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Regard sur l'actualité

Regard sur l'actualité (649)

Présidentielle à Madagascar : Le fair-play à la Weah a-t-il (déjà) foutu le camp ?

 

La Commission électorale nationale indépendante malgache (CENI) a déclaré le président sortant Andry Rajoelina vainqueur de la présidentielle avec un score de 58,95% Quant aux autres candidats, ils ont obtenu 14,4 % des suffrages, pour l’ex-judoka Siteny Randrianasoloniaiko, et 0,8 %, pourSendrison Daniela Raderanirina. Son plus sérieux adversaire, l’ancien chef de l’Etat Marc Ravalomanana, est, en dépit de son appel au boycott, crédité de 12,10 % des voix par la commission électorale à l’issue du dépouillement des 5,1 millions de bulletins de vote.

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Guillaume Soro à Ouaga : Gare aux liaisons dangereuses !

Guillaume Kigbafori Soro est arrivé hier mardi 21 novembre 2023 à Ouagadougou où il a été reçu par le président Ibrahim Traoré. A la surprise générale, il avait décidé, dans une déclaration, le dimanche 11 du mois courant, de mettre fin à son exil en France, en Belgique, à Dubaï et jusqu’aux confins du continent asiatique.

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Résultats partiels présidentielle Liberia : Carton jaune pour la réélection de Georges Weah

Jamais élection présidentielle n’avait été aussi disputée au Liberia ! Après un premier tour qui a tenu toutes ses promesses en matière de suspense, le décompte des suffrages au second tour n’en finit pas de stresser les partisans de Georges Weah, le président sortant, et ceux de son challenger, Joseph Boakai.

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Présidentielle malgache TGV fonce-t-il droit dans le mur ?

Ils sont en principe treize candidats à s’aligner aujourd’hui à la course à la présidentielle malgache. En principe seulement, car 10 prétendants au fauteuil suprême, parmi lesquels l’ancien président Marc Ravalomanana, ont appelé au boycott du scrutin et organisé ces derniers jours des manifestations de protestation.

Réunis dans une coalition, ils dénoncent d’une part l’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Andry Rajoelina, qui a acquis secrètement la nationalité française en 2014, et d’autre part des irrégularités dans l’organisation du scrutin, notamment des «milliers de bureaux de vote fictifs».

Il faut dire qu’ils ne sont pas seuls à s’être élevés contre  les imperfections du processus électoral. Il n’y a pas jusqu’à la présidente de l’Assemblée, Christine Razanamahasoa, qui n’ait donné de la voix pour reporter le scrutin. En vain.

TGV comme on le surnomme, du fait de sa rapide ascension politique et du nom de son parti, Tanora malaGasy Vonona (jeunes Malgaches déterminés), est bien lancé et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, quitte à foncer droit dans le mur.

L’homme d’affaires prospère qui fut dj dans une autre vie avait été élu en 2018 avec 55,7% des voies au second tour face à Marc Ravalomanana. Il accédait ainsi pour la seconde fois à la tête du pays après l’avoir dirigé  en qualité de président de la haute autorité de la Transition entre 2009 et 2013 avant de passer la main à Hery Rajaonarimampianina à l’issue d’élections démocratiques.

Cinq ans après, il met donc son mandat en jeu dans les circonstances troubles qu’on sait, mais aussi avec un mandat pour le moins mitigé. Plus de 80% de la population malgache vit toujours sous le seuil de pauvreté ; seulement 54,4% de la population a accès à l’eau et  le prix des biens de consommation a augmenté d’au moins 30% par rapport à 2019. Des chiffres qui jurent avec la campagne presque à l’américaine qui a eu cours ces dernières semaines, où on ne voyait pratiquement qu’un candidat, celui à sa propre succession. Ce ne sont pourtant pas les ressources naturelles et les potentialités touristiques qui manquent sur cette grande île qui semble malheureusement être à la dérive depuis un certain temps.

Cela dit, qu’Andry Rajoelina brigue un second mandat, lesté d’un bilan peu flatteur, ne l’empêchera certainement pas d’être reconduit, vu le contexte dans lequel l’élection se déroule.

Une chose est de gagner le scrutin, une autre est de pouvoir gouverner dans la sérénité ; or on a bien peur que tous les problèmes qui ont entouré ce rendez-vous ne préparent des lendemains électoraux assez tumultueux et susceptibles de remettre en cause la fragile paix sociale dans le pays. On peut le craindre d’autant plus qu’un couvre-feu a été instauré hier dans  la capitale après des «actes de sabotage». A moins qu’une fois l’affaire dans le sac, le bientôt quinquagénaire ne gouverne autrement en ouvrant son gouvernement à ses contempteurs. Mais pour le moment, on n’en est pas encore là.

L’affaire a beau sembler être déjà pliée, on va scruter surtout l’engouement des 11 millions de Malgaches appelés aux urnes, à la lumière du taux de participation qui pourrait ne pas être aussi élevé que ça. Mais taux de participation extraordinaire ou pas, ça n’empêchera pas l’ancien maire d’Antananarivo de savourer une victoire qui lui tend déjà les bras.

 

Hugues Richard Sama

 

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Guillaume Soro à Niamey : L’ennemi de mon ennemi est mon ami ?

Il faut croire qu’il était déjà en terre africaine quand, le dimanche 12 novembre 2023, Guillaume Soro annonçait dans une vidéo diffusée sur le réseau social X (anciennement appelé Twitter) son intention de mettre fin à son exil qui a débuté le 23 décembre 2019. Après que l’exilé a passé  sept mois en Europe, l’avion le ramenant à Abidjan ce jour-là, avait été contraint d’atterrir à Accra.

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