Menu

Rapports d’activités 2010 : Deux institutions en audience à Kosyam

Le chef de l’Etat a reçu respectivement les rapports d’activités 2010 du Médiateur du Faso et du Conseil supérieur de la communication (CSC). Les audiences se sont déroulées le jeudi 9 juin 2011 en fin de matinée au palais de Kosyam.

 

C’est Amina Ouédraogo qui, la première, a été reçue par le président du Faso. A la tête d’une petite délégation, le Médiateur du Faso était en effet venue, comme prévoient les textes régissant l’institution, présenter son Rapport d’activités pour l’année 2010.
Ainsi, au titre de l’année écoulée, on note 551 nouveaux dossiers déposés à des fins de médiation. Ils s’ajoutent à ceux des années antérieures, au nombre de 329 ; ce qui fait un total de 880 litiges concernant 4295 personnes. Il faut cependant noter que sur cet effectif, 30 dossiers ont été clos en médiations non réussies. Dans son rapport, le Médiateur insiste sur la nécessité d’une relecture des textes d’organisation des emplois spécifiques de la fonction publique afin de réduire les sentiments de discriminations au sein des personnels administratifs.
Autre sujet de préoccupation, le problème récurrent des retraits des parcelles à usage d’habitation, sachant que dans tous les cas recensés les autorités municipales n’ont jamais respecté la procédure en vigueur. L’institution a donc attiré l’attention des plus hautes autorités sur le mépris qu’affichent certains responsables locaux face à ses sollicitations
A la suite du Médiateur du Faso, c’est Béatrice Damiba, présidente du Conseil supérieur de la communication, qui s’est entretenue avec le chef de l’Etat. Dans son rapport, quatorzième du genre, le CSC a essentiellement rendu compte de l’élection présidentielle. Il relève que, d’une manière générale, le fonctionnement des médias burkinabè présente des motifs de satisfaction. Cependant, l’institution s’est penchée sur de nombreux cas relatifs entre autres à la diffusion d’images choquantes,  de films à caractère érotique à des heures de grande audience ou à l’utilisation d’enfants dans les publicités.
Les recommandations faites portent sur :
- la constitutionnalisation du CSC ;
- la mise en place d’une structure de conservation du patrimoine culturel national ;
- la refonte du statut juridique des médias du secteur public pour l’adapter aux exigences du libéralisme médiatique ;
- la création d’un fonds de soutien à la production audiovisuelle.

H. Marie Ouédraogo

Dernière modification lejeudi, 09 juin 2011 22:37

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut