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Comoé : Un mort et 37 blessés dans un accident de la circulation

Un camion de transport de marchandises, communément appelé "dix tonnes" qui transportait des marchands forains, a été victime d'accident de la circulation le 22 août 2011. Bilan, un mort sur-le-champ et 37 blessés évacués au centre hospitalier régional (CHR) de Banfora.

Jusqu’aux environs de 22 heures ce 22 août 2011, aucune statistique n’était disponible au service des urgences du CHR de Banfora. En effet, le médecin de garde et les infirmiers, visiblement débordés, tentaient tant bien que mal d'administrer les premiers soins aux blessés. Des victimes étendues sur des lits attendaient d'être prises en charge alors que certains, par manque de couchettes, étaient couchés à même le carrelage des urgences.

Faute de données exhaustives, le médecin de garde nous indique qu’il y avait des blessées graves dont un était déjà au bloc opératoire pour y être amputé de ses deux jambes. Et d’ajouter qu’au moins deux autres victimes devront aussi subir d'urgence une intervention chirurgicale. En somme, le service des urgences a reçu des blessés ayant des fractures ouvertes ou fermées, et de nombreuses victimes souffrant de traumatisme crânien.

Les raisons d’un tel drame, c’est que peu avant 18h, un camion 10 tonnes qui revenait du marché de Sidéradougou, situé à 65 kilomètres de Banfora, s’est renversé avec sa charge et ses passagers à une dizaine de kilomètres de Tiéfora. Le bilan dressé par les sapeurs-pompiers qui ont procédé aux évacuations fait état d’un bilan provisoire d’un mort sur-le-champ et 37  de blessés. Les raisons du drame semblent liées à l’état de dégradation de la route sur ce tronçon.

En effet, selon une des victimes, sur ce tronçon, le camion était très secoué avec les nids-de-poule, ce qui aurait, avec les nombreuses secousses, provoqué la cassure d’une pièce de la direction. Le chauffeur a alors perdu  le contrôle du camion, qui s’est retrouvé dans le décor sur le flanc gauche, après avoir dérapé.

Le bloc CHR de Banfora, qui a accueilli les blessés, a connu une animation particulière et triste ce 22 août. De nombreux curieux, parents, amis et connaissances arpentaient les couloirs de l'hôpital. Beaucoup ont dû prendre leur mal en patience, car pour ne pas perturber les agents de santé, les portes des urgences sont restées  fermées et étaient surveillées par les vigiles.

 

Luc Ouattara

Dernière modification lemercredi, 24 août 2011 09:20

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