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Paludisme : Le vaccin du «tip-tiim» Charles Kaboré

 

Malgré les multiples initiatives de lutte et les récentes  inventions majeures en la matière,  au Burkina le palu (c’est d’ailleurs la période) continue de faire son petit bonhomme de chemin avec, malheureusement, son lot de conséquences désastreuses (environ 4 000 décès en 2020, selon le ministère de la Santé). Face à une situation aussi déplorable, une proposition de lutte n’est jamais de trop. C’est dans ce sens que le naturothérapeute Charles Hermann Kaboré a mis au point  un vaccin : le Kabo Plasmovac (KPV). Il s’agit d’un vaccin oral à base de plantes locales qui, selon son concepteur, confère une immunité de 4 à 10 ans, voire plus, aux personnes de tous  les âges à qui il est administré, avec une efficacité prouvée à plus de 90 %. N’est-ce pas ingénieux ? Et si on en parlait ?

 

 

Ce n’est pas une nouvelle trouvaille. Le Kabo Plasmovac existe depuis une quarantaine d’années, foi de son promoteur, Charles Hermann Kaboré. Détenteur d’un diplôme de biologie médicale, celui qui se présente aujourd’hui comme un ethno-médecin dit avoir pris une retraite  anticipée en 1995, après 16 ans de service à l’hôpital Yalgado comme technicien supérieur de laboratoire, pour se consacrer à sa passion, à savoir la médecine traditionnelle, en particulier à la production de ce vaccin. D’abord appelé K. Hématozoline, puis Kabo Plasmodine et aujourd’huinomméKabo Plasmovac, la « potion magique » de Charles Hermann Kaboré est un «alicament», comme il le définit lui-même, car « dénué de toxicité ». Fait à base de plantes médicinales, ce vaccin naturel oral est tropicalisé et sa conservation ne nécessite pas de chaîne de froid. Le traitement, qui ne dure que 3 jours, protège pendant 3 à 10 ans, voire  plus, et est conseillé aux personnes de tous les âges. «Son action placentaire fait naître un bébé protégé pour 2 ans minimum», se vante le fabricant. 

 

 

 

Quelle expérimentation pour ce vaccin ?

 

 

 

«J’ai été le premier cobaye de mon produit et actuellement, je suis protégé contre le paludisme. Mon entourage et bien d’autres personnes qui ont pris mon vaccin oral ne font plus cette maladie non plus », se plaît à raconter M. Kaboré. A l’en croire, le vaccin est plus connu dans des pays de la sous-région, en France et en Amérique, où il est largement distribué. Foi toujours de notre laborantin, en une quarantaine d’années d’utilisation, il n’a jamais vu de cas d’intolérance à sa trouvaille. D’ailleurs, un livre d’or déborde de témoignages élogieux sur les bienfaits dudit produit. Mais pourquoi après quatre décennies le vaccin n’est-il toujours pas suffisamment connu des Burkinabè ? L’inventeur un brevet de certification ? «L’évaluation d’un médicament ou d’un candidat-vaccin est toujours basée sur l’expérimentation respectée. Ainsi, des médecins, professeurs et même le grand public, de manière délibérée et sans randomisation, ont fait preuve d’études cliniques, ce qui a conduit à l’ouverture du Livre d’or en 1996. Ces témoins ont choisi d’écrire et de signer, certes pour inciter le public non informé à aller à la prévention antipaludique. Alors, en attendant le «courant diligent» des Académies pour notre humanité, toujours en souffrance, j’assume pleinement ce mode opératoire qui m’apparaît une ouverture pour la promotion des vaccins de nouvelle génération », répond M. Kaboré, comme pour dire qu’il détient beaucoup de preuves sur la qualité et l’efficacité de son produit. Et d’ajouter : «Je crois que le Tiers monde n’a pas de temps à perdre quand on sait qu’il y a 2 morts par minute pour cause de paludisme. L’urgence est de mise».

 

Son souhait est donc que son antipaludique soit adopté et vulgarisé au Burkina, au regard du désastre que provoque cette maladie dans la population.  En attendant, le vaccin, qui est disponible à son domicile, sis au quartier Dassasgho de Ouagadougou, est vendu au prix de 6 000 F CFA le bidon (0,33 cl).

 

 

 

Alima Seogo née Koanda

 

 

 

 

 

Des reconnaissances

 

 

 

En 2004, le Kabo Plasmovac a obtenu une mention spéciale au Forum national de la recherche scientifique et technologique (FRSIT) et en 2006 le prix du Salon international des remèdes naturels (SIRENA) à Ouagadougou.

 

La reconnaissance officielle des autorités sanitaires n’interviendra qu’en 2019 avec la remise d’un certificat par le ministère de la Santé.

 

Pour de plus amples informations, bien vouloir contacter le promoteur au 78 82 11 11 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .   

 

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