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UPC : que se passe-t-il dans la tanière du Lion ?

 

 

Cher Wambi,

 

 

C’est sous un ciel toujours couvert et au lendemain d’une grosse frayeur que je t’écris la présente lettre. En effet, toute la journée du mercredi 15 juillet,  une grande pluie (63,8 mm d’eau recueillie à Ouagadougou-Aérodrome) s’est abattue sur Ouagadougou, au point de rappeler au mauvais souvenir des Ouagalais la pluie diluvienne du 1er-Septembre. Mais fort heureusement, les dégâts ont été autrement moins énormes. 

 

Selon le dernier relevé pluviométrique hebdomadaire de l’ASECNA, cette même flotte a touché plusieurs autres localités du pays. 

 

A présent, prends connaissance des quantités d’eau enregistrées durant la période allant du  jeudi 9 au mercredi 15 juillet 2020 :

 

Dori : 147,3 mm ; Ouahigouya : 66,1 mm ; Ouagadougou-Aéro : 121,1 mm ; Dédougou : 116,1 mm ; Fada N’Gourma : 28,6 mm ; Bobo-Dioulasso : 54,1 mm, Boromo : 111,2 mm ; Pô : 114,4 mm, Gaoua : 32,5 mm, Bogandé : 178,5 mm.

 

Cher Wambi, comme tu l’as sans nul doute appris à travers les médias, l’actualité politique nationale est actuellement marquée par la polémique sur le report des prochaines législatives, initialement prévues pour le 22 novembre 2020, c’est-à-dire le même jour que la présidentielle.

 

En effet, au terme d’une tournée dans les cinq régions les plus touchées par le terrorisme qui lui ont permis de prendre toute la mesure de la crise sécuritaire, de recueillir les préoccupations de l’heure des populations locales et de constater le faible niveau d’enrôlement des électeurs, l’Assemblée nationale a proposé le report d’une année des législatives.

 

Cette recommandation, adoptée à l’unanimité des députés réunis en plénière le lundi 6 juillet dernier, a été transmise deux jours plus tard au Chef de l’Etat à qui revient le dernier mot.

 

Il n’en fallait pas plus pour que cette initiative parlementaire, pourtant prévue par la Constitution en son article 81, suscite  la vive réprobation d’une partie de la classe politique.

 

Cher cousin, bien que la proposition ait été approuvée par tous les députés, tous bords confondus, elle est restée en travers de la gorge des chefs des principaux partis. A commencer par le MPP, parti au pouvoir, où Simon Compaoré, bras dessus bras dessous avec le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, a fait feu de tout bois pour faire rejeter la recommandation.

 

C’est donc dire, cher Wambi, l’état délétère de l’atmosphère qui règne actuellement entre les élus MPP et la direction du parti.

 

Mais à ce que j’ai appris, si du côté du MPP, les députés ont su faire preuve de retenue face aux « agitations intempestives » de Simon, il n’en serait pas de même à l’UPC, où un vent de défiance menace la cohésion d’ensemble.

 

En effet, au cours d’une rencontre tenue ces derniers jours, les députés UPC qui ont donné leur caution à l’éventuel report des législatives se sont insurgés contre l’attitude de certains responsables du parti. Ils reprochent notamment à Zeph de vouloir les « diaboliser » sans avoir pris la peine de les entendre auparavant. S’achemine-t-on vers une nouvelle crise dans la tanière du « Lion » à quelque quatre mois du scrutin présentiel ?   

 

Selon une source digne de foi, les protagonistes internes devaient se retrouver de nouveau hier dans la soirée. De quoi accouchera cette réunion entre Zeph, vent debout contre toute idée de prorogation des législatives, et les députés qui n’entendent pas se faire « infantiliser » en se parjurant au nom d’une certaine discipline du parti ?

 

Sans doute on en saura davantage avec la conférence de presse du groupe parlementaire prévue pour ce soir à partir de 15 heures.

 

Comme on le voit, aussi bien du côté de l’opposition que de celui de la majorité, la recommandation de l’Assemblée nationale aura sans doute des répercussions sur la cohésion  dans les troupes.

 

Cher Wambi, j’ai vu circuler ces derniers jours une copie d’une « requête afin d’être autorisé à assigner en référé » émanant de Mahamadi Lamine Kouanda à l’encontre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Par cette action, le requérant entend utiliser la voie judiciaire pour recouvrer une créance de 75 millions de nos francs que l’ancien parti au pouvoir doit lui régler.

 

Le plaignant aurait avancé cet argent pour financer la campagne électorale de son parti en 2015. Mais depuis, il peinerait à se faire rembourser malgré la reconnaissance de la créance par Achille Tapsoba, alors président par intérim de l’ancien parti au pouvoir, et Juliette Bonkoungou qui occupait le poste de directrice de la campagne législative du CDP en 2015.

 

Cinq ans après les faits, Kouanda  en a donc saisi le président du tribunal de grande instance de Ouagadougou le mardi 07 juillet 2020. Son objectif est que la justice contraigne le parti de Blaise Compaoré à lui rembourser ses 75 briques.

 

Cher cousin, à moins que le parti de l’épi et de la daba s’exécute, inexorablement, il se retrouvera au prétoire avec un de ses militants emblématiques. Je n’ai pas encore la suite de cette procédure et voilà que j’apprends encore que le même Mahamadi Lamine Kouanda et huit autres sont à l’origine d’une autre assignation mais cette fois en annulation de procès-verbal de délibération.

 

En fait, cher Wambi, tu te rappelles que dans la perspective de la présidentielle du 22 novembre prochain, le CDP avait entamé le processus de désignation de son candidat et que cela a abouti à l’officialisation d’Eddie Komboïgo comme candidat de ce parti. Si tu t’en souviens, le dossier de Kouanda avait été rejeté, car incomplet. Mais aujourd’hui, il a décidé de saisir la justice pour faire annuler la délibération ayant consacré la désignation d’Eddie Komboïgo. Pour ce faire, il table sur deux arguments principaux :

 

le premier est ce qu’il appelle la violation de la directive portant condition d’organisation. Pour les plaignants, le collège de proposition des candidats a excédé ses pouvoirs en rejetant le dossier de Kouanda pour défaut de casier judiciaire et de certificat de nationalité alors que la directive préciserait, selon eux, que « le dossier de candidature peut être ultérieurement complété » ;

 

le second argument invoqué, c’est la violation des mesures de lutte contre la covid19. Kouanda et ses coplaignants soutiennent que le collège électoral qui devait désigner le candidat du CDP comptait 157 membres et que, de ce fait, en réunissant tout ce beau monde en un seul lieu, la mesure gouvernementale interdisant le rassemblement de plus de 50 personnes a été violée.

 

C’est au regard de tous ces arguments que les requérants demandent à la justice de déclarer nul le procès-verbal de délibération pour la désignation du candidat du CDP à l’élection présidentielle de 2020.

 

Comme tu le constates, cher cousin, c’est le combat politique qui continue au prétoire. Et ces épisodes judiciaires apparaissent justement au moment où une guerre épistolaire fait rage entre les partisans du président du parti et ceux qui roulent pour Kadré Désiré Ouédraogo.

 

Mais au rythme où ça va, immanquablement cela pourrait pourrir la campagne d’Eddie Komboïgo qui devrait être investi le dimanche 26 juillet prochain. En effet, cher Wambi, j’ai appris que le Bureau exécutif national (BEN) doit se réunir ce samedi 18 juillet. Toujours ce même samedi, une autre rencontre, plus élargie celle-là, du Bureau politique national (BPN) aura lieu, et c’est alors que sera convoqué le congrès d’investiture du candidat du parti à la présidentielle du 22 novembre 2020.

 

Cher Wambi, il y a un rebondissement dans le dossier Dabo Boukari du nom de cet étudiant en 7e année de médecine assassiné en 1990 : ce jeudi 16 juillet 2020, la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Ouagadougou a annulé, pour violation des droits de la défense, l’ordonnance rendue par le juge d’instruction contre le général Gilbert Diendéré, le colonel Mamadou Bamba et autres poursuivis dans le cadre de l’affaire Dabo Boukari.

 

Pour la chambre d’accusation, le juge d’instruction a eu tort de ne pas statuer sur l’exception de prescription soulevée par la défense. Or, le juge d’instruction est tenu de se prononcer sur tous les points soulevés devant lui par les parties. A cause de cette omission, volontaire ou non, du magistrat instructeur, l’ordonnance qui renvoyait les accusés aux assises a été annulée.

 

A présent, cher cousin, le dossier est renvoyé à l’instruction une nouvelle fois. Et cette fois, les accusés ont bon espoir que l’affaire sera déclarée prescrite puisque l’assassinat a eu lieu en mai 1990 et que la prescription devait intervenir dix ans plus tard, soit en mai 2000. A moins que leurs espoirs soient douchés lors de cette nouvelle instruction.

 

Affaire à suivre…

 

Cher Wambi, dans sa livraison du lundi 13 juillet 2020, le journal de ton oncle Nakibeuogo faisait état d’une attaque contre le véhicule du président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano. L’incident, survenu dimanche dernier, s’est déroulé entre Kantchari et Boudiéri, localités situées dans la région de l’Est.

 

En effet, alors que le patron du CSC était de retour ce jour-là de son village, Tambaga, sa voiture a sauté sur un engin explosif avant d’être la cible de tirs nourris de la part de terroristes ; fort heureusement, les quatre occupants du véhicule sont sortis indemnes de cette « attaque complexe ». Héliporté à Fada, il a pu, le lendemain, présider le lancement des activités de son institution concernant les élections dans la région de l’Est et assister à l’ouverture des  journées communales du dialogue intercommunautaire de Fada.

 

Mathias Tankoano a-t-il échappé à une tentative d’assassinat ciblé ?

 

La question mérite d’être posée, cher cousin, quand on sait que seule sa 4X4 a été visée alors que le reste de l’escorte, constituée de trois véhicules et de six motos de l’armée, a été épargné.

 

A quatre mois des élections, les terroristes auraient voulu donner un coup de semonce qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Surtout que « le miraculé » de Tambaga séjournait à Fada dans le cadre du double scrutin prévu pour le 22 novembre prochain.

 

A présent, cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

Demain 18 juillet 2020 à 9h 30, aura lieu dans la salle de réunion de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), sise à la grande mosquée de Ouagadougou, une réunion extraordinaire. Cette rencontre, ouverte à tout membre du Bureau exécutif permanent sortant, aura à son ordre du jour la fixation de la date et du lieu du congrès ordinaire, des informations ainsi que des divers. Ce sera peut-être le début de la fin d’une crise qui ronge l’instance dirigeante de cette association depuis maintenant trois années.

 

En effet, las de composer avec le président sortant, El hadj Abdoul Rasmané Sana, accusé, entre autres, de travailler en cavalier solitaire et de ne pas tenir de réunions du Bureau pour traiter des affaires de la structure, un groupe mené par le cheikh Mahamoudou Bandé avait tenu une Assemblée générale extraordinaire à Bobo-Dioulasso en fin octobre 2019 dans le but d’installer un nouveau Bureau piloté par el hadj Oumarou Kouanda. Mais il n’en est rien de ces accusations selon le président sortant pour qui cette guéguerre est due « tout simplement à la pauvreté ». En tous les cas, osons espérer que les deux camps pourront enfin fumer le calumet de la paix au sortir de cette rencontre, renouer avec un bureau unique  consacrant la fin de cette querelle de minarets qui n’a que trop duré.  

 

 

 

Tant bien que mal, les épreuves du Certificat d’études primaires et du Brevet d’études du premier cycle du secondaire (BEPC) ont débuté le 14 juillet 2020 et sont en train de s’achever. Dans quelques jours les résultats seront connus. Ces examens se déroulent dans un contexte particulier marqué par la pandémie de covid19 qui a entièrement bouleversé le calendrier scolaire. Cette pandémie a permis l’avènement de la génération Ouaro comme on l’entend souvent en ville, avec des élèves, notamment au primaire, qui passent en classe supérieure même avec des notes très minables. Du coup on imagine la galère des enseignants à la rentrée, obligés qu’ils seront de faire le programme de deux années dans une seule. Pour illustrer notre propos, il faut savoir qu’il y a des classes qui n’ont eu de maître qu’au second trimestre de l’année scolaire. C’est ainsi qu’un enseignant de la classe du CP1 d’un village du Burkina disait n’être qu’au chiffre 4 en calcul et que pour ce qui est de la lecture, il en était encore à « Bébé lève la tête » lorsque les écoles ont été fermées. Qui connait le programme de lecture au CP1 voit bien que ces élèves n’étaient qu’au début du livre de lecture. C’est dire qu’au CP2, il va falloir faire tout le CP1 avant de voir le programme normal de la classe. On savait déjà le niveau de l’éducation bas, mais avec cette pandémie et les décisions prises, il sera encore plus bas. Il n’y a pas de doute dessus.

 

 

 

C’est tranché, c’est finalement le tribunal de grande instance de Diébougou, dans la Bougouriba, qui va instruire le dossier des audios du maire de Ouagadougou, Armand Béouindé. La chambre criminelle de la Cour de cassation en a ainsi décidé. 

 

Comme on le sait déjà, il s’agit d’un dossier d’une présumée tentative d’extorsion de 70 millions FCFA à l’édile de la capitale par le juge Narcisse Sawadogo et un intermédiaire, Alassane Bagagnan. En retour, ceux-ci lui faisaient miroiter le classement sans suite de la plainte qui le vise dans l’achat de 77 véhicules par la mairie de la capitale.

 

Comme la qualité de maire confère celle d’officier de police judiciaire, Armand Béouindé ne pouvait pas être jugé à Ouaga. Du coup il fallait trouver une autre circonscription judiciaire pour instruire le dossier. Il en est de même du statut du magistrat Narcisse Sawadogo qui ne peut pas être jugé dans la capitale où il officiait.

 

Rendez-vous donc à Diébougou pour le dénouement de cette affaire qui a fait les choux gras de la presse et des réseaux sociaux dans la première quinzaine du mois de juin dernier.

 

 

 

Annoncés depuis au moins 5 ans, après moult communiqués et levées de fonds, les travaux de rénovation de la cathédrale de Bobo semblent   finalement pouvoir commencer. Le projet comprend non seulement la rénovation de l’édifice religieux mais également du presbytère ainsi que la reprise du mur d’enceinte du domaine de la cathédrale. Actuellement le presbytère est décoiffé pour les travaux. Les commerçants qui occupaient les échoppes le long des murs est et sud ont plié bagages. Mais curieusement, ceux qui ont adossé leurs kiosques côté nord sont toujours en place. Et cette présence empêche l’entrepreneur de commencer les travaux. Renseignement pris, il semble que ces commerçants, bien qu’invité à libérer les lieux depuis le début de l’année, n’entendent pas bouger. Ils estiment en effet avoir été placés là par la mairie et que seule l’autorité municipale pourrait les  en faire déguerpir. Pourtant, il semble que les autorisations d’installation qui leur avaient été données sont très claires puisqu’il y est question « d’autorisation d’installation précaire et provisoire ».

 

Il est temps que les différentes autorités compétentes jouent leur partition et que la municipalité, le maire en tête, entre dans la danse pour que ce couac n’entraîne pas des retards dans l’exécution du projet de rénovation de cette bâtisse religieuse dont l’architecture fait indéniablement partie de la carte postale de la ville de Sya.

 

 

 

Après la pluie diluvienne du 14 au 15 juillet, plusieurs quartiers de Ouagadougou ont été envahis par les eaux. Du même coup, les réseaux sociaux ont été inondés d’images montrant un crocodile sorti du parc urbain Bangr-weogo pour se retrouver dans la rue. Certains écrits ont attribué le reptile à la famille des caïmans. Pas exact, nous a confié le directeur des Aménagements paysagers  et de la  Gestion des parcs, l’inspecteur général des Eaux et forêts Pascal Rouamba : à en  croire ce spécialiste en aménagement de la faune sauvage, il n’y a pas de caïman sur le continent, donc pas au Burkina. Le caïman, dit-il, se trouve dans la forêt amazonienne en Amérique latine. Néanmoins le Pays des hommes intègres compte une demi-dizaine d’espèces de crocodiles dont l’Osteolemus tetraspis, le Crocodylus cataphrctus et le Crocodylus niloticus qui est l’espèce la plus répandue.

 

Des explications qui valent bien leur pesant de précision tant chez les non-initiés, les noms des sauriens sont bien source de confusion.

 

 

 

Selon certaines informations, les personnes déplacées internes et les populations autochtones de certaines localités à grands défis sécuritaires des régions du Centre-Nord sont confrontées à des catastrophes humanitaire et sanitaire en raison de la recrudescence des attaques terroristes. La situation serait plus alarmante à Foubé, une bourgade de la commune rurale de Barsalogho dans la province du Sanmatenga, qui, en plus des autochtones, accueille plus de 20 000 personnes déplacées constituées en majorité de femmes et d’enfants venus de plusieurs localités d’Arbinda dans la province du Soum. Et cela, depuis l’attaque meurtrière perpétrée par les forces du Mal le 30 mai 2020 contre un convoi humanitaire sur l’axe Foubé-Barsalogho-centre. Cette attaque, on se rappelle, avait fait officiellement une quinzaine de décès dont 07 gendarmes, une cinquantaine de blessés, des portés disparus, et d’importants matériels avaient été emportés ou  saccagés. Les malheurs semblent se succéder chez les déplacés internes et leurs hôtes de Foubé ; en plus d’être coupés depuis plusieurs mois de Barsalogho et de Pensa, ceux-ci ont été victimes d’inondations suite à la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la matinée du mercredi 15 juillet dernier sur plusieurs localités du pays. De nombreux dégâts matériels ont été enregistrés suite à l’effondrement de leurs habitations.

 

La situation humanitaire et sanitaire serait également peu reluisante à Pensa, une autre commune du nord de la province du Sanmatenga. Selon des témoignages, des milliers de personnes déplacées internes et les populations hôtes qui sont rassemblées dans le chef-lieu de ladite commune sont, elles aussi, prises au piège des forces du Mal depuis les embuscades terroristes du 6 juillet 2020 qui ont fait une dizaine de morts, soit le maire Souleymane Zabré, 6 militaires et 3 volontaires pour la défense de la patrie (VDP). L’axe Pensa-Barsalogho étant impraticable en raison de l’insécurité, les populations de Pensa qui veulent se rendre à Kaya, chef-lieu de la province du Sanmantenga et de la région du Centre-Nord, pour s’approvisionner ou bénéficier de soins appropriés sont contraintes de faire un détour par le Namentenga en passant par les communes de Bouroum et de Tougouri. Et là après avoir traversé un cours d’eau à l’aide de pirogues dont le prix à payer par personne, qui variait auparavant entre 1000 et 2000F, est désormais fixé à 5000F. 

 

L’Etat et ses partenaires gagneraient à faire quelque chose urgemment pour sauver les milliers de déplacés internes et les populations hôtes des localités «piégées»  par les groupes armés terroristes. 

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

 

 

 

 

 

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