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Une Lettre pour Laye : CDP : 155 millions pour un congrès de tous les dangers

 

Cher Wambi,

 

On le savait, la situation sécuritaire au Sahel, notamment dans la province du Soum, est préoccupante, mais elle ne cesse de se dégrader au fil des jours. Et lesconséquences sont des pluscatastrophiquespour l’Etat, qui peine à y jouer, dans toute sa plénitude, son rôle régalien. Dans ce contexte, l’école fait les frais de cette montée de l’insécurité portée à son paroxysme par les terroristes qui pullulent dans cette partie du Burkina depuis près de deux ans. Et on ne compte plus le nombre d’enseignants qui ont plié bagage, avec à la clé la fermeture des classes.

 

 

A ce jour, cher cousin, selon les chiffres officiels et non exhaustifs livrés le jeudi 19 avril 2018 par le ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, 216 écoles sont fermées et plus de 20 000 élèves sont dans la nature. Afin de trouver les voies et moyens pour la réouverture de ces établissements, le Premier ministre avait convoqué et présidé jeudi dernier un conseil de cabinet. Tous les ministres concernés y étaient présents.

 

A l’issue de la rencontre, rien n’avait filtré sur les mesures prises pour relancer l’école dans cette zone. Le ministre Stanislas Ouaro avait jugé inopportun, pour des raisons stratégiques, de les dévoiler à la presse.

 

On s’attendait malgré tout à en savoir davantage à l’issue du Conseil des ministres de mercredi dernier. Mais là aussi, il faut dire, cher cousin, qu’on est resté sur notre faim. Le gouvernement a effectivement traité du sujet mais en a fait un résumé laconique dans le compte rendu de son hebdomadaire conseil en ces termes : «Pour le compte du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation : un rapport sur la réouverture des écoles fermées dans les régions du Sahel et du Nord. L’adoption de ce rapport permet de disposer d’une feuille de route crédible pour assurer la participation des élèves aux examens de fin d’année.»

 

Mais les questions que je me pose aujourd’hui, cher Wambi, c’est de savoir comment rattraper l’année scolaire dans cette zone et surtout comment opérationnaliser avec succès les mesures adoptées par le gouvernement.

 

Certes, le gouvernement se réfugie derrière le secret militaire alors qu’il faudrait communiquer. Communiquer pour rassurer les élèves et les parents d’élèves, communiquer pour rasséréner toute la population. Mais pour être sincère, je me demande si l’année scolaire n’est pas compromise dans cette partie du territoire national au grand bonheur des terroristes.

 

L’école à terre, des mairies qui ont fermé tout comme certaines formations sanitaires, les forces de sécurité qui décampent pour celles qui le peuvent et la justice dont le personnel se dit en insécurité, l’économie locale qui se meurt à petit feu. C’est dire que le Nord nous échappe chaque jour davantage.

 

Depuis le lundi 23 avril, le Tribunal de grande instance de Djibo a suspendu ses activités à cause des indices d’une possible atteinte à l’intégrité physique des magistrats. Il semblerait que dans des prêches, les terroristes auraient déclaré n’avoir que trois ennemis à combattre : les corps habillés, les magistrats et les informateurs de l’armée.

 

Les juges ont interpellé le président du Faso, garant constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire, afin qu’il prenne les mesures idoines pour une reprise des activités juridictionnelles à Djibo.

 

Mais à l’évidence, cher cousin, ceux qui avaient promis de terroriser les terroristes semblent s’être révélés incapables de repousser les forces du Mal. Le Burkina a visiblement perdu la bataille du Sahel. Et c’est devenu chaque jour son lot de mauvaises nouvelles comme l’annonce de l’assassinat, mardi dernier, de trois personnes dont un chef et son fils, revenant d’une prière à la mosquée.

 

Je me demande une chose, cher Wambi : notre Sahel est-il si vaste qu’on ne puisse pas y masser des troupes conséquentes et les moyens qui vont avec ? On n’est quand même pas à Tora Bora en Afghanistan ! Le Mali et le Niger ont des excuses car ce sont des pays trois fois plus grands que le Burkina Faso avec de larges bandes désertiques qui s’étendent à perte de vue…

 

Un autre sujet que je voudrais aborder ici, cher cousin, c’est le cas de ces magistrats qui rechignent à rejoindre la Cour d’appel de Fada N’Gourma et surtout à y demeurer en permanence. Le conseil supérieur de la magistrature en a fait cas mardi dernier lors de sa session.

 

Voici des gens qui sont allés plusieurs fois en grève pour obtenir une augmentation conséquente de leurs salaires. Et ils ont tout obtenu : le beurre, l’argent du beurre et même la fille de la fermière. Ouvrant ainsi la boîte de Pandore des autres revendications sociales. Déjà que les justiciables ne ressentent pas une amélioration dans l’administration de la justice, voilà que, une insulte faite aux autres fonctionnaires, certains magistrats se piquent de refuser de demeurer dans la capitale du Gulmu. Pourtant dans cette ville résident de haut commis de l’Etat comme le gouverneur, le haut-commissaire, les chefs militaires, les directeurs régionaux et provinciaux des différents ministères, etc.

 

Il faut espérer qu’on ira au-delà de la mise en demeure et que, cette fois, le conseil supérieur de la magistrature va sévir et aura la main lourde pour taper sur les récalcitrants qui refusent de rentrer dans les rangs.

 

 

 

Cher Wambi, je m’en vais maintenant te parler du congrès du CDP, l’ancien parti au pouvoir, et du remue-ménage interne qu’il provoque. Il est prévu pour se tenir le week-end du 5 au 6 mai prochains à Ouagadougou. Avec un budget prévisionnel de 155 millions de FCFA, financé, selon mes sources, par les militants et des donateurs nationaux et internationaux, le comité d’organisation présidé par le député Blaise Sawadogo, président du groupe parlementaire dudit parti, s’active à mettre les petits plats dans les grands pour que l’événement préfigure le rêve des militants de voir un retour de leur formation politique au pouvoir dès 2020.

 

Il me revient  que le « parti de l’épi et de la daba », tout en reconnaissant des insuffisances dans la gestion des affaires publiques, notamment sur les plans du système éducatif, de l’emploi des jeunes et  de la maîtrise de l’inflation, se jette des fleurs sur les progrès économiques, infrastructurels, diplomatiques et sécuritaires, réalisés sous le magister de Blaise Compaoré.

 

De sources bien introduites, j’ai appris, cher cousin, que les querelles de tendances apparues avec le retour d’Eddie Komboïgo à la tête du parti après ses ennuis judiciaires se seraient exacerbées pendant la préparation du congrès. D’un côté, il y a les partisans du comité ad hoc, présidé par Léonce Koné, qui a géré le parti durant l’absence d’Eddie Komboïgo, et de l’autre, les supporteurs de ce dernier qui voudraient le voir « rebeloter » à la direction du parti et, pourquoi pas, être son candidat à la présidentielle de 2020. Et pour soutenir leur champion, ils avancent sa relative jeunesse, 54 ans, ses mains propres, sa profession libérale d’expert-comptable l’ayant tenu éloigné des arcanes des institutions publiques et même des intrigues politiciennes, ses moyens financiers qu’il pourrait mettre au service du parti, etc. Des arguments qui ne convainquent pas l’autre tendance, qui ne lui trouve pas une légitimité historique, ni une grande aura, encore moins un discours rassembleur pour battre Roch Kaboré, s’il se représente en 2020. Ils préfèrent alors, les partisans de Léonce Koné, un président du parti qui ne soit pas candidat à la présidentielle mais travaillerait à rassembler les militants derrière une personnalité hors du parti, capable de mobiliser en dehors du CDP, en commençant par les partis de l’ancienne mouvance présidentielle, notamment l’ADF/RDA, la NAFA, l’UNDD, l’Autre Burkina, etc. Léonce Koné n’étant pas candidat à la présidence du CDP à ce qu’on dit, ses partisans ont jeté leur dévolu sur un homme providentiel extra-muros : l’ancien Premier ministre (1996-2000) Kadré Désiré Ouédraogo. Celui-ci, à ce qu’on dit, ne brigue aucun poste de responsabilité dans les futures instances du CDP mais serait prêt à en porter les couleurs à la prochaine présidentielle à condition qu’il reste uni.

 

Rester uni, cher Wambi, c’est l’un des enjeux de ce congrès du CDP, car des noms qui circulent comme ceux des candidats à la présidence de ce parti, j’en ai recensé six, les uns plus connus que les autres. Ce sont, par ordre alphabétique : Achille Tapsoba, Boureima Badini, Eddie Komboïgo, Jean Koulidiati, Juliette Bonkoungou, Karfo Kapouné. Aux dernières nouvelles, Mme  Bonkoungou et le professeur Karfo auraient jeté l’éponge ; Achille Tapsoba serait prêt à se contenter du poste de Secrétaire général du parti ; Boureima Badini pour sa part pourrait rallier Jean Koulidiati, le candidat de la tendance « initiative Kadré  Désiré Ouédraogo ». Cela me fait dire que la finale de cette course à la présidence de l’ex-parti majoritaire va se jouer très probablement entre l’expert-comptable, Eddie Komboïgo, cornaqué, selon mes informations, par le dernier Premier ministre de Blaise Compaoré, Luc Adolphe Tiao, et  le professeur Jean Koulidiati, ancien président de l’université de Ouagadougou et ancien ministre, soutenu par Léonce Koné.

 

Depuis Abidjan, Blaise Compaoré pourrait faire pencher la balance pour l’alternance à la tête du parti qu’il a créé en 1996. Il m’est revenu que son opinion comptera pour beaucoup dans le vote du futur président du CDP et qu’une délégation non officielle est partie sur les bords de la lagune Ebrié pour  le consulter à ce propos.

 

Et si je te parle d’unité du parti, cher cousin, c’est  que, selon certains analystes, il n’est pas exclu que la tendance dont le candidat sera battu décide d’aller voir ailleurs si elle peut faire prospérer ses projets politiques. Nous attendons tous de voir.

 

 

 

A présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

Ce week-end, le landerneau politique burkinabè enregistrera la naissance de trois partis.

 

Le premier, dénommé Front patriotique pour le renouveau (FPR), sera lancé demain samedi dans la matinée et  aura pour berceau la Résidence Alice située dans la ZAD. Le FPR, affilié au chef de file de l’opposition, sera dirigé par Aristide Ouédraogo, pharmacien de profession et ancien activiste de la société civile. Au sein du bureau on compte Mahamadou Oubda, enseignant à l’université et membre du CERFI, des hommes et femmes venus du monde des OSC et d’anciens cadres du PAREN. La présence de ces derniers préfigure-t-elle une éventuelle adhésion de l’ancien ministre de la Culture Tahirou Barry et démissionnaire du PAREN, comme le pense une source bien introduite ?

 

Le deuxième parti politique qui sera lui aussi porté sur les fonts baptismaux demain samedi dans l’après-midi au CBC se déclinera sous l’appellation « Progressistes unis pour le renouveau » (PUR).

 

Selon certaines sources, le cheval blanc, symbole du PUR, serait en réalité cornaqué de loin par un groupe de personnalités politiques, dont des députés, parmi lesquels le jeune sankariste Alexandre Sankara. Leur adhésion officielle au nouveau parti pourrait intervenir en 2019, c’est-à-dire à une année des prochaines élections présidentielle et législatives couplées.

 

Enfin, la troisième chapelle politique en gestation verra, elle, le jour dans l’après-midi du dimanche 29 avril au CBC. Dénommée « Notre cause commune » (NCC), « parti centriste progressiste »,  elle entend présenter un candidat à la présidentielle. Le bureau provisoire sera dirigé par Jean-Claude Kaboré, cadre au CNRST, en attendant le congrès constitutif prévu en juin au cours duquel  de grosses légumes pourraient rejoindre NCC.   

 

 

 

- Envoyés  en 2011 en Côte d’Ivoire  où ils ont combattu aux côtés des troupes favorables à Alassane Ouattara, durant la crise postélection, les vétérans burkinabè de la guerre civile ivoirienne attendent toujours le reliquat de leurs primes. 

 

Sur la base d’un contrat de 10 millions de francs CFA par mois et par soldat, ils n’auraient perçu chacun qu’une avance de cinq millions pour ceux qui ont passé quatre mois et quinze jours au front et quatre millions pour ceux qui y ont passé trois mois.

