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Une lettre pour Laye : Vous avez dit démoraliser les troupes ?

 

Cher Wambi,

 

Sans nul doute tu as eu écho de l’assaut particulièrement meurtrier, dimanche dernier, contre le détachement de Gendarmerie basé à Inata, dans la région du Sahel, et aussi de la vive émotion qui s’est ensuivie dans tout le Burkina Faso. Avec un bilan provisoire officiel à la date du 16 novembre 2021 qui faisait état de 53 morts, soit 49 gendarmes et 4 civils, sauf erreur ou omission de ma part, c’est la pire action terroriste jamais subie par nos Forces de défense et de sécurité depuis le début des attaques contre notre pays.

 

 

Révoltés par cette énième boucherie, des Burkinabè sont descendus dans les rues pour exprimer leur colère face à la dégradation continue de la situation sécuritaire.

 

L’exaspération était d’autant plus grande que les circonstances du massacre d’Inata font vraiment froid dans le dos.

 

En effet, tiens-toi bien, cher Wambi, dans une correspondance adressée au chef d’état-major de la gendarmerie nationale, les pauvres pandores ont évoqué le manque de nourriture auquel ils étaient confrontés depuis longtemps. Situation qui les a contraints à abattre les animaux qui rôdaient autour du camp pour ne pas crever de faim. 

 

Selon une source sécuritaire, j’ai appris que le ravitaillement qui devrait enfin arriver était en attente à Djibo, car l’équipe de relève  a refusé de poursuivre la route sous prétexte que la voie serait truffée de mines.

 

Compte rendu en a-t-il été fait à la hiérarchie ?

 

Si non, l’équipe de relève se serait rendue coupable d’une grave faute d’indiscipline.

 

Si oui, pourquoi n’avoir donc pas opté d’acheminer  les vivres par aéronef ?

 

Depuis l’Antiquité, c’est connu et c’est toujours enseigné dans toutes les armées du monde, toutes les guerres sont gagnées par l’intendance.

 

On comprend donc, cher cousin, la gravité du ton avec lequel le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, s’est exprimé sur le sujet à l’issue du Conseil des ministres de mercredi dernier.

 

Indiquant comprendre les diverses réactions de ses compatriotes, le président du Faso a ajouté : « Il ne peut pas être normal en ce moment, que l’Armée, qui doit être la structure la mieux organisée, que dans cette armée, nous ayons des dysfonctionnements à un niveau si important ; des dysfonctionnements concernant les questions de l’alimentation, des dysfonctionnements concernant les questions logistiques et autres ».

 

Cher cousin, venant de la bouche du chef suprême des armées, cela nous réconforte, nous, les journalistes, accusés souvent de démoraliser ou de subvertir la troupe toutes les fois que nous avons dénoncé les mêmes dysfonctionnements. 

 

Y a-t-il meilleur moyen de démoralisation de la troupe que les prélèvements indûs, par les officiers, des primes des soldats engagés au front ?

 

Y a-t-il meilleur moyen de subvertir les combattants que de les laisser mourir de faim sur les théâtres d’opérations ?

 

Y a-t-il meilleur moyen de perdre une guerre que de faire consommer du « gari » alors que certains de leurs chefs se gavent de mets exotiques et roulent carrosse en ville ?

 

Quand des militaires, et non des moindres, se pavanent sans gêne dans les « maquis » en période de deuil national, où est la fraternité d’armes qui fait la force de toute armée ?

 

Certes la Grande Muette est à l’image de la société burkinabè où la morale agonise, comme qui dirait, mais en temps de guerre, il y a des comportements que tout militaire, qui plus est membre de la hiérarchie, devrait se garder d’avoir.

 

Cher cousin, certes le chef de l’Etat a déjà pris des sanctions suite au drame d’Inata, notamment la révocation du commandant du secteur nord, le colonel Yves Patrick Ouédraogo, par ailleurs commandant de la première région militaire basée à Kaya qui couvre les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel ainsi que du commandant de la première région de gendarmerie, le colonel Nawié Béranger Kondé. L'état-major de la première région de gendarmerie basé à Kaya couvre les régions du Centre-Nord,  du Nord et du Sahel.

