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Justice burkinabè : La grande lessive aura-t-elle lieu ? Spécial

Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) s'est réuni le lundi 11 juillet 2011 au Palais présidentiel à Ouagadougou. Au menu : l'intégration et les affectations de magistrats nouvellement sortis de l'ENAM. Mais au-delà de ce rituel, on apprend de certaines sources qu'il y aura une grande lessive au sein du monde judiciaire.

 

Ambiance studieuse hier dans la matinée, dans la salle polyvalente du Palais de Kosyam. Les magistrats, membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) y étaient installés dès 9 h avec des dossiers qu'ils feuilletaient en attendant l'arrivée du chef de l'Etat, Blaise Compaoré, président du CSM. Ni les crépitements des appareils des chasseurs d'images ni les objectifs rapprochés des cameramen n'ont distrait un tant soit peu les hommes du droit qui devaient avoir beaucoup à faire.

C'est à 10 heures que les travaux ont débuté aussitôt après le discours du ministre de la Justice, Jérôme Traoré, vice-président du Conseil. Celui-ci a situé le contexte de la rencontre qui est en fait une tradition chaque année au mois de juillet pour "procéder à l'intégration et aux affectations de magistrats nouvellement sortis de l'ENAM et à effectuer les mouvements de magistrats qui en découlent". En plus de ce sujet, le CSM devait pourvoir aux postes de premier président de la Cour des comptes et de premier président de la Cour d'appel de Ouagadougou, qui n'avaient pas trouvé de consensus de la part des membres.

Les débats se déroulant à huis clos, les journalistes n'ont pas eu de grain à moudre, mais des sources proches du ministère de la Justice annoncent un chamboulement dans le monde judiciaire, car la crise sociopolitique que le Burkina Faso traverse est avant tout un problème de justice. Vrai ou faux ? Attendons de voir.

 

Adama Ouédraogo

Damiss

Dernière modification lelundi, 11 juillet 2011 21:06

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