Menu

Relations entre populations et FDS : Un dialogue pour serrer les rangs

 

L’Association génération lumière, en collaboration avec le ministère de la Défense nationale  et des Anciens Combattants et l’Organisation internationale pour les migrants (OIM), a organisé une journée d’échanges et de réflexion dénommée « dialogue citoyen armée-Nation » le 16 octobre 2020 à Ouagadougou. Objectif : rapprocher les populations des forces de défense et de sécurité (FDS) afin qu’elles arrivent à se côtoyer sans aucune méfiance et à réduire la vulnérabilité de la population pour un développement durable et inclusif du Sahel.

 Face aux défis sécuritaires et de cohésion sociale auxquels le Burkina Faso est confronté ces dernières années, il est important de renforcer la confiance entre les acteurs nationaux dans la lutte contre le terrorisme et d’explorer les voies et moyens pour maintenir un dialogue permanent. Consciente de cela, la Génération lumière veut jouer sa partition et en faire son cheval de bataille. Pour cela, elle a organisé une journée de réflexion et d’échanges sur le thème « Armée-nation » afin de renforcer la communication et le dialogue civilo-militaire à l’effet de  raffermir la confiance mutuelle, nécessaire à toute collaboration. Les deux sous-thèmes, à savoir « Le lien Armée-nation : principes, contenu et champ d’application » et « Nation-armée : concours, synergie et efforts », permettront sans nul doute aux participants de comprendre et de connaître les intentions des FDS et de les accompagner dans leur quête de paix et de cohésion sociale.Le présent programme s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Appui à l’amélioration de la confiance entre l’Administration, les forces de défense et de sécurité et les populations dans le Nord et le Sahel au Burkina Faso », financé par le Fonds de consolidation des Nations unies pour la paix.

 

L’Association génération lumière, qui est apolitique et à but non lucratif, a été créée en juillet 2012 avec pour objectifs de contribuer à faire jaillir la lumière ainsi qu’à l’inclusion du développement et du vivre-ensemble. Son secrétaire exécutif a déclaré qu’il faut nécessairement une synergie d’actions entre armée et nation, car une nation qui fait corps avec son armée est plus à même de relever les défis qui sont les siens. « Grâce à la confiance et à un dialogue entre les civils, l’armée pourra remplir correctement ses fonctions afin de mettre en  sécurité  le peuple burkinabè ».

 

Pour le chef de mission de l’OIM, Aïssatou Guissé Kaspar, « nous parlons de consolidation de la paix, nous parlons de cohésion sociale, nous parlons de vivre-ensemble et, dans cette perspective, il est extrêmement important d’inclure les partenaires et d’être inclusif ». Elle a apprécié énormément l’activité, car les intentions se concrétisent et il y a un ouf de soulagement. Elle n’a pas manqué de dire que les actions posées sur le terrain sont satisfaisantes. « Il y a énormément de besoins mais il faut bien commencer quelque part », a-t-elle affirmé.

 

Elle a ajouté que ce genre d’activités est mené un peu partout sur le territoire.

 

Quant au représentant du ministre de la Défense nationale, le colonel major Ousmane Traoré, dans son allocution, il a dit que le ministre rassure de son engagement à exploiter les résultats mais qu’il est convaincu que la sécurité n’est pas seulement  l’affaire de la composante armée mais nécessite une union sacrée autour des FDS pour anéantir le terrorisme, aussi bien dans ses actions que dans son fondement. « Le programme Armée-nation au sein de son département s’est fixé, entre autres objectifs, de développer des activités visant à rapprocher davantage l’armée nationale et le peuple sous diverses formes »,  a-t-il indiqué.

 

Par ailleurs, Ousmane Traoré a remercié « génération lumière » pour son initiative et la pertinence du thème ainsi que le Système des Nations unies pour ses efforts multiformes en faveur de la paix et de la stabilité au Burkina Faso. A l’OIM, il a témoigné sa reconnaissance, car convaincu de la qualité des résultats des travaux qui, a-t-il assuré, seront examinés au sein du département de la Défense et pris en compte dans son approche du renforcement du lien armée/nation.

 

 

 

Félicité Zongo

 

Bela N. Ouédraogo (Stagiaire)

 

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut