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Une Lettre pour Laye : Peines pédagogiques pour élèves vandales

 

Cher Wambi,

 

Le Burkina Faso  vient de rejoindre enfin le cercle des pays qui ont engagé une campagne de vaccination contre le Covid-19.

 

En effet, dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 mai 2021, une cargaison de 115 000 doses de vaccin AstraZeneca a atterri à l’aéroport international de Ouagadougou. Sitôt arrivées, sitôt administrées, puisque deux jours après, c’est-à-dire dès le mardi 2 juin, au centre médical urbain du secteur 52, quartier Patte d’oie, débutait l’opération de prévention de la pandémie dans notre pays.

 

 

Comme le dit l’adage bien connu « à tout seigneur tout honneur », c’est le ministre de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, qui a reçu la première inoculation du produit, comme l’a relaté le journal de ton oncle Nakibeuogo.

 

Cher cousin, comme tu le constates toi-même, 115 000 flacons pour une population de plus de 20 millions, ça peut paraître insignifiant. Mais ce n’est là qu’un premier lot en attendant bien d’autres vaccins qui arriveront bientôt.

 

Le début de la campagne de vaccination concerne un groupe cible bien précis, comme ce fut le cas d’ailleurs dans les autres pays. Chez nous, la priorité sera accordée au personnel de la santé, aux employés du système des Nations unies, aux personnes vivant avec des comorbidités, entends par-là toutes celles qui souffrent de maladies comme l’hypertension, le diabète, l’insuffisance rénale, et les candidats au pèlerinage à la Mecque.

 

Sur cette question des personnes éligibles à cette première phase de la vaccination, je me demande pourquoi n’avoir pas pris en compte le corps enseignant.  Particulièrement les karen-saam-damba comme M. Winde-Lassida de la classe du CE2 de l’école primaire publique de Laye dont la classe compte un effectif de plus de 70 élèves. Et pendant qu’on y est, les journalistes, qui sont appelés à aller partout, ne méritaient-ils pas de figure sur la liste de Charlemagne ?

 

Mais trêve de spéculation, pour te parler, cher Wambi, du mal dont souffre le vaccin dans bien de contrées africaines et dans une certaine mesure chez les Nassara.  Je veux parler de cette peur irrationnelle du vaccin anti-Covid et de tous ces préjugés qui l’entourent. Quand certains ne s’en méfient pas déraisonnablement pour ses effets secondaires jugés infimes par les scientifiques, d’autres le considèrent comme un produit visant à stériliser les populations africaines. Et pourtant, le vaccin a fini de prouver son efficacité, comme on peut le constater aux USA, en Europe et surtout en Israël où le Coronavirus est actuellement en net recul depuis l’apparition des premières fioles au point qu’on envisage là-bas l’abandon du port du masque par toutes les personnes vaccinées.

 

Alors, cher cousin, porte l’information, la bonne, partout au village surtout auprès de la dolotière kam-pugdba dont le cabaret ne désemplit pas et d’où partent souvent les rumeurs.

 

 

 

Cher Wambi, comme tu l’as sans doute appris à travers les colonnes du journal  de ton oncle Nakibeuogo, Assimi Kouanda, ancien patron du CDP, est décédé le mardi 1er juin dernier dans une clinique  d’Abidjan dans sa 65e année.  L’ancien directeur de cabinet de Blaise Compaoré, qui a choisi le chemin de l’exil comme son mentor à la suite de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, a été victime d’un malaise cardiaque. Et depuis qu’il a franchi la frontière, il n’a plus jamais remis les pieds au Burkina Faso où sa résidence avait été incendiée par les insurgés et où l’attendait la justice à l’instar de tous les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré.

 

Sera, sera pas rapatrié ? C’est la question que nombre de Burkinabè se posent au sujet du corps depuis l’annonce de la disparition de cet universitaire, historien de formation et spécialisé en islamologie.

 

Alors, cher cousin, selon ce que j’ai appris d’une source émanant de la famille politique du défunt, les formalités du transfert sont actuellement en cours et en principe à la fin de cette semaine le corps arrivera à l’aéroport de Ouagadougou.

 

D’après une autre source digne de foi, le gouvernement  a pris contact avec l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire afin de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter les modalités   de transfert de la dépouille. Et le président, Roch Marc Christian Kaboré, aurait instruit son directeur de cabinet de suivre particulièrement le dossier.

 

 

 

Cher Wambi, le 17 mai 2021 dans le cadre des manifestations contre les réformes annoncées du BEPC et du baccalauréat, des élèves ont violé le bureau et le secrétariat du proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou. Outre le matériel informatique qu’ils avaient détruit ou emporté, les croquants avaient également vandalisé le véhicule de leur chef d’établissement. L’emblématique lycée Zinda est fermé depuis lors. Une fermeture justifiée par le gouvernement qui a invoqué « des raisons d’ordre public mais aussi pratiques, car les archives et les documents didactiques ont été détruits » par les manifestants.

 

Deux semaines après les faits, 9 élèves qui avaient été interpellés par la police dans le cadre de l’enquête ont comparu devant la justice le lundi 31 mai 2021. A l’issue du procès dont le verdict a été rendu le même jour, 5 des prévenus ont été relaxés pour infraction non constituée tandis que les 4 autres ont été condamnés à 02 mois de prison avec sursis et au paiement de la somme de 250 000 FCFA également assortie de sursis. Ce procès s’est tenu presque en catimini, sans grande publicité, pour ne pas ameuter les élèves au palais de justice.

 

Cher cousin, après le jugement, très vite, la toile mondiale a été inondée par une fake-news portant sur l’amertume du proviseur du lycée Zinda à cause de la non-condamnation des élèves à des peines ferme mais aussi du fait que la question de la réparation de son préjudice personnel (le saccage de son véhicule) n’a pas été abordée lors de l’audience judiciaire. Et partant de là, on prêtait au proviseur l’intention  de retourner sa veste pour soutenir la lutte des élèves. Des déclarations qui se sont révélées fausses, car construites dans le seul but de faire rire.

 

En fait, cher Wambi, il s’agit d’ablasseries, cette page Facebook qui s’est spécialisée dans l’art de tourner en dérision l’actualité à la manière des Guignols de l’information en France. On aurait lu ces propos directement sur cette page virtuelle qu’on n’aurait rien eu à redire, mais une fois qu’ils sont sortis de leur environnement et abondamment partagés sur les réseaux sociaux, très facilement on tombe dans le panneau si on n’a pas assez de recul pour passer ces informations au crible. Comme quoi il faut faire très attention aux informations qui fourmillent sur les réseaux sociaux et ne pas tout prendre pour argent comptant.

 

 

 

Cher Wambi, IRM, tu connais ? Eh ! bien, sache  qu’en forme développée, cela signifie : imagerie par résonance magnétique. Il s’agit-là d’un examen médical très sophistiqué qui permet d’obtenir des images précises du corps humain et de détecter la moindre maladie.  C’est le cas du cerveau, de la moelle épinière, des muscles ou du cœur.

 

Autant dire qu’autant l’IRM est un précieux outil moderne de diagnostic de certaines maladies, autant son coût  est très élevé surtout dans un pays comme le nôtre où aucune structure sanitaire publique n’en dispose.

 

Dans les quelques rares unités de soins privées ou confessionnelles qui offrent des prestations de machine IRM, le prix n’est vraiment pas à la portée de l’écrasante majorité de la population.

 

C’est ce qui ressort de cet appel pressant d’un ex-patient du service de neurochirurgie de Yalgado dont voici l’intégralité :

 

« A Monsieur le Ministre de la Santé,

 

Monsieur le Premier Ministre

 

Son excellence Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence Monsieur le Président du Faso

 

 

 

Objet : Demande d’appareil IRM  pour l’hôpital Yalgado ou  pour le CMA de Bogodogo

 

 

 

Monsieur le Ministre de la Santé, Monsieur le Premier Ministre, Excellence Monsieur le Président de  l’Assemblée Nationale, Excellence Monsieur le Président du Faso.

 

J’ai l’honneur à mon nom personnel et au nom de tout le peuple burkinabè (Malades et bien portants) de solliciter un appareil IRM pour l’hôpital Yalgado ou pour le CMA de Bogodogo (si possible pour les deux).

 

L’IRM détecte des lésions qui ne sont pas visibles par le scanner, la Radiographie ou l’Echographie.

 

Il est très important dans la détection de problèmes de santé qui ne sont pas visibles par les autres appareils. Présentement à Ouagadougou, seules deux cliniques ont l’IRM : l’une est à Somgandé et l’autre à Zogona, mais l’examen n’est pas à la portée du Burkinabè moyen. Par exemple l’IRM médullaire (de la colonne vertébrale) avec injection coûte deux cent (200 000) mille francs cfa.

 

Si l’hôpital Yalgado ou le CMA de Bogodogo en possédait au moins un, les prix des examens seraient moins élevés.

 

Je remercie les responsables de ces cliniques parce que s’ils n’avaient pas pensé à acquérir l’IRM, des milliers de Burkinabè seraient obligés d’aller  à l’extérieur  pour faire l’examen demandé par leurs médecins.

 

J’ai entendu  dire qu’un appareil IRM coûte au moins un milliard (1 000 000 000) de francs cfa. Un milliard pour un Etat, c’est beaucoup et c’est peu en même temps pour la santé de son peuple.

 

J’ai aussi entendu dire que l’hôpital Yalgado en a manifesté le besoin depuis quelques années, mais  il n’y a jamais eu de suites. Vous faites beaucoup d’efforts pour la construction de routes (et bien d’autres réalisations), et le peuple burkinabè vous en remercie, mais les appareils de détection de maladies, d’opération, sont aussi des routes, et des routes plus importantes parce que ce sont des routes pour la guérison (opérations, etc.)

 

Prenez quelques milliards destinés à quelques dizaines de routes pour l’achat d’appareils de détection  de maladies et d’appareils d’opération dernier cri).

 

Actuellement nos médecins ont la connaissance et le savoir très élevés face à n’importe quel problème de santé et ils n’ont rien à envier aux médecins d’Europe, d’Amérique, d’Asie ou d’ailleurs. Ce  qui leur manque, c’est le matériel que les autres ont.

 

Je demande aussi au nom du peuple burkinabè aux grands opérateurs économiques d’aider l’hôpital Yalgado et le CMA de Bogodogo (ou les deux en même temps) à acquérir du matériel de santé dernier cri, car même si on a les moyens financiers de se faire évacuer à l’extérieur, en cas de problèmes de santé, c’est toujours mieux d’être soigné chez soi, entouré de sa famille, de ses amis et de bien d’autres personnes qu’à l’extérieur entre quatre murs et un infirmier ou une infirmière (ou même simplement une caméra) pour vous surveiller.

 

Je profite de cette lettre pour rendre hommage aux personnels de santé, car beaucoup d’entre eux font face tous les jours à des malades ou des  accidentés que beaucoup d’entre nous (en dehors de la famille directe) oserons approcher à un mètre de distance.

 

Vous faites le travail le plus noble du monde, vous avez toutes nos bénédictions et celles de Dieu, notre Créateur.

 

Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre de la Santé, Monsieur le Premier Ministre, Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée, Excellence Monsieur le Président du Faso, l’expression de mes sentiments les meilleurs».

 

 

 

Ouédraogo Ousmane (patient qui était

 

suivi par le service de neurochirurgie de

 

 l’hôpital Yalgado) Tel : 55 38 3770/ 70 25 71 39

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-  Il y a un an, Lionel KABOUI était fauché , probablement par les balles des gendarmes de faction à l’Hôtel Palace le 06 Juin 2020 au matin alors qu’il circulait seul dans son véhicule de retour du restaurant « La Perle » où il s’était retrouvé avec trois  de ses camarades pour un pot d’anniversaire à l’occasion de ses 23 ans.

 

C’est  lorsqu’il a dépassé le portail d’entrée de l’Hôtel qu’il a reçu une balle dans la nuque et sept autres  impacts sur son véhicule.

 

Transporté aux urgences de l’hôpital Yalgado par les sapeurs-pompiers, il succombera à ses blessures à 4h45mns selon le document de constat du décès délivré par le chef du service des urgences.

 

L’autopsie du corps deux jours après le décès a permis d’en extraire une balle de kalachnikov. Deux mois après, la famille, constatant que l’enquête n’a visiblement pas bougé,  a décidé,  après une audience auprès du Procureur du Faso, de déposer une plainte pour assassinat de leur fils le 11 août 2020.

 

Neuf (09) mois après et n’ayant toujours pas de suite, la famille a demandé une audience à madame la ministre de la Justice, garde des Sceaux et des Droits humains.

 

A ce jour anniversaire, douze (12) mois après, aucune suite n’a encore été donnée à la plainte de la famille sauf que par voie de presse, nous apprenons que le dossier a été confié à un juge d’instruction, mais ni les membres de la famille ni les avocats n’ont encore été convoqués par le juge d’instruction.

 

 

 

-  Finis les nids-de-poule, les rigoles  et les rustines de bitume qui étaient devenus un véritable cauchemar pour les usagers de la route de Kamboinsin à la sortie nord-est de Ouagadougou. Après quelques mois de travaux, le goudron rapiécé, qui avait fait place en maints endroits à la simple latérite, est devenu un véritable boulevard pour le bonheur des cyclistes, motocyclistes  et  automobilistes. Pour leur malheur aussi. Depuis,  les cadavres se ramassent en effet à la pelle sur ce billard où l’on roule souvent à tombeau ouvert et ça se termine parfois, hélas, au cimetière. On y aurait ainsi dénombré une bonne dizaine d’accidents mortels en quelques semaines. La faute non seulement à l’ignorance du code de la route mais aussi et peut-être surtout à l’imprudence voire à l’inconscience dont on fait montre. Et pour ne rien arranger, l’absence de ralentisseurs, habituellement appelés « gendarmes couchés » et qui hérissaient la voie avant, a fini de transformer ce tronçon en boulevard de la mort.  N’y a-t-il pas lieu de remédier rapidement à cette situation pour circonscrire l’hécatombe ?

 

 

 

-  Dans un oukase daté du 31 mai 2021, le chef d’état-major général des armées, le général Moïse Miningou, a déploré des pratiques devenues coutumières lors des mariages de militaires et qui « s’assimilent à des sévices ». En effet, les mariés sont souvent manœuvrés à l’extrême par les frères d’armes de promotion du conjoint militaire. Le général Miningou y a vu des « pratiques humiliantes portant atteinte à la dignité des victimes tout en perturbant la convivialité ». Selon lui ces pratiques sont contraires à l’éthique, à la courtoisie, à la fraternité et à la cohésion militaire. Ordre est donc donné à la chaîne de commandement de faire cesser ces pratiques. En clair, on ne devrait plus voir ces scènes lors des mariages militaires.

 

Si on en est arrivé là, c’est à cause de l’exagération dont certains ont toujours fait montre. Elles sont nombreuses les mariées qui ont versé des larmes, qui ont été blessées, qui ont cassé les talons de leurs chaussures, qui ont croulé sous le poids des exercices physiques imposés, qui ont vomi après avoir ingurgité des mixtures (cocktail de liquides et d’aliments). Mais procéder à ces « manœuvres » est une façon pour la promotion d’adopter pour ne pas dire de coopter l’épouse d’un des leurs. Comme si pour faire partie de la promotion de son mari, la mariée devait « traverser la grande épreuve ».