 

Après plusieurs démarches infructueuses au niveau de l’ambassade de Côte d’Ivoire au Burkina Faso, les « oubliés de la victoire d’ADO » disent avoir reçu l’engagement d’un colonel burkinabè,  proche du président Roch Marc Christian Kaboré, de faire verser le restant du montant dû.  Quelque six mois après leur rencontre avec l’officier burkinabè, qui aurait, séance tenante, appelé le chef de la sécurité de Ouattara, la promesse n’est toujours pas suivie d’effet.

 

Las d’attendre et de passer pour les dindons de la farce, ils menacent de se faire entendre dans les jours à suivre.

 

 

 

- Dans la « Lettre pour Laye » du vendredi 23 février 2018, L’Observateur Paalga faisait état du contentieux financier qui oppose l’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Boukoungou à l’ancien PM béninois, Lionel Zinsou. Selon La Lettre du Continent du 26 avril,ce dernier est désormais poursuivi pour « escroquerie aggravée » et « tentative d’escroquerie en bande organisée » devant le procureur de la République du Bénin.

 

Lionel Zinsou, alors candidat à la présidentielle en 2016, avait contracté auprès du patron du groupe EBOMAF la somme de quinze milliards FCFA qu’il n’a toujours pas remboursée. L’ancien chef de l’Etat béninois, Thomas Yayi Boni, qui a présenté Zinsou à l’entrepreneur burkinabè, devrait lui aussi être entendu, a annoncé notre confrère français.

 

 

 

Le projet de construction de l’aéroport international de Donsin aiguise l’appétit des grandes entreprises internationales. Parmi les préqualifiés à cette course de titans, il y a,  selon La Lettre du Continent, le français Sogea-Satom, associé au koweïtien Kharafi & Sons, Eiffage, DT Terrassement adossé à Bouygues, China Airport Construction Group Corp, l’espagnol Acciona, le groupe turco-tunisien Soroubat et Tav Construction.

 

Sur le plan national, c’est l’entreprise CGE-BTP qui a été retenue pour la construction de la base militaire, l’assainissement et l’éclairage. Le groupe Confort-Cogeb est, quant à lui, chargé de la réalisation de la clôture extérieure de l’infrastructure.

 

Le vol inaugural de l’aéroport de Donsin est attendu pour 2021. 

 

 

 

- La campagne agricole 2017-2018 est des plus alarmantes.

 

En effet, le bilan de la production céréalière dressé par ministère de l’Agriculture fait état d’une baisse de 11,03 % par rapport à la campagne agricole passée et de 11, 65 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Il en est de même pour les cultures de rente qui ont connu une régression de 8,90 %. Ce déficit expose plus de 52% des ménages ruraux à l’insécurité alimentaire, soit plus de 2 670 000 personnes. Face à cette situation, le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques a mis en place des recettes pour permettre aux populations vulnérables de « subsister avant la saison prochaine ». Au nombre des mesures de riposte, les boutiques témoins qui vont passer de 138 à 250.

 

 

 

- Depuis hier jeudi, le ministre de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelle est en séjour dans la région du Centre-Est. Au cours de cette visite de deux jours, le Dr Smaïla Ouédraogo s’entretiendra avec plus de mille jeunes sur les opportunités de création d’emplois et surtout autour de son nouveau programme : « Jeunesse en mouvement ». Cette visite dans le Centre-Est, qui marque le début d’une tournée dans les treize régions du Burkina, sera l’occasion pour le lancement de la nouvelle émission «Repère de jeunes», en collaboration avec 57 radios communautaires du pays.

 

 

 

- Décès ce mardi de « Tantie Propre » du surnom de cette restauratrice réputée pour sa rigueur dans l’hygiène qui a toujours régné dans son établissement sis au rez-de-chaussée de l’immeuble Photo luxe. Inhumée le même jour, elle s’en est allée quelque deux semaines après le décès de son mari.

 

Le même mardi, en France disparaissait Sylvie Guingané, fille de l’homme de culture Jean-Pierre Guingané, décédé en janvier 2011. Mariée à un Centrafricain, Blaise Yongoro, elle laisse derrière elle trois enfants dont un bébé de trois semaines.

 

Toujours le même mardi, l’on a appris le décès de l’épouse de Naboho Kanidoua, ancien secrétaire exécutif national du CDP. Après la veillée de prière mercredi au domicile familial de Pissy, l’enterrement est intervenu hier jeudi au cimetière municipal de Gounghin.     

 

 

 

- Par la singularité de ses formes, la cathédrale de Bobo-Dioulasso fait partie du patrimoine architectural de la ville de Sya au même titre que la gare de train ou la mosquée de Dioulassoba. Depuis un certain temps, l’Eglise catholique a décidé de refaire la toilette de cet imposant édifice religieux en le remettant à neuf. Dans ce cadre, des actions sont menées pour la collecte des fonds nécessaires à la réalisation de ce projet. Il y a les contributions individuelles mais également des initiatives sont déployées pour élargir les collectes et les contributions. C’est dans cette dynamique que les ressortissants du diocèse de Bobo-Dioulasso à Ouagadougou organisent le dimanche 29 avril 2018 une kermesse dont les bénéfices seront entièrement reversés au fonds pour la réfection de la cathédrale. Cette kermesse aura lieu à la paroisse Jean XXIII à la sortie de la messe.

 

 

 

- C’est un week-end empreint de grande ferveur religieuse qui s’annonce dans le village de Boujinga à Dar Salame, province du Bam. La raison ? La tenue d’une session de mémorisation du Coran sous le magistère de Cheikh Tasséré Ouédraogo de la localité. Une cérémonie qui sera suivie de la commémoration de la naissance du Prophète Mahomet (Paix et salut sur Lui) dans la nuit du samedi 12  au dimanche 13 du mois de chaabane, soit du 28 au 29 avril 2018 à partir de 21 heures. Ce sera sous le haut patronage de Cheikh Aboubacar Maïga II de Ramatoulaye. Puissent leurs prières, invocations et bénédictions apporter la santé, la prospérité ainsi que la paix et la sécurité dans le patelin et partout ailleurs au Burkina. Amîn !

 

 

 

- Demain samedi 28 avril aura lieu la cérémonie annuelle du nabasga de Nemnd Naaba Ritaam 2 à sa résidence de Kamboinsin. A cette occasion, un lunch sera offert aux invités à partir de 13 heures.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 29 avril 2018 16:21

Commentaires   

0 #3 TK 27-04-2018 13:25
La situation dans le Sahel au BF est vraiment preoccupante et triste. Je trouve souvent les journalistes et beaucoup d'autres tres dures dans leurs evaluations de la question. j'espere vraiment qu'ils ont tort. Cette partie de votre article "Je me demande une chose, cher Wambi : notre Sahel est-il si vaste qu’on ne puisse pas y masser des troupes conséquentes et les moyens qui vont avec ? On n’est quand même pas à Tora Bora en Afghanistan ! Le Mali et le Niger ont des excuses car ce sont des pays trois fois plus grands que le Burkina Faso avec de larges bandes désertiques qui s’étendent à perte de vue…" est tristement vraie et me laisse dubitative.
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0 #2 Bayam Moulingué 27-04-2018 11:26
Mr Passek Tallé Ca en tout K ca vaut le tallé! pourquoi cette pression qui veut qu'eon sache que le professeur Oubda est membre du CERFI. est pour lui faire adoubé par les musulmans ou détestée par les laïcistes. dites le moi. Pourquoi ne dites vous que Paul ou Pierre est membre du GBU ou de la JEC. pourquoi n'avez jamais dis que telle politicien est membre du PCRV. Votre precision est tendancieuse pour quelqu'un qui se plaignait dans son dernier livre que les autres en veulent au mossi de Ouaga de vouloir réclamer leur Ouagadoucité. La presse,la bonne doit être la plus juste possible et non soufflé sur les brèches.
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0 #1 lewang 27-04-2018 09:02
En quoi la paye des vétérans de la CI concerne nos autorités? sont ils partis comme mercenaires ou bien c'est l'armée qui les a envoyer? plus de précisions pour nous permettre de comprendre. et si c'est l'armée qui les avait envoyé le BF n'a t il pas transgressée des accords car à ma connaissance l'Assemblée n'a jamais voté une loi qui autorise cet envoie. Les pro Gbagbos avaient donc raison et voilà la monnaie d'ingratitude que Guillaume Soro a voulu nous rendre!
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