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Station d’épuration de Kossodo: Plongée dans les eaux sales de Ouaga

Avec seulement 25,3% de taux d’assainissement  en 2020, le Burkina, malgré les efforts fournis par l’Etat et les acteurs non étatiques, ne peut pas être vraiment considéré comme un champion de l’hygiène. Pourtant, le pays dispose en la matière des textes les plus «propres» qu’on puisse concevoir. C’est le cas en matière d’assainissement collectif. La loi fait obligation aux entreprises, industries et ménages se trouvant dans une zone couverte par les égouts de l’Office national de l’eau et de l’assainissement  (ONEA) de se raccorder au réseau pour évacuer leurs eaux usées. Mais dans la pratique, c’est loin d’être le cas avec les conséquences sanitaires et environnementales qu’on imagine.

Au cœur du système d’assainissement collectif de la ville de Ouagadougou, se trouve la Station d’épuration (STEP) de Kossodo. L’infrastructure, inaugurée en 2004, fonctionne pour l’heure à seulement 60% de ses capacités.

 

Scène courante de la vie quotidienne à Ouaga : quelque part à Zogona, près de l’université Joseph Ki-Zerbo, une longue coulée d’eau puante suinte  dans la rue. Profitant de la complicité de la nuit, une famille vide dans le «6-mètres» le contenu noirâtre de ses toilettes. La même scène se répète chaque soir avec les mêmes odeurs qui se dissiperont  au lever du jour. Il est un peu plus de 23h, et ce spectacle désolant n’émeut plus Mariétou, une voisine qui rentre chez elle après une virée nocturne. «On en a parlé  jusqu’à se fatiguer, donc on regarde maintenant», soupire la jeune fille, pour qui enjamber ces excrétas ne choque plus.

Dans le vieux quartier Ouidi, côté nord-ouest de la ville, le promoteur d’un débit de boissons a trouvé l’«idée du siècle» pour minimiser le coût de la construction de latrines. Pas besoin d’un puisard: l’urinoir débouche directement sur le caniveau. Et tant pis pour le voisinage!

Pareils cas d’incivisme, on peut en citer à la pelle à travers notre capitale. Mais le bonnet d’âne  ces derniers temps est revenu sans doute à ce chauffeur de camion de boue de vidange qui n’a pas trouvé mieux qu’une pluie battante pour vider le contenu de sa citerne sur la voie publique. Filmé discrètement par un quidam bon citoyen, l’indélicat sera retrouvé et son véhicule saisi.

On l’aura compris, le souci de préserver un cadre de vie sain en se gardant d’y rejeter ses déchets n’est pas toujours la chose la mieux partagée dans notre bonne ville de Ouaga. Pas plus qu’ailleurs d’ailleurs à travers le Burkina.

Pour induire un changement de comportement, ceux qui s’intéressent à la question, et ils sont légion, ne manquent pas  de programmes et de projets, parfois épiques, comme le combat contre la défécation à l’air libre.  Cette croisade pour la protection de l’environnement et, par conséquent, de la santé humaine est soutenue par une batterie de textes, parmi lesquels la loi n° 022-2005/AN du 24 mai 2005 portant Code de l’hygiène publique, la loi n° 06-2013/AN du 02 avril 2013 relative au Code de l’environnement et le décret du 28 octobre 2015 sur les normes et conditions de déversement des eaux usées.  

Une partie du combat se mène sous nos pieds. Le  Code de l’environnement fait en effet la distinction entre assainissement non collectif ou autonome et assainissement collectif.  Dans le premier type, le plus  promu au Burkina, les eaux usées et excrétas sont temporairement stockés dans une fosse au niveau des habitations avant d’être enfouis sur place ou périodiquement évacués par vidange. Dans l’assainissement collectif, les déchets sont collectés au niveau des ménages, des entreprises et des administrations et évacués en continu vers une station de traitement grâce à un réseau de canalisations.

Mais parlez d’assainissement collectif au citoyen lambda dans les rues de Ouagadougou et votre interlocuteur sera, la plupart du temps, surpris et étonné : très peu de personnes savent en effet que sous le bitume de «Ouaga la coquette» se cache un réseau d’égouts qui drainent les eaux usées des ménages, des boutiques et de deux industries, à  savoir la Brakina et l’Abattoir frigorifique. En 2020,  1 400 entités étaient  connectées aux canalisations, longues d’environ 112 kilomètres. Mais à la décharge de ceux qui ignorent l’existence de ce réseau souterrain, il ne couvre qu’une infime partie de la capitale burkinabè. Ses limites  se situent respectivement,  côté est, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), à l’ouest, à la cathédrale de Ouagadougou, au sud, à l’aéroport, et au nord, à  Sitarail.  

Pour  visiter le cœur battant de ce système d’assainissement collectif, la Station d’épuration (STEP), située à Kossodo, nous n’aurions pas pu trouver meilleur guide que  Roseline Kaboré. Cette ingénieure des travaux à l’Office national de l’eau et de l’assainissement  (ONEA) est la responsable de  l’exploitation du réseau et de la station d’épuration.

 

Traitement naturel

 

Située sur une butte de terre, en plein milieu des cheminées et des grandes cuves de la zone industrielle, la STEP est un endroit qui tranche avec l’ambiance du coin. Les premières réalités qui s’imposent, c’est le silence et les odeurs. Les émanations pestilentielles ne vous quittent plus. Les masques de protection ne sont d’aucune utilité. Pouvait-il en être autrement quand «toutes» les saletés de Ouaga y convergent ? Selon les explications de notre guide du jour, les eaux usées de tout le réseau affluent d’abord vers un point de collecte situé aux environs du grand rond-point de Kossodo. Là,  sont retenus les déchets solides charriés par la flotte, avant que le reste ne soit  acheminé vers la STEP. Ce qui représente environ 250 m3 d’eau par heure.

Le processus d’épuration se résume au passage successif des eaux usées dans trois types de bassin aux allures de grandes piscines olympiques alignées les unes après les autres : il s’agit, par ordre, des bassins anaérobies au nombre de trois, des deux bassins facultatifs et enfin des trois bassins de maturation.

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser en y mettant les pieds, dans le processus de «purification» du précieux liquide,  la station n’a recours à aucun produit chimique. «Ici, c’est un traitement naturel. Ce sont des phénomènes naturels comme le vent, l’air, le soleil, les bactéries qui vont désinfecter l’eau»,  explique Roseline Kaboré.

Les eaux usées séjournent trois jours dans les bassins anaérobies où se produit un phénomène de dégradation de la matière organique grâce aux bactéries. C’est cette matière organique qui est responsable de l’odeur que nous avons humée à notre arrivée. Au moment de notre passage, l’un des trois bassins était hors service parce qu’en travaux. Au fil des années, de la boue s’est déposée au fond du réceptacle. Des ouvriers sont à la tâche en cette matinée pour l’extraire. Au regard de la quantité d’immondices accumulées et des dimensions du bassin, à savoir une centaine de mètres de longueur, ils  en ont pour plusieurs mois à patauger dans la gadoue.

A la prochaine étape, au niveau des bassins facultatifs, se produit également le même phénomène de dégradation de la matière organique. Ici, on peut déjà constater que les exhalaisons fétides ont baissé d’intensité et l’eau est d’un aspect moins répugnant. L’une des deux cuvettes est pourtant rougeoyante. «Ce sont des algues rouges, elles sont inoffensives», s’empresse de nous rassurer «Madame épuration».

Sur  les digues qui séparent les bassins, on marche littéralement sur des crottes de petits ruminants. La particularité du centre d’épuration est qu’il n’est pas encore clôturé. Ouvert aux quatre vents, il attire plein d’animaux qui viennent s’y abreuver, conduits souvent opportunément par leurs bergers qui restent à bonne distance.  Au dessus des «retenues d’eau» voltigent également des oiseaux qu’on ne s’attend pas forcément à voir en pleine ville, qui plus est au milieu des usines et des fumées qu’elles rejettent. Ce foisonnement de vies au niveau des derniers types de bassins est la preuve, si l’on en croit ce que dit madame Kaboré, que le processus d’épuration marche bien. L’eau va rester encore quelques jours dans les bassins de maturation, mettant fin au processus qui dure entre 21 et 30 jours.

 

Les maraîchers font de la résistance

 

La création de la station en 2004 était soutenue par une idée généreuse. Comme pour faire suite à la célèbre formule du chimiste français Antoine Lavoisier qui enseigne que «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», il était prévu qu’à la sortie de la STEP, l’eau traitée soit utilisée sur un périmètre de maraîchéculture, mais uniquement pour des variétés à ne consommer que cuites (épinard, oseille, etc). C’est ce schéma qui a bien fonctionné pendant un temps. Aujourd’hui, même si le projet n’est pas tombé... à l’eau, il a du plomb dans l’aile.

Bien qu’ayant une capacité épuratoire élevée, la station de Kossodo ne peut accomplir des miracles, elle a ses limites. Du fait notamment de sa méthode d’épuration naturelle dite de «lagunage»,  elle ne peut pas éliminer toutes les substances potentiellement dangereuses pour l’homme et l’environnement, les produits chimiques  notamment.  Les conventions avec l’ONEA et même le Code de l’environnement font obligation  aux industries raccordées au réseau de prétraiter leurs eaux usées avant qu’elles  soient déversées dans les égouts pour être drainées à la STEP.  Mais ces industries ne sont pas toujours en mesure de respecter les normes établies si bien qu’arrivent souvent à la station des produits «hors-normes». C’est ce qui semble être le cas depuis un certain temps. L’autre difficulté est que derrière de banales habitations, censées ne produire que des eaux usées ménagères et  raccordées peuvent se cacher illégalement de petites unités industrielles comme on le voit souvent lors d’opérations de police. La conséquence immédiate d’une telle situation est que l’eau qui arrive à la station n’est pas suffisamment «propre» pour être bien  «lavée», et à la sortie, elle ne  peut pas être utilisée par les maraîchers. Et ça, l’ONEA l’a bien fait savoir en fixant à  l’entrée du site une plaque précisant clairement que «son» eau ne peut pas être utilisée. Qu’ à cela ne tienne, malgré ce panonceau, les multiples rappels à l’ordre, les déguerpissements, le site de maraîchéculture est toujours bel et bien fonctionnel. Comme quoi toutes ces mesures n’ont été qu’un coup d’épée dans l’eau. Nous ne tarderons pas à le constater.

Changement de décor donc à quelques pas de la STEP: des parcelles d’épinards à perte de vue. Sous le soleil qui poursuit inlassablement sa montée, des femmes accroupies en arrachent  et les enfouissent aussitôt dans un gros sac. Ici, la cliente achète auprès de l’exploitant une portion de terre et fait elle-même la récolte. Les épinards seront vendus dans les marchés de la capitale et finiront  dans nos assiettes. A nos risques et périls.

Le panneau d’interdiction est pourtant bien là, bien que quelque peu caché par un arbre dont les branches se sont développées au fil du temps. « Interdiction: vous ne pouvez pas utiliser les eaux usées épurées de la station d’épuration de Kossodo», peut-on y lire.

A moins de 5 mètres, M.K., à l’aide d’une pompe, aspire l’eau venant d’un petit canal pour arroser ses plantes. Cette eau provient de la station. La puanteur qui agressait violemment nos narines au début de notre visite semble de retour, mais cela ne semble pas déranger le moins du monde les maraîchers. Le jeune homme semble plutôt gêné par notre présence et veut se défiler face à nos questions. Il dit tout ignorer d’une quelconque interdiction nonobstant le panneau qui est sous ses yeux. «Je viens aider ma mère. C’est elle qui peut savoir ça», dit-il, s’empressant de ranger sa pompe, de la fixer à l’arrière de sa motocyclette pour quitter les lieux.