 

Tant que ce sont des marches-canard ou des défilés, ça va. Mais lorsqu’on verse dans la démesure, ça pose problème.

 

A cause de la faute de quelques-uns, cette touche de gaieté qui faisait la spécificité des mariages militaires va disparaître.

 

 

 

-  L'accalmie constatée dans la province du Soum incite à l'espoir dans la lutte contre le terrorisme.

 

A cette attente légitime de sécurité se greffent bien d’autres besoins pour l’amélioration significative des conditions de vie des populations locales. C’est le cas, par exemple, des infrastructures routières.

 

Pour cela, le collectif des OSC de la ville de Djibo a organisé une conférence de presse le 30 mai 2021 au cours de laquelle il a exigé   la reprise des travaux  de bitumage du tronçon  Yargo-Djibo,  long de quelque  80 km, et la construction, avant le début de l’hivernage, du pont de franchissement situé à l’entrée de la ville.

 

Le sentiment d'abandon qui anime  les populations du Soum et d’une partie du Bam est d'autant plus grand que la réalisation des gros œuvres de ce tronçon de la RN22, par la société Naré et frères (SONAF), a eu lieu. Il ne restait donc  que la pose du bitume  au grand bonheur des usagers. Mais hélas, ce projet, financé par la BAD pour une durée de 24 mois seulement,  demeure un véritable serpent de mer.  Au grand désarroi des habitants qui ne savent plus à qui se vouer. 

 

 

 

-  Il y a cinq ans, un illustre et digne fils du Faso s’éteignait après avoir servi la nation avec vaillance et brio.

 

Ressortissant de Toma, Fulgence Toé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ingénieur agronome, diplômé de l’université de Laval (Québec) et du CEFEB (Centre d'études financières, économiques et bancaires), a été successivement Directeur de l’ORD des Hauts-Bassins, Directeur Technique de la CFDT (SOFITEX), 1er Directeur général Burkinabè de la SOFITEX, Représentant du Burkina Faso à la FAO à Rome (Italie), Directeur général de la SICOMAF, Directeur général de la SOSUCO, Directeur général de la SN-Citec, Président du Conseil d’Administration de la SN-Citec.

 

 Grand bâtisseur, il aura durant plus de 40 ans travaillé à l’édification du monde rural et au développement industriel et économique de notre pays.

 

La ville de Bobo à laquelle il est resté très attaché  retient de lui le souvenir d’un homme avisé et généreux et d’un patron ouvert à tous et qui aura utilement participé à la création et au fonctionnement de nombreuses associations pour le développement des villes de Bobo-Dioulasso et de Toma. Passionné de sport, M. Toé a été président du Racing Club de Bobo (RCB). Pendant que les nombreux parents, amis et connaissances du défunt se préparent à lui rendre un hommage bien mérité ce week-end, nous avons  appris aussi le décès mardi à Bobo-Dioulasso de Dénis Kiéma : ex-employé de la BICIA-B, cet ancien séminariste a aussi fait valoir ses compétences à la Sofitex et à Profimétaux. Il a dans un passé très récent occupé la fonction de président du GPI (groupement professionnel des industriels). Né en 1948 à Koupéla, Dénis Kiéma sera inhumé samedi à Bobo-Dioulasso. 

 

 

 

- De l’effervescence populaire et des retrouvailles ce dimanche 6 juin 2021 au quartier Samandin de Ouagadougou à partir de 12H30. La raison de cela : le Nabasga, ou fête coutumière 2021, du Samand Naaba Koanga à son domicile sis 143 rue 5.09.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification lemardi, 08 juin 2021 01:05

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