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Une Lettre pour Laye : Halidou Ouédraogo à Blaise Compaoré

 

Cher Wambi,

 

Le procès du putsch manqué suit son petit bonhomme de chemin depuis que, vendredi dernier, on est entré dans le fond du dossier avec l’interrogatoire des accusés. Comme tu le sais, c’est le sergent-chef Mohamed Lahoko Zerbo qui a ouvert le défilé à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou délocalisée dans la salle de Banquets de Ouaga 2000. Lui ont, tour à tour, succédé à la barre ses frères d’armes que sont le sergent Ollo Stanislas Sylvère Pooda, l’adjudant Jean Florent Nion, le caporal Sami Dah et le soldat de première classe Amadou Ly.

 

 

Comme on pouvait s’y attendre, dans leurs dépositions à la barre, la plupart des accusés ont fait dans la négation parfois de l’évidence et minimisé leur part de responsabilités dans les évènements de mi-septembre 2015. Beaucoup se complaisant à dire qu’ils ont juste obéi à des ordres de leurs supérieurs hiérarchiques.

 

Le seul qui s’est distingué dans sa déposition, c’est bien l’adjudant Jean Florent Nion qui a visiblement fait le choix de dire une bonne partie de la vérité dans cette histoire de putsch. Cela n’a échappé à personne dans ce prétoire au point que Me Prosper Farama, pourtant avocat de la partie civile, a appelé le parquet militaire à « faire un geste » à l’endroit de l’adjudant afin d’encourager les accusés à l’imiter en empruntant eux aussi le chemin de la vérité.

 

Le procès reprend ce matin après la pause de la journée d’hier. Et le président du tribunal, Seidou Ouédraogo, a déjà donné le menu qui nous attend : en effet, il a annoncé que la deuxième fournée des appelés à la barre est composée de l’adjudant-chef Moussa Nébié, dit Rambo, du sergent-chef Roger Koussoubé, dit Le Touareg, de l’adjudant-chef major Eloi Badiel, de l’adjudant Ouékouri Kossè, du soldat de première classe Boureima Zouré. Un menu alléchant, cher cousin, car si on excepte les grands calibres que sont les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, Rambo et le Touareg sont souvent présentés comme ceux qui avaient la puissance de feu en cette période trouble du Faso.

 

Ce procès, cher Wambi, va se poursuivre sans tenir compte des vacances judiciaires qui s’étalent du 1er juillet au 30 septembre. C’est ce qu’a décidé le président du tribunal pour qui, au regard des enjeux, il est impérieux que «le droit soit dit dans un délai raisonnable», car cela est aussi «un des principes du procès équitable».

 

C’est sans doute pourquoi il a aménagé l’agenda de ce procès qui se tiendra 5 jours sur 7 dans la semaine de 9h à 17h, lundi, mardi, mercredi et vendredi avec une pause de 13h à 14h30 ;  le samedi ce sera de 9h à 14h. Le jeudi étant le jour de repos.

 

Cher cousin, alors que le décor est bien planté pour la poursuite de ce procès, j’ai pu obtenir copie d’un courrier que Me Christophe Birba a adressé au président de la chambre criminelle de la Cour de cassation. L’avocat des accusés Abdoul Kadri Dianda et Relwendé Compaoré est, dans cette lettre datée du 2 juillet dernier, revenu sur sa requête en récusation des membres de la chambre de première instance du tribunal militaire, laquelle requête est présentement en souffrance devant cette haute juridiction. Me Birba y relate le refus du greffe de le laisser consulter le plumitif d’audience. Cependant on lui aurait donné l’information selon laquelle la question de la récusation était au menu de l’audience du 27 juin dernier et que le délibéré est pour le 25 juillet prochain. Le problème est que l’avocat soutient n’avoir jamais eu connaissance de la date de cette audience si bien qu’il se demande si la notification n’a pas été faite par inadvertance à un autre cabinet. Dans tous les cas, l’avocat précise au président de la chambre criminelle que «pendant que la procédure de récusation est pendante devant votre juridiction, les magistrats récusés continuent de juger les requérants, au motif qu’ils n’ont pas reçu de notification conformément à l’article 655 qui veut qu’il soit « sursis à la continuation de l’information et des débats jusqu’à l’arrêt statuant sur la récusation». L’avocat explique également dans son courrier que la requête n’a pas été notifiée par le secrétaire général de la Cour de cassation qui lui-même se justifie par le fait que la chambre criminelle ne lui aurait pas transmis le dossier pour notification. Alors Me Birba se demande s’il s’agit là d’un dysfonctionnement ou d’un tandem tribunal militaire - Cour de cassation pour mettre le justiciable devant le fait accompli.

 

Enfin, l’avocat se demande si le délibéré du 25 juillet, même s’il était favorable aux requérants, ne serait pas le médecin après la mort. Il argumente en ces termes : «Le procès bat son plein et les requérants sont jugés par des magistrats dont la partialité est désormais de notoriété publique par le simple fait de continuer de juger en connaissance parfaite de leur récusation».

 

 

 

Cher Wambi, à propos de ce procès, c’était attendu que beaucoup de soldats chargeraient le général Gilbert Diendéré comme étant l’instigateur principal du putsch contre le régime de la Transition. Et ça a commencé le mardi 3 juillet 2018 avec l’adjudant Jean Florent Nion qui a bien chargé Golf. Cette charge tombait mal pour Gilbert en ce jour du 57e anniversaire de sa naissance ; heureusement que la journée n’a pas été que sombre. En effet, alors que des nuages noirs s’amoncelaient au-dessus de sa tête, le général a eu une éclaircie venue de l’extérieur du pays, car sa femme Fatoumata, en exil, lui a adressé un message d’anniversaire sur le réseau social Facebook en ces termes :

 

« 03 juillet : une date singulière pour toi sur les 365 jours de l’année ; parce que c’est ce jour-là que tu venais au monde.

 

De ce 03 juillet à l’instant où je t’adresse ces quelques lignes, que d’années riches en évènements se sont écoulées et dont j’ai eu le bonheur de partager la plus grosse part avec toi.

 

Que de souvenirs qui sont restés vivaces, suscitant ainsi de la nostalgie où je me plais à être, surtout en ce moment où par la force des choses nous nous trouvons éloignés l’un de l’autre physiquement, mais plus proches que jamais par ailleurs, transcendant les barrières physiques pour nous garder unis envers et contre tout !

 

En ce jour spécial, c’est avec une vive émotion teinte de nostalgie que je te souhaite JOYEUX ANNIVERSAIRE, MON CHERI GIL.

 

Puisse l’Eternel continuer de veiller sur notre foyer !

 

Que l’amour du Christ demeure en nous ! »

 

Un doux billet qui a certainement fait grand bien au général. Mais il faut retenir que Fatou est elle-même poursuivie dans ce dossier du putsch et qu’elle sera jugée par contumace.

 

Pour conclure le volet judiciaire dans la présente missive que je t’adresse, je voudrais te rappeler, cher cousin, que depuis les sanctions prononcées par leur conseil de discipline, les magistrats qui estiment avoir été condamnés à tort ont saisi le Conseil d’Etat pour se voir rétablis dans leur droit. C’est ainsi que j’ai appris de bonne source que les grands juges administratifs ont commencé à examiner les différents recours introduits devant eux. Les premières audiences ont eu lieu en fin juin et les délibérés sont attendus pour le 10 juillet.

 

Ce même 10 juillet, cher Wambi, le recours de la présidente du Conseil supérieur de la magistrature sera examiné. Elle avait été mise à la retraite d’office pour son rôle dans l’annulation du mandat d’arrêt délivré contre Guillaume Soro, le président du Parlement ivoirien, pour son implication dans le putsch manqué de septembre 2015.  La manière dont ce mandat a été annulé est, selon le conseil de discipline, en porte-à-faux avec les règles d’éthique et de déontologie de la magistrature.

 

Il faut que je te précise que, dans le cas d’espèce, le Conseil d’Etat siège en premier et dernier ressort. Mais exceptionnellement, une voie de recours existe, il s’agit de la cassation devant les chambres réunies du Conseil d’Etat.

 

Alors les grands juges administratifs vont-ils confirmer ou infirmer les sanctions infligées aux magistrats épinglés ? On attend de voir.

 

 

 

Je te rappelle, cher Wambi, le retour à Dieu et aux ancêtres dans l’après-midi du vendredi 29 juin dernier, d’Emmanuel P. Ouédraogo, un des valeureux fils de notre Faso.

 

Il fit partie en effet dans les années 70-80 de cet aréopage de technocrates autour du célèbre général Tiémoko Marc Garango, qui ont mis en place la doctrine budgétaire et financière qui, mutatis mutandis, est encore en vigueur dans notre pays.

 

Conseiller technique, puis directeur général du budget, il rejoignit par la suite le privé d’abord comme directeur financier de SAP OLYMPIC et enfin comme P-DG de la société pétrolière TAGUI.

 

Membre de la femme royale du Yatenga, il a clos sa riche expérience terrestre sur le trône de Rasko sous le nom de naaba Waïdga.

 

Après une veillée funèbre en son domicile de la zone du Bois hier jeudi à partir de 20h, la levée du corps a lieu ce vendredi 5 juillet à 7h30 à la morgue de l’hôpital de Bogodogo.

 

S’ensuivront le départ à partir de 13h30 pour l’église St-Camille où aura lieu l’absoute, puis le retour à Ouahigouya et l’inhumation le samedi 7 juillet à partir de 11h à Rasko, route de Tougo.

 

Qu’il repose en paix après avoir fait, comme on dit, le bon combat.    

 

 

 

Cher Wambi, à présent je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-Lors de sa séance du mercredi 4 juillet 2018, le Conseil des ministres a acté le renouvellement du Conseil supérieur de la communication (CSC).

 

Ainsi donc sont désormais membres de l’instance de régulation des médias :

 

Au titre de la présidence du Faso :

 

-        Victor Sanou, juriste, communicateur ;

 

-        Alexis Konkobo, conseiller en sciences et technique de l’information et de la communication ;

 

-        Jeanne Coulibaly, journaliste à la retraite.

 

Au titre de l’Assemblée nationale :

 

-        Soahanla Mathias Tankoano, avocat ;

 

-        Zoumana Wonogo, journaliste.

 

Au titre du Conseil constitutionnel :

 

Sonnontien Eugénie Séraphine Yaméogo/Ouattara

 

Au titre des associations professionnelles représentatives des médias :

 

-        Abdoulazize Bamogo, communicateur ;

 

-        Séni Dabo, journaliste ;

 

-        Ismaël Nignan.

 

L’installation de la nouvelle équipe devra permettre de mettre un terme à la guerre des tranchées qui oppose le camp du président intérimaire, Désiré Comboïgo, aux partisans supposés ou réels de Nathalie Somé, ancienne patronne de la boîte.

 

Mais d’ores et déjà, les paris sont ouverts concernant le nom de celui ou celle qui sera élu(e) à la tête du CSC.

 

Les uns misant, avant même que sa nomination soit effective, sur le jeune Abdoulazize Bamogo.

 

Mais vu que jusque-là le premier ou la première responsable de la maison est sorti(e) du chapeau présidentiel, c’est-à-dire venu(e) des conseillers désignés par la présidence du Faso, l’affaire devra se jouer entre Victor Sanou, Alexis Konkobo et Jeanne Coulibaly.  

 

 

 

-Maître Halidou Ouédraogo, l’ancien président du MBDHP et de la commission constitutionnelle, a été admis en urgence au Centre hospitalier universitaire (CHU) Blaise Compaoré de Tengandogo depuis le 1er juillet dernier. Il pourrait être évacué pour des soins en France sous réserve de l’avis de ses médecins burkinabè. Le ministre de la Santé lui a rendu une visite le 02 juillet, au nom du président du Faso et de l’ensemble du gouvernement. En dehors de toute information sur le mal dont souffre cette icône de la société civile, on est vite amené à penser aux graves séquelles de l’Accident vasculaire cérébral (AVC) qui a cloué Maître Halidou Ouédraogo sur un fauteuil roulant depuis quelque temps. Prompt rétablissement, Maître.

 

 

 

-Le dialogue entre la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) et le gouvernement s’est poursuivi dans la semaine, mais la montagne a accouché d’une souris : en effet, aucun accord n’a pu être signé. Selon nos sources, les négociations achoppent sur trois points :  il s’agit d’abord  de la volte-face du gouvernement sur «Le respect des engagements des autorités par la reconduction du check-off au ministère, unilatéralement suspendu» ;

 

ensuite, la partie gouvernementale aurait refusé de lever les sanctions contre certains agents «pour fait de grève» ;

 

enfin, elle n’aurait pas accédé à la revendication relative à «la mise en œuvre intégrale de tous les accords conclus entre nos différentes organisations syndicales et le gouvernement».

 

 

 

-Pour la deuxième fois consécutive, la mission d’inspection chinoise pour le choix du site devant abriter le futur centre hospitalier  universitaire était à Bobo-Dioulasso les 3 et 4 juillet 2018.  Un séjour qui l’a conduite successivement dans les trois arrondissements où des sites avaient été identifiés pour la réalisation dudit projet. Borodougou dans l’arrondissement 4  étant  désormais hors course (confère notre édition du jeudi 5 juillet 2018) du fait de son éloignement de la ville, les techniciens chinois ont néanmoins tenu à y effectuer encore un tour, certainement pour des informations complémentaires. Le site de Belleville dans l’arrondissement n°7 à proximité de l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA) a également reçu la visite des Chinois. Ici, le problème de pollution de la nappe phréatique, qui a toujours été évoqué contre la réalisation d’une telle infrastructure hospitalière dans la zone, a été balayé d’un revers de la main par les techniciens chinois, expliquant que l’infrastructure sera dotée de canaux d’évacuation pour que la moindre goutte d’eau polluée ne s’infiltre dans le sol. 

 

Si la sortie de terrain des techniciens chinois s’est bien déroulée dans les arrondissements 4 et 7, tel ne fut pas le cas dans l’arrondissement 3, où d’ailleurs le site retenu par les autorités municipales ne bénéficierait pas de la faveur des pronostics du fait de sa proximité avec le CMA.  Dans cette partie nord de la ville, le maire de la commune, qui conduisait la mission, s’est heurté à la furia d’une population de la zone non lotie du secteur 31. Une foule en colère qui a bruyamment manifesté devant les visiteurs son refus catégorique de voir le projet se réaliser sur leur «territoire». La situation était si tendue que la police s’est vu obligée d’intervenir pour exfiltrer  les Chinois. Ce que certains membres de la délégation burkinabè ont vite fait de déplorer, dénonçant ainsi   la cacophonie et le désordre qui ont toujours caractérisé  la gestion des affaires communales à Bobo.

 

Et ce ne sont pas les organes de presse qui diront le contraire : encore une fois, la quasi-totalité des médias ont été ignorés au cours de cette sortie de terrain, le maire de la commune se contentant toujours des services d’un seul quotidien dont l’un des principaux responsables serait son conseiller en communication.   Boureima Fabere Sanou gagnerait à diversifier les sources d’information  de ses administrés. Cela y va de l’équilibre de l’information et de la crédibilité de son institution.                

 

 

 

-Jeudi 12 juillet prochain, Ouagadougou accueillera le vice-Premier ministre chinois, Hu Chunhua, dans le cadre de la réouverture officielle de l’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso. Suite au rétablissement des relations diplomatiques entre ces deux pays, Pékin s’est engagé à reprendre les projets conclus avec Taïwan avant la rupture de l’axe Ouaga-Taipei. Mi-juin, le directeur Afrique du groupe Haier était dans la capitale burkinabè.   Il s’est entretenu avec le ministre du Commerce, Harouna Kaboré, sur le projet d’installation d’une unité de montage d’appareils informatiques, électroniques et électroménagers. Selon notre confrère «La Lettre du Continent», China Railway Dongfang Group et China Railway Construction Corp ont été présélectionnées pour la construction du chemin de fer Ouaga-Accra. Le choix définitif serait attendu d’ici novembre.

 

 

 

-Des pertes en vies humaines, de nombreux sinistrés et d’importants dégâts matériels : c’est le triste bilan enregistré en ce début d’hivernage dans le centre-ville et six villages de la commune de rurale de Pibaoré (province du Sanmatenga) suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues les 23 et 27 juin 2018. Le dernier recensement   du Comité départemental de secours d’urgence et de réhabilitation (CODESUR) fait état de : 3 morts, 9 blessés, 420 ménages touchés, 1 442 personnes sinistrées dont 331 femmes et 684 enfants, 385 personnes sans abris, des bâtiments administratifs et des maisons d’habitation et de commerce endommagés ou décoiffés. La résidence du préfet, les bureaux et la salle de réunion de la préfecture n’ont pas été épargnés par les eaux. Les bornes-fontaines de la bourgade sont aussi privées d’eau en raison de l’endommagement des plaques solaires du château d’adduction d’eau potable simplifiée de la ville. Les efforts de solidarité manifestés depuis les premières heures du sinistre aux niveaux communal, provincial et régional à travers le CORESUR ainsi qu’au niveau national à travers le CONASUR, ont permis de soulager un tant soit peu les sinistrés dont certains ont été relogés dans des salles de classe des écoles primaires.  Il faut saluer les actions de bienfaisance des partenaires privés au profit des sinistrés dont des ressortissants de Pibaoré et de la commune vivant dans d’autres localités du pays.

 

 

 

-Nouveau rebondissement dans l’affaire qui oppose l’opérateur économique burkinabè Mahamadou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF, au banquier franco-béninois Lionel Zinsou.

 

Selon «La Lettre du Continent», alors que ce dernier doit se présenter aujourd’hui 6 juillet devant le tribunal de première instance de Cotonou, il a purement et simplement ignoré son passeport béninois pour faire valoir son  document français. Entendez par là que le Franco-Béninois a fait prévaloir sa nationalité française dans l’espoir de se faire entendre à Paris et non à Cotonou comme prévu.

 

Cette double nationalité ne l’a pourtant pas empêché d’être Premier ministre puis candidat à la présidentielle au Bénin.

 

 

 

-Dans une lettre du 27 juin 2018, Me Bouba Yaguibