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Massacres populations civiles : Ils sont même pas garçons, ces terroristes !

 

Encore un massacre de masse en l’espace d’un mois.

 

Après Arbinda le 24 décembre 2019, où les terroristes ont froidement assassiné 35 personnes dont 31 femmes, ce sont les villages d’Alamou et de Nagraogo, respectivement situés à 7 et à 15 kilomètres de Barsalogho, qui ont été le théâtre  d’une véritable boucherie : en effet, alors que le marché local de Nagraogo battait son plein, de sinistres individus armés y ont fait irruption et tiré dans le tas sur tout ce qui bougeait. Bilan : 32 morts. Et comme si cette barbarie sans nom ne suffisait pas à assouvir leur haine de l’humain, ils ont incendié hangars, étals et corps des victimes.

 

 

 

A Alamou où ils se rendus après, ce sont quatre autres personnes qui ont été fauchées par les balles assassines de ces hordes terroristes.

 

Mais selon de sources locales, le nombre de personnes tuées ce lundi 20 janvier 2020 serait de plus d’une cinquantaine.

 

Qu’importe le chiffre qui se rapproche de la réalité, pour sûr, c’est une tragédie qui pousse à s’interroger sur les visées de ces fameux individus armés non identifiés.  

 

Car, en quoi liquider lâchement des populations civiles aux mains nues relève-t-il d’un quelconque haut fait de djihad, si tant est que la sinistre cause qui sous-tend ces tueries de masse procède de la guerre sainte ?

 

Il y a même une forme de lâcheté dans cette entreprise sanguinaire où de robustes garçons enguenillés bousillent à cœur joie femmes, enfants et vieillards sans la moindre défense.  

 

On peut encore comprendre qu’ils s’en prennent à armes égales à leurs « camarades garçons » en tenue, mais s’adonner à la bestialité comme ce fut le cas à Alamou, à Nagraogo et, bien avant cela, à Arbinda, est d’une pleutrerie inqualifiable.

 

C’est à se demander si, poussées dans leurs derniers retranchements par nos Forces de défense et de sécurité, qui sont montées en puissance, ces forces du Mal n’ont pas opté pour la tactique de la terre brûlée, signe qu’elles sont aux abois et, ne sachant plus quoi faire, sont devenues plus bestiales et méchantes que d’habitude.

 

Mais de là à penser que le glas a commencé à sonner pour cette racaille sans foi ni loi, c’est pousser loin l’optimisme.

 

Mais une chose est claire, ces massacres à l’aveuglette trahissent cette peur panique qui s’est emparée de ces hordes maléfiques avides  de sang de victimes innocentes.

 

 

Alain Saint Robespierre

Dernière modification lemercredi, 22 janvier 2020 18:24

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