Plus loin un groupe de femmes occupées à récolter le fruit de leur labeur sont à peine plus bavardes. Elles aussi jurent par tous leurs dieux ignorer l’interdiction qui leur est faite de produire sur ce site. La seule limite dont elles disent être informées, c’est celle de  ne pas cultiver des variétés comestibles crues comme la salade. «Personne ne peut nous déloger d’ici, c’est la mairie qui nous a attribué ces parcelles», soutiennent  ces exploitantes pour qui cette activité est la seule source de revenus pour  nourrir toute la famille. Elles se sentent désormais indéboulonnables, malgré les risques sanitaires qui pèsent sur elles et sur les consommateurs (fièvre typhoïde, bilharziose intestinale, diarrhée, problèmes respiratoires, etc.). D’autres maraîchers,eux, face à l’interdiction, ont préféré s’installer plus en aval de la station. Pourtant, c’est la même eau, potentiellement contaminée, qui y coule... et qui y charrie donc les mêmes problèmes.

 

Hugues Richard Sama

 

 

 

 

 

Encadré 1

L’assainissement collectif le grand oublié?

 

Malgré les efforts fournis par l’Etat et ses partenaires, l’assainissement reste grosso modo  un secteur peu financé. Et la plupart des investissements se concentrent sur l’assainissement autonome, avec notamment les nombreuses constructions de latrines.

Pour ce qui est de l’assainissement collectif, la ville de Ouagadougou compte une seule station d’épuration et seulement deux industries y sont raccordées (Ndlr: Bobo Dioulasso dispose également d’une seule station). A défaut de moderniser la STEP de Kossodo pour améliorer ses capacités épuratoires et assainir l’eau pour sa  réutilisation dans l’agriculture urbaine, l’érection d’autres stations, plus modernes, pourrait donner de nouvelles perspectives au secteur selon plusieurs acteurs du domaine.  L’autre élément à prendre en compte,  c’est l’élargissement du réseau. Lors d’une rencontre avec les premiers responsables de l’ONEA, le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, plaidait pour la couverture de certaines zones sensibles par les canalisations. Certes le réseau a connu plusieurs extensions depuis sa création, mais avec une centaine de kilomètres de longueur, cela est très peu pour la capitale. De fait, la grande partie de la population et de nombreuses industries productrices d’eaux usées doivent gérer elles-mêmes leurs déchets. Et ce n’est pas toujours comme exigé par la loi.   Et si elles sont dans le réseau, les coûts de raccordement, qui varient d’une habitation à une autre, et l’investissement pour se doter d’une infrastructure de prétraitement, en ce qui concerne les entreprises, peuvent être dissuasifs. (Ndlr: une fois raccordés, les ménages paient mensuellement une taxe d’assainissement de 60 F/m3 au lieu de 21 F/m3  comme tous les autres abonnés de l’ONEA).

Le véritable problème reste partout le nerf de la guerre, l’assainissement n’étant pas toujours jugé comme un domaine rentable. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les gouvernants devraient pourtant investir dans le secteur, car le manque d’assainissement coûte plus cher aux caisses  de l’Etat : le Burkina perd ainsi 86 milliards de francs CFA chaque année, soit 2% du Produit intérieur brut (PIB), en raison du manque d’assainissement selon une étude du Programme eau et assainissement (PEA) de la Banque mondiale. 80% de ce coût provient de la mort prématurée de 18 900 Burkinabè à cause des maladies diarrhéiques.

Mais foi, de Julienne Tiendrébéogo, directrice de la recherche, de l’appui-conseil et de la promotion de l’assainissement à la direction générale de l'assainissement, au ministère de l’Eau, un document stratégique a déjà été élaboré pour permettre à l’Etat de corriger toutes les lacunes constatées.

 

H.R.S.

 

 

Encadré 2

Des eaux usées de l’abattoir dans le réseau électrique

 

L’abattoir frigorifique de Ouagadougou et la Brakina sont les deux industries dont les eaux usées arrivent à la station d’épuration de Kossodo. D’une manière générale, ce sont les usines qui sont pointées du doigt comme responsables de la mauvaise qualité de l’eau qui entre à la STEP. Selon nos informations, une est particulièrement responsable.  Pour sa part, le directeur technique de la société de gestion de l’abattoir, Salifou Sam,  assure que leur structure a été rarement épinglée lors des différents contrôles qu’effectue l’ONEA. « On arrive toujours à nous approcher des normes exigées», assure-t-il. Pour lui, la gestion des déchets est au cœur même de l’activité de l’abattoir. Le système de prétraitement des eaux usées commence même dès la production où un système permet de séparer le sang des déchets liquides et solides. L’eau usée va ensuite séjourner successivement dans plusieurs bassins avant de se jeter dans les égouts. La particularité des eaux usées produites ici, c’est qu’elles ont une forte teneur en déchets solides. Ces déchets, tout comme une partie des eaux usées qui passent dans les bassins de lagunage, sont utilisés par Fasobiogaz (Ndlr: une entreprise privée avec qui l’abattoir est en partenariat) pour alimenter sa  centrale qui produit de l’électricité injectée dans le réseau de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

 

H.R.S.

 

 

 

Encadré 3

Le bon exemple de Libs

 

Les industries agroalimentaires, particulièrement les brasseries, sont parmi les plus grands producteurs d’eaux usées.  Leurs activités nécessitent une quantité importante d’eau pour la production, le nettoyage, etc. Contrairement à la Brakina, Libs, la dernière arrivée sur le marché, dont la brasserie se trouve à Gampéla, est hors du réseau couvert par l’ONEA. L’entreprise a donc décidé de construire sa propre station d’épuration. L’infrastructure est sous la responsabilité de Joseph Houéhanou, microbiologiste et technologue alimentaire. Selon lui, ce sont 450m3 d’eau usées qui passent par jour dans cette station qui utilise un système dit à «boues activées». A la fin de tout le processus, on obtient, à l’entendre, une eau épurée à 99%. La grande partie de ce liquide est réutilisée particulièrement pour le nettoyage et le lavage des carreaux des salles d'opérations, pour l'arrosage du jardin ou est prise par des maraîchers. L’autre partie est rejetée dans la nature via un canal avec l’autorisation du département en charge de l’Environnement, la réglementation le permettant. Joseph Houéhanou insiste sur le fait qu’il s’agit d’une eau saine  qui ne représente pas de danger pour l’homme et la nature. Deux fois par mois, l’eau épurée est contrôlée par les agents du Laboratoire d'analyse de la qualité de l'environnement. Il s’agit de voir sur la base de prélèvements si Libs  respecte les normes de rejet fixées par le décret du 28 octobre 2015 portant normes et conditions de déversement des eaux usées.  La station dispose par ailleurs de son propre laboratoire pour effectuer in situ  les même tests qui permettent de déterminer les caractéristiques physico-chimiques de l’eau épurée. Et à en croire le responsable des lieux, ils obtiennent généralement les mêmes résultats positifs que les contrôleurs.

Une station d’épuration  est un grand investissement et toutes les entreprises ne s’offrent pas cette peine d’en avoir. Au cours d’une rencontre avec plusieurs acteurs, notamment les autorités de l’Environnement, le ministère de l’Eau et certaines industries le 29 septembre 2021, Libs Brasserie a été invitée à partager son expérience qui, espèrent beaucoup, fera tache d’huile.

H.R.S.

 

 

 

Encadré 4

Des «travaux» à la Brakina

 

Dans le cadre de ce reportage, nous avons adressé un courrier à la direction générale de la Brakina pour visiter ses installations de prétraitement des eaux usées. Nous avons obtenu la réponse ci-dessous du directeur général :

«Nous accusons réception de votre lettre No... du 20/10/2021 nous demandant une visite de nos installations de traitement d’eaux usées et vous en remercions.

Cependant, compte tenu des travaux sur notre site actuellement, nous sommes au regret de ne pouvoir recevoir votre équipe de reportage pour des questions de sécurité.

La fin de nos travaux étant prévue pour le premier trimestre 2022, nous pourrions recevoir votre équipe à cette période...»

 

H.R.S.

 

 

 

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