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Réconciliation nationale : Zèph chez les évangéliques et les catholiques

 

Le ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, s’est rendu successivement le lundi 25 janvier 2021 au siège de la Fédération des églises et missions évangéliques et à l’Archevêché de Ouagadougou. Lors de cette tournée, il s’est agi non seulement de discuter de la réconciliation nationale avec les leaders de ces confessions mais aussi de solliciter leur accompagnement pour la réussite du processus de réconciliation.

 

 

 

 

Après la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), c’est le tour des leaders de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et de l’Eglise catholique de recevoir le ministre Zéphirin Diabré pour discuter de la question  de la réconciliation nationale. En effet, convaincu que la réconciliation nationale est une question transversale qui touche toutes les composantes de la société et pour s’assurer que le processus soit inclusif, Zéphirin Diabré a entrepris, depuis sa prise de fonction, une tournée de concertation avec les acteurs de la société civile et des représentants des différentes communautés religieuses de notre pays.

 

Au sortir de la rencontre avec le président de la FEME, le pasteur Henri Yé, ce dernier a confié que « la cohésion sociale ne pourra se faire que si nous nous écoutons, entendons et que si nous nous réconcilions ». C’est pourquoi, selon lui, la réconciliation nationale est une question fondamentale et se trouve au cœur même de tout ce nous avons à faire aujourd’hui. « Nous avons besoin aujourd’hui que tous les Burkinabè puissent s’asseoir ensemble pour discuter, se comprendre, se tolérer, se pardonner et se réconcilier pour un meilleur vivre- ensemble», a indiqué le pasteur Yé. A son avis, la FEME en tant que confession, a sa partition à jouer dans ce processus de réconciliation nationale à travers notamment la prière. Cette rencontre a été également l’occasion pour les responsables de la FEME de prodiguer des conseils au ministre Diabré pour la réussite de sa mission. « Nous avons donné quelques conseils au ministre pour mener à bien le processus. Nous lui avons demandé de prendre son courage à deux mains, de faire une large consultation, de s’entourer de beaucoup de conseillers et de toujours rechercher et dire la vérité », a conclu Henri Yé.

 

Quant au cardinal Philippe Ouédraogo, il a invité chaque Burkinabè à cultiver la tolérance et à reconnaitre l’autre comme son frère ou sa sœur pour un mieux vivre-ensemble. « Que chacun reconnaisse l’autre comme son frère au-delà des distinctions de toutes sortes. Que ce soit les religions, les ethnies, les conditions sociales, les options politiques, que nous soyons tous des frères et sœurs », a lancé Son Eminence. Outre les conseils et bénédictions, le cardinal a offert une œuvre du pape François intitulé «Tous Frères et Sœurs » à son visiteur du jour.

 

Pour sa part, le ministre d’Etat Zéphirin Diabré, dans le souci d’éviter une saturation médiatique, selon ses propres termes, n’a pas pipé mot au sortir de ces différentes visites, préférant renvoyer cela à sa visite chez le Moro Naaba, prévue ce mardi 26 janvier.

 

 

Tissa Koudougou (Stagiaire)

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