 

Mais il ne faudrait pas que Roch s’arrête en si bon chemin.

 

L’attaque d’Inata ne doit pas faire date seulement par son caractère meurtrier. Elle doit aussi marquer l’entame d’une nouvelle gouvernance dans notre politique de sécurité.

 

Cher cousin, je reste sur ce sujet pour t’informer que, le 23 novembre 2021 à partir de 16 heures, l’Assemblée nationale cherchera à faire la lumière sur ce drame en interpellant le gouvernement à travers des questions orales suivies de débat. La séance sera retransmise en direct sur les antennes radio et télé de la RTB comme le précise le communiqué ci-après :

 

 

 

Le gouvernement convié à s’expliquer devant les députés

 

 

 

Le peuple du Burkina Faso a été très durement éprouvé par l’attaque du détachement de la gendarmerie d’Inata, le dimanche 14 novembre 2021 dont le bilan officiel fait état de 53 morts. L’Assemblée nationale s’incline devant la mémoire de ces martyrs. Elle présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

 

Pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque, l’Assemblée nationale a décidé d’interpeller le gouvernement à travers des questions orales avec débat à l’hémicycle le mardi 23 novembre 2021 à 16 heures.

 

Aux termes de la Constitution, le Parlement dispose de différents moyens de contrôle de l’Action gouvernementale parmi lesquels les questions orales avec débat. L’article 113 de la loi fondamentale précise que « le gouvernement est tenu de fournir à l’Assemblée nationale toute explication qui lui sont demandées sur sa gestion et sur ses actes. »

 

La séance plénière sera retransmise en direct sur les antennes radio et télé de la RTB.

 

 

 

La Direction générale de la

 

communication et des relations publiques

 

 

 

Cher Wambi, après les événements malheureux d’Inata, le corps de la gendarmerie a encore été endeuillé par le suicide, dans la matinée du mercredi 17 novembre, de l’adjudant Traoré Aboubacar. Précédemment chef secrétaire du poste de commandement de la compagnie de gendarmerie du Kadiogo, il s’est donné la mort avec son arme de service.

 

Intervenu trois jours seulement après l’assaut contre le détachement d’Inata, ce suicide suscite beaucoup de conjectures.

 

En effet, pour les uns l’adjudant Traoré n’aurait pas pu supporter le choc moral dû à la perte de ses frères d’armes. Mais pour beaucoup d’autres, ce suicide peut cacher sa responsabilité, d’une manière ou d’une autre, dans le massacre des gendarmes.

 

Espérons que l’enquête y relative permettra d’établir les mobiles de ce suicide.

 

 

 

Cher Wambi, comme je te le prédisais dans ma dernière missive, on est entré dans la phase d’audition des témoins cités dans le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara. En effet, le mardi dernier, alors qu’on s’attendait à ce que le dernier accusé, le colonel Tibo Ouédraogo, vienne faire sa déposition à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, il a brillé par son absence, une absence justifiée par un repos médical qui lui a été accordé par son médecin traitant. Du coup, le président de la chambre a donc entamé l’audition des témoins. C’est ainsi que le colonel Daouda Traoré a été appelé à la barre pour déposer, « sans haine et sans crainte », et dire « toute la vérité, rien que la vérité » sur ce qu’il sait des événements du 15 octobre 1987.

 

Cher cousin, l’homme a chargé le capitaine Blaise Compaoré d’avoir fomenté l’assassinat de Sankara. Selon lui, quelques jours avant les dramatiques événements, Blaise avait déclaré que rien ne l’opposait à Sankara et avait même juré qu’il ne prendrait jamais une brindille contre lui. Proposition avait même était faite que, publiquement le 15 octobre à l’occasion d’une visite sur le site minier de Poura, Blaise réaffirme son attachement au leader de la révolution. Mais cela n’a jamais été fait puisque Blaise ne s’est pas rendu à Poura et que ce même après-midi, Sankara et 12 autres personnes trouvaient la mort au Conseil de l’entente. Pour le témoin, Blaise ou Diendéré, soit les deux à la fois, sont les donneurs d’ordre dans cette tragédie.

 

Pour sa part, le deuxième témoin, Boukary Kaboré, dit le Lion, a soutenu que « le 15-Octobre a été savamment préparé. Il n’était pas question d’arrêter Thomas Sankara, il fallait l’assassiner ». Il a avoué avoir suggéré à Sankara de démissionner au profit de Blaise, car cela ne durerait que quelques jours puisque le peuple allait réclamer son retour au pouvoir. L’autre solution était l’exil de Sankara au Ghana où Jerry John Rawlings était disposé à l’accueillir. Cette autre offre a été rejetée par Sankara qui ne se voyait mourir dans aucun pays que le sien, le Burkina Faso.

 

Après le Lion, c’est le colonel Pierre Ouédraogo, alors patron des CDR (Comité de défense de la révolution) qui a témoigné à la barre. Il a expliqué avoir mené en vain la traque de ceux qui jetaient les tracts dans la ville quelques jours avant le 15-Octobre mais que lors des événements il avait pris des dispositions pour sécuriser le siège national des CDR. Son intervention auprès de Gilbert Diendéré a permis, a-t-il soutenu, de garantir l’intégrité physique de certaines personnalités dont le capitaine Ousséni Compaoré, le récent ancien ministre de la Sécurité.

 

Du passage du témoin Basile Guissou à la barre on retiendra, cher Wambi, sa détention de décembre 87 à mars 88 à la gendarmerie où il était frappé et torturé en compagnie d’autres détenus et que, parfois, Jean Pierre Palm, alors patron de la gendarmerie, venait y assister en fumant de la Gauloise tout en les narguant.

 

Hier, trois autres témoins ont comparu à la barre : il s’agit de Jean Marc Palm, du philosophe Etienne Traoré et de Bongnessan Arsène Yé. Tu peux lire le résumé de leurs dépositions dans l’édition de ce jour du journal de ton oncle Nakibéogo qui consacre une rubrique quotidienne à ce procès.

 

Dans cette phase du procès, les avocats des parties civiles ont montré leur satisfaction, car, selon eux, les témoins corroborent la thèse du complot et d’une action concertée pour prendre le pouvoir. Cette thèse est validée par le fait que quelque 10 à 30 minutes après les coups de feu au Conseil, les éléments du CNEC (Centre national d’entraînement commando) avaient déjà pris position dans des endroits stratégiques de la capitale.

 

Mais de leur côté, les avocats de Gilbert Diendéré sont également satisfaits surtout du fait que le témoin Pierre Ouédraogo a expliqué que l’adjoint d’un corps de l’armée n’est pas le commandant du corps et qu’il ne peut prendre de décisions importantes tant que le principal responsable du corps est là sur le territoire national. Une affirmation qui apporte de l’eau au moulin de Me Mathieu Somé, un des avocats de Diendéré, qui a soutenu ce que son client a toujours dit à la barre. Pour l’avocat, dans toute armée, le compte-rendu libère le subordonné. Diendéré avait deux chefs auxquels il a rendu compte. L’un était Blaise Compaoré (chef du CNEC) et l’autre, Jean Baptiste Lingani (commandant en chef du haut commandement de l’armée). Une fois le compte-rendu fait, Me Mathieu Somé a soutenu que Diendéré ne pouvait rien faire d’autre que d’attendre des instructions.

 

Il reste encore une soixantaine de témoins à auditionner, et Dieu seul sait ce que nous réserve ce procès en béatification de saint Thomas.

 

 

 

Cher Wambi, le rappeur burkinabè Louis Salif Kiékiéta, alias Smarty, donne un concert géant au stade municipal de Ouagadougou le samedi 20 novembre 2021. Dans cette perspective, il a accordé un grand entretien à L’Observateur Paalga, et je te le proposerai la semaine prochaine. Il faut dire qu’il a mis les petits plats dans les grands pour parvenir à remplir le stade. Non seulement il a fait la ronde des médias mais il a été également à la Bourse du travail de Ouagadougou où il a eu un soutien de taille, celui de Bassolma Bazié, le tout-puissant patron de la Confédération générale du travail du Burkina. Bassolma a invité ses militants à se rendre massivement au concert. Et pour donner l’exemple, il a lui-même acheté un billet d’entrée et promis qu’il serait effectivement au stade municipal.

 

 

 

Cher Wambi, entre Blaise Compaoré et Eddie Komboïgo, c’est toujours la passe d’armes au sujet du contrôle du CDP ou de ce qui en reste, tant l’ancienparti au pouvoir s’est vidé de nombre de ses cadres et simples militants.

 

Dernier épisode en date de ce que d’aucuns qualifient d’acte de défiance de l’actuel patron du CDP envers le fondateur du parti,  les deux correspondances venues d’Abidjan mais restées lettre morte, c’est le cas de le dire, à Ouagadougou.

 

En effet, cher cousin, Eddie Komboïgo n’a fait aucune suite à la correspondance de Blaise Compaoré demandant de lui faire parvenir de toute urgence le projet de budget du prochain congrès du parti, prévu pour les 4 et 5 décembre à venir.

 

Selon certaines sources émanant du CDP, par cette attitude, Eddie voudrait faire croire que son ex-mentor ne mettrait plus le moindre kopeck dans la trésorerie du parti. Par ailleurs, il se susurre que le congrès à venir sera comme l’ultime bataille entre les partisans de l’un et de l’autre.

 

En attendant, je te propose les deux lettres en question de l’ancien président Blaise Compaoré.

 

 

 

Référence : Cab.006/21/PRESI/rek

 

Objet : Préparation du prochain Congrès ordinaire du CDP

 

 

 

Par lettre référenciée N°Cab.003/21/PRESI/rek du 04 novembre 2021, je vous ai invité à me transmettre de toute urgence, le projet de budget du Congrès du CDP prévu pour se tenir les 4 et 5 décembre 2021 à Ouagadougou.

 

Pour  des raisons que j’ignore, je n’ai noté aucune réaction de votre part jusqu’aujourd’hui, ni pour accuser réception de la correspondance sus visée, ni pour me faire parvenir un quelconque projet.

 

A moins de trois semaines de la tenue de cette instance, il est donc souhaitable que vous veniez à Abidjan pour une séance de travail au cours de laquelle les questions liées à cette organisation seront abordées et les dispositions financières envisagées.

 

A cet effet, je vous propose de nous retrouver le samedi 20 novembre 2021 à 11 heures.

 

Recevez, camarade président, mes salutations militantes.

 

 

 

Blaise Compaoré

 

 

 

Référence : Cab 003/21/PRESI/rek

 

Objet : Projet de budget

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la tenue le 23 octobre 2021, de la 70e session du bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès, les dates des 4 et 5 décembre 2021 ont été retenues pour les travaux de l’instance supérieure du parti.

 

Par la présente, je vous saurai gré de me faire parvenir d’urgence le projet de budget de cette importante rencontre de notre formation politique.

 

Veuillez agréer, Camarade président, mes salutations militantes.

 

Blaise Compaoré

 

 

 

 

 

Cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

Précédemment en charge du bitumage du tronçon Gounghin-Fada sur la RN4, la société internationale des travaux Maroc (SINTRAM) a fini par jeter l’éponge.

 

A l’origine de cet abandon, les retards accusés dans l’exécution des travaux et le non-respect des obligations contractuelles qui lui ont valu auparavant deux mises en demeure. Finalement, le ministère des Infrastructures a résilié le marché.

 

Le prochain attributaire pour remplacer l’entreprise défaillante serait SOGEA SATOM à moins que ce ne soit SOROUBAT.

 

 

 

Les Etalons du Burkina sont rentrés d’Algérie depuis le mercredi 17 novembre, au lendemain de leur match de la dernière journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022. Le score, on le connaît (2-2), est en deçà des attentes, car il fallait une victoire pour se qualifier. Si sur le terrain, tout s’est bien passé sous la conduite de l’arbitre sud-africain De Freitas Miguel Gomes, ce ne fut pas le cas en dehors, avant et après le match. Comme en 2013 lors des éliminatoires du mondial 2014, les Algériens ont toujours cette barbarie de rendre la vie  difficile à leurs hôtes. Cette fois-ci et toujours à Blida d’abord le cortège de la délégation burkinabè a été coupé en deux.

 

De plus, alors qu’à la réunion technique d’avant-match, il avait été bel et bien signifié que l’équipe comprenait 28 Etalons, seuls 23 auront droit à des badges. Il a fallu jouer des coudes pour que les 4 autres puissent avoir accès au stade et aux vestiaires. Pire, la délégation du président de la Fédération a été, une première fois, conduite  à la tribune des supporters. Là encore il a fallu que Lazare Banssé menace de retourner à l’hôtel si lui et les responsables du ministère des Sports ne sont pas admis à la tribune officielle pour que la situation se débloque.

 

Ce n’est pas tout, le chauffeur du bus qui a convoyé les joueurs au stade a, entre-temps, tout bouclé et disparu avant la fin du débarquement du matériel. Pas d’eau pour l’échauffement des joueurs,  encore  moins la collation qui était prévue.

 

Même après l’élimination, l’équipe a passé une trentaine de minutes dans le bus avant d’avoir le droit de quitter le stade. La faute à un autre véhicule qui barrait le passage  et dont le chauffeur était introuvable. Et tout cela se passait normalement comme si de rien n’était, dans l’indifférence totale de la sécurité algérienne.

 

 

 

Moumouni Dialla, le président du Conseil national de la jeunesse-Burkina Faso (CNJ-BF), a été porté le mardi 16 novembre 2021 à Niamey à la tête de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) qui compte 55 pays membres. Cette élection est une victoire pour tout le Burkina Faso. Pour Moumouni Dialla, le choix porté sur sa modeste personne est le fruit de son engagement à se mettre au service des autres pour le bonheur de la jeunesse africaine. L’UPJ est l’interface entre la jeunesse du continent et l’Union africaine ainsi que les partenaires au développement. Cette plateforme porte les préoccupations des jeunes Africains et mène le plaidoyer pour leur résolution.

 

Mercredi dernier, le bureau de l’UPJ a été reçu en audience par Mohamed Bazoum, le président du Niger.

 

Il faut souligner que l’UPJ a décerné à l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou le Trophée de la démocratie de la jeunesse africaine pour la transition réussie entre lui et son successeur, Mohamed Bazoum.

 

 

 

Dimanche 21 novembre prochain à Bethléem côté ouest de la cathédrale à 8h 30, rencontre organisée par le Service pastoral pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR). Thème de la conférence : « La laïcité au Burkina Faso : perceptions, enjeux et défis pour la construction d’un Etat moderne et harmonieux ». Principaux animateurs : le Dr Abdoulaye Sawadogo, enseignant-chercheur en sociologie à l’université Joseph Ki-Zerbo, l’imam Ismaël Tiemtoré du CERFI, représentant la communauté musulmane du Burkina, et l’abbé Achille Ouédraogo du diocèse de Kaya.

 

Une messe dominicale clôturera la rencontre à partir de 11h 30. Entrée libre et gratuite.

 

 

 

En vue de soutenir les personnes vulnérables, en général, et les personnes déplacées internes en particulier, le ministère de l’Action sociale a initié une campagne de mobilisation citoyenne pour la solidarité.

 

Les contributions financières sont recevables aux comptes suivants :

 

-       Trésor : No 443 360 000 00 ;

 

-       BICIAB : No 905 306 041 600 114 ;

 

-       CORIS BANK : No 0519 4732 4101 ;

 

-       Orange money : *144*10*2027009*montant #

 

-       Moov money : 62 29 97 77

 

-       CORIS money : 8080 8080.

Pour toutes informations, appeler au : 25 40 88 67/70 04 38 24.

Dernière modification ledimanche, 21 novembre 2021 20:16

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