’ouverture de la 5e édition des 72h du lait local. Et qui mieux que l’artiste chanteur Dicko Fils pour mettre debout toutes les personnes présentes, y compris les plus hautes autorités. Placés sous le thème : « Un pastoralisme résilient pour du lait local : une réponse à l’insécurité et un facteur de développement durable », ces trois jours seront mis à contribution  pour les acteurs de la filière lait, à quelque niveau qu’ils soient, pour apporter leur touche à travers des colloques, des expositions et des formations  au renforcement de  la résilience des pasteurs et agropasteurs en vue de garantir la continuité de la production, de la transformation et de la consommation de cet aliment  dans un contexte  d’insécurité des biens et des personnes. Initiées par l’Union nationale des mini laiteries et des producteurs du lait au Burkina (UMPL/B), qui compte 63 laiteries dans les 13 régions du Burkina, les 72h du lait local constituent pour Adama Ibrahim Diallo, président de ladite union, une occasion d’asseoir les bases du développement du secteur laitier puisque, dit-il, « le lait est un puissant levier de lutte contre la pauvreté ». De plus, le lait est un secteur qui assure l’employabilité des jeunes et des femmes, donc un moyen de lutte contre le chômage. Chose qui leur permettra toutefois, à en croire le président de l’UMPL/B de disposer de ressources monétaires substantielles.

Egalement d’avis avec l’importance qu’a le lait local qui plus est n’est plus à démontrer, l’émir de Baraboulé a invité les gens à le considérer comme de « l’or ». Par conséquent, cet aliment est, a-t-il dit, à suivre et à poursuivre.

« Tout lait n’est pas un vrai lait », a fait remarquer Hindatou Amadou, coordonnatrice de la campagne« mon lait est local ». En d’autres termes, il y a, selon elle, des sous-laits. Et pour cette raison, l’une des missions de la structure « mon lait est local » est de se battre afin que ces sous-laits ne fassent plus partie de la classe des vrais laits. Néanmoins, elle pense que les consommateurs peuvent faire des choix raisonnés en ayant  suffisamment d’informations sur ce qui est qualifié de  bonne qualité, notamment le lait local.

Pour sa part, Léon Badiara, qui représentait le ministre des Ressources animales et halieutiques, a invité tous les acteurs à œuvrer  à la promotion de la filière lait qui passe, à son sens, par la nécessité de relever les défis y liés. Il a, par la suite, affirmé l’engagement de soutenir le développement du lait local à travers des formations, des appuis financiers et en assurant un cadre  sécurisé pour le bon déroulement des  activités liées au lait local.

 

Roukiétou Soma

(Stagiaire)

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