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Gestion du football burkinabè : Un volontariat qui rime avec amateurisme Spécial

Le football burkinabè, pardon,  la gestion du football burkinabè est plus que jamais dans l’impasse. Rarement, on aura vu une fédération nationale commettre autant de bourdes à la fois alors que  notre sport roi fait des émules au plan international. Autant donc de dossiers mal gérés qui ont contraint les responsables de l’instance nationale du foot à sortir du bois et à organiser une conférence de presse le mercredi 27 juillet 2011.

Malheureusement, tout le monde a été bluffé, car pour un rendez-vous très attendu et in fine manqué, c’en fut un. De la pléthore de journalistes sportifs à la sortie médiatique du bureau de la FBF et de l’avalanche d’interrogations qui entourent les dossiers brûlants qui se trouvent sur le bureau de Zambendé, les hommes de medias auront eu peu de satisfaction.

Les grandes articulations de la conférence de presse ont concerné les mélanges de documents administratifs des Etalons cadets à la dernière coupe du monde, Mexique 2011, le litige Namibie # Burkina au sujet du nouvel Etalon, Hervé Zengué, la fin tumultueuse du championnat national de football et les incidents en coupe du Faso. Sans oublier cette nébuleuse affaire du centre de formation, Beogo-Kamba. Trop de polémiques à la fois pour une structure malade de sa gestion.

A l’examen de tous les griefs qui sont faits aux responsables fédéraux, un seul constat se dégage sans ambages : l’actuelle fédération de foot montre nettement ses limites dans la gestion administratives des affaires. A ce sujet, le service fautif a été vite indexé. Il s’agit du secrétariat général dont l’occupant du fauteuil est Emmanuel Zombré. Les limites professionnelles de son département ont même été reconnues par son patron de président qui, au lieu de prendre des mesures qui s’imposent, lui a adjoint un administrateur civil. Ce dernier s’occupera du secrétariat administratif.

La question que l’on est en droit de se poser à présent est de savoir à quoi va s’occuper le titulaire du poste, si ce n’est que se tourner les pouces. Le rôle d’un SG de fédération est purement administratif et si ce dernier a montré ses faiblesses comme l’a d’ailleurs reconnu son président, il faut le virer. Cela va de soi. C’est comme dirait l’ancien Premier ministre, Tertius Zongo : «Il faut aller vers la culture du résultat». Toute chose qui semble être foulée au pied du côté de Ouaga 2000.

Tenez-vous bien, au lieu de s’attaquer à ce mal, l’instance fédérale du Fasofoot veut se trouver un autre terrain de distraction : la sortie médiatique du sélectionneur des Etalons seniors (confère L’Observateur Paalga du mardi 26 juillet dernier). Dans l’interview que Paulo Duarte nous a accordée, celui-ci soulignait en substance que le professionnalisme n’est pas la chose mieux partagée à la FBF. Si tel n’est pas le cas, que la structure incriminée prouve le contraire.

Qu’on ne se trompe pas de combat. Il y a plus urgent à faire que de vouloir statuer sur l’interview du Portugais. Le sélectionneur n’est qu’à un doigt de la qualification pour la CAN 2012. Les maux sont connus de tous. Et il serait inutile de porter des œillères. En ouvrant un front conflictuel, on risque fort de se tirer une balle dans le pied. Et la cocote minute risque de ne plus tenir longtemps. A bon entendeur…

 

Kader Traoré

Dominique Sanou

Mort d’une ancienne gloire du football

 

Il s’appelait Dominique Sanou et faisait partie de cette génération de footballeurs talentueux des années 60. Des joueurs qui ont hissé le flambeau du sport roi à Bobo-Dioulasso et apporté d’une grande satisfaction au  football national. Ex-sociétaire de l’USFRAN, des Silures et des Etalons,  Dominique Sanou s’est éteint hier à Bobo- Dioulasso des suites de maladie.

 

Il fut de ceux qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire du sport de la ville de Sya et, plus généralement de celle de l’ex-Haute-Volta. D’abord avec les cheminots de Bobo où Dominique Sanou a passé l’essentiel de sa carrière de joueur. Ses qualités physiques indéniables faisaient de lui un défenseur intraitable qui a toujours su s’attirer la sympathie de son public. Très vite, cet arrière latéral droit va connaître une ascension fulgurante avec l’USFRAN qui  l’avait enrôlé en 1969. Pion essentiel dans le dispositif du club orange et noir de Bobo,  ce joueur qui était adulé du public ne tardera pas à gravir les échelons puisqu’en 1974 il intègre la sélection régionale les Silures. Il sera de l’expédition abidjanaise en 1975 face au club Mimosa, qui s’était d’ailleurs imposé en aller et retour par le score identique de 2 buts à 0 en coupe d’Afrique des clubs champions. Dominique Sanou, qui avait séduit ses dirigeants et même ses coéquipiers, sera appelé en équipe nationale. Avec les Silures tout comme les Etalons, il effectuera plusieurs sorties en Sierra Leone, à Cotonou, au Bénin et  à Accra en 1977 pour des matches officiels. D’anciens joueurs des Silures et des Etalons comme Sidiki Diarra, Abdoulaye Compaoré, Ladji Coulibaly, Sami Kam,  Laurent Banadi, Hubert Hien,  garderont de lui l’image d’un homme qui a toujours su relever les défis par son courage, son abnégation et sa volonté de réussir. Né le 5 mars 1951 à Bobo-Dioulasso, Dominique Sanou, que le monde sportif burkinabè pleure aujourd’hui, sera inhumé ce mercredi à 14 heures au cimetière municipal. Il laisse derrière lui une veuve et quatre enfants. La rédaction sportive de l’Observateur paalga adresse ses vives condoléances à la famille du disparu.

 

Jonas Apollinaire Kaboré

Grand prix SND 2011

Grégoire Ouédraogo en costaud


La 8e édition du Grand prix cycliste du Service national pour le développement (SND) s'est courue le dimanche 24 juillet 2011 sur le boulevard Charles-de-Gaulle de Ouagadougou. Grégoire Ouédraogo de l'As-Bessel s'est montré le plus rapide des soixante-dix (70) coureurs ayant pris le départ en s'imposant au sprint, bouclant les 132 km en 3 h 20 mn 45 s.

Ils sont au total 70 coureurs à avoir pris le départ de la 8e édition du Grand prix cycliste du Service national pour le développement (SND), le dimanche 24 juillet dernier, sur le boulevard Charles-de-Gaulle de Ouagadougou. Sans doute galvanisés par le temps, propice (une pluie se préparait), les coureurs vont imprimer un rythme d'enfer à la course. Au fur et à mesure, les tentatives d'échappées sont vite enrayées.  Comme à son habitude, Etienne Tarbagdo va s'illustrer par de multiples attaques cependant infructueuses.

Il faudra attendre le 11e tour pour voir certains coureurs se détacher véritablement. Sont de ceux-là des ténors comme Hamidou Ouédraogo et Saïdou Tall. La chasse est ouverte par le peloton, dont 5 coureurs prennent la tête. Ils vont faire la jonction avec les 7 fuyards au 23e tour. Grossie à 12 coureurs, l'échappée semble présager la fin de la course en lui imprimant une vitesse de 40,08 km/h.

L'on se prépare au sprint final qui doit profiter au plus costaud. Et c'est Grégoire Ouédraogo de l'As-Bessel qui se montre le plus fort  dans cet exercice en franchissant le premier la ligne d'arrivée.Il boucle ainsi les 30 tours (soit 132 kms) en 3 h 20 mn 45 s, soit une vitesse moyenne de 39,452  km/h. Premier, il s'adjuge le trophée du 8e Grand prix SND, le maillot du vainqueur et une enveloppe de 150 000 FCFA.

Le vieux lion Abdoul Wahab Sawadogo et le prometteur Mahamadi Balima se classent respectivement 2e et 3e. Satisfecit du directeur général du SND, le colonel Antoine Sanou, pour qui la course a démontré que la relève du cyclisme burkinabè était assurée. Une donne qui entre en droite ligne dans la volonté du Service national pour le développement qui est de créer une saine émulation entre les coureurs afin de favoriser l'éclosion de talents pour le rayonnement de notre cyclisme. Rendez-vous est  pris pour la 9e édition.

Hyacinthe Sanou

ABNVS/fair-play

Un appel aux supporters

 

Suite aux malheureux incidents qui ont entraîné l’arrêt des matches des quarts de finale de la coupe du Faso le dimanche 26 juillet 2011, l’ABNVS/fair-play lance un appel à tous les supporters de l’EFO et du BPS de Koudougou. Elle leur demande d’avoir un comportement plus digne, d’être fair-play  s’ils aiment réellement leurs clubs et le football. Le rôle du supporter est de pousser son équipe à bien jouer pour la victoire et non d’inciter les joueurs à quitter le terrain. Pousser ses joueurs à abandonner, c’est faire perdre son club. L’arbitre fait partie du jeu. Il est le maître et le seul juge du jeu. Pour les contestations, les règlements prévoient des voies des recours. Le foot que nous aimons tant est un sport, un jeu avant tout, c’est-à-dire facteur de joie, d’union et de paix. Pour l’amour que nous portons au sport, pour notre dignité et notre fierté d’être Burkinabè, soyons fair-play. Un grand club est fair-play et ce sont les grands hommes qui font également un grand club. Supporters de l’EFO et du BPS, soyez grands, soyez fair-play !

 

Le président de l’ABNVS/fair-play

Boubacar Ouédraogo

Festi-foot 2011

Des retrouvailles  pour s’égayer

 

Le festi-foot, initié par le cinéaste Guy Désiré Yaméogo, qui est à sa 6e édition cette année a débuté le jeudi 28 juillet 2011 à Koupéla. Plus de 200 jeunes âgés de 10 à 15 ans venus de différentes villes du pays s’affronteront en élimination directe. Le bouquet final, c’est pour ce samedi 30 juillet et il ne fait l’ombre d’un doute que la bataille sera rude pour les premières places. Ce festi-foot, placé sous le parrainage du maire de ladite ville, est soutenu par le ministre Salif L. Kaboré et le colonel Jean-Baptiste Parkouda.

Dernière modification lejeudi, 28 juillet 2011 21:20

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