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Bitumage voie de contournement Nord-Sud : «Un taux d’exécution de 41% »

 

Lancés le 30 octobre 2018, les travaux de bitumage de la voie de contournement Nord-Sud de la ville de Ouagadougou  ont débuté le 4 octobre 2019 pour un délai d’exécution de 36 mois, soit 3 ans hors période de pluies. 8 mois après le démarrage des travaux, le Premier ministre, avec à ses côtés le ministre des Infrastructures, est allé le 3 juin 2020 constater de visu  l’évolution du chantier sur l’axe Loumbila-Gampéla. Sur l’ensemble du tronçon, le volume global d’exécution est de 41% pour un temps de consommation de 22%.

 

 

 

Les travaux de bitumage de la voie de contournement Nord-Sud de la ville de Ouagadougou vont bon train. A la date du 3 juin 2020, le taux d’exécution desdits travaux est de 41% pour un temps consommé de 22%. C’est ce qu’ont pu constater le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, et le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma. D’un coût global de 181 milliards de F CFA, les travaux de bitumage sont réalisés par l’entreprise EBOMAF dans le cadre d’un partenariat public-privé. La voie s’étend sur un linéaire de 125 km  et traverse trois régions, à savoir le Centre, le Centre-Sud et le Plateau central, et passe dans 6 communes rurales qui sont : Pabré, Komsilga, Koubri, Saaba, Saponé et Tanghin-Dassouri, ainsi que les arrondissements 4 et 8 de la ville de Ouagadougou.

 

Il s’agit d’un boulevard extensible de deux fois deux voies de 3,5 mètres, d’un terre-plein central de 10 mètres de largeur et d’une piste cyclable de 1,5 mètre en rase campagne. Le projet est subdivisé en deux sous-chantiers : le premier, c’est le contournement Sud, qui va de Gampèla, sur la RN4, jusqu’à la RN5, Koubri, et continue sur la RN6, route de Saponé, avant de rejoindre la RN1 à Yimdi, soit 58km ; le deuxième sous-chantier, le contournement Nord, va de Gampèla pour rejoindre Loumbila, la RN22, route de Pabré, la RN2, route de Ouahigouya, et qui rejoint Yimdi sur la RN1, soit 55 km.

 

Même si les travaux vont bon train, avec un taux d’exécution de 41% pour un délai consommé de 22%, cela ne se déroule pas sans anicroches. Selon le P-DG du groupe EBOMAF, Mahamadou Boukoungou, « ces difficultés sont liées à l’actualisation de l’étude exécution. L’étude date de 2008 pour une exécution en 2020. 12 ans se sont écoulés. Pendant la phase exécutoire, nous avons constaté une occupation anarchique de l’emprise, non seulement par les riverains mais aussi par des cimetières qui entraînent des coûts qui n’étaient pas prévus. Il y a aussi une insuffisance technique qui laisse entrevoir des sous-estimations de quantité », explique-t-il. Mais les obstacles ne se limitent pas à cela, fait-il remarquer. En effet, il y a aussi la lenteur du gouvernement dans le processus de dédommagement des personnes touchées par les travaux de bitumage. A ce sujet, le PM a indiqué qu’il est important qu’au niveau du gouvernement, ils réfléchissent afin d’y apporter des réponses pour éviter que ces difficultés empêchent l’entreprise d’aller au bout de ses travaux.  Un point de vue partagé par le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma, qui rassure le groupe EBOMAF en ces termes : « Nous allons entrer en concertation avec le ministère des Finances. Et ensemble, nous allons apporter des solutions aux problèmes du dédommagement des personnes affectées par ce projet qui continuent de bloquer l’avancée des  travaux ».

 

Malgré les difficultés rencontrées, les travaux progressent bien. De quoi réjouir le Premier ministre : « J’ai la grande satisfaction de constater que le travail avance au-delà de nos préoccupations. Je félicite l’entreprise pour la qualité du travail réalisé, surtout pour le fait que l’entreprise avance très bien malgré les difficultés », a-t-il dit. Un sentiment partagé par le ministre Eric Bougouma, qui renchérit: « Nous sommes fier de cet ouvrage qui est en train d’avancer. Nous souhaitons que ces travaux continuent d’avancer pour que Ouagadougou soit de plus en plus désengorgée ».

 

Profitant de cette visite terrain,  le P-DG du groupe EBOMAF, Mahamadou Bounkoungou, a une fois de plus rassuré le chef du gouvernement sur la qualité de l’ouvrage qui leur sera livré. « En tant qu’EBOMAF, nous sommes appelés à vous livrer un ouvrage de qualité irréprochable qui aura une durée de vie supérieure à 30 ans »,  a-t-il déclaré.

 

Comme sur tout chantier, les accidents du travail ne manquent pas et peuvent survenir à tout moment. Le PM a  donc exhorté les entreprises  à veiller à la sécurité de leurs travailleurs. « Je souhaite que les entreprises qui travaillent sur les différents chantiers dans notre pays prennent des dispositions pour assurer la sécurité des travailleurs. C’est extrêmement important de s’assurer que des accidents ne surviennent pas sur nos différents chantiers », a-t-il déclaré.

 

Rabiatou Congo

Stagiaire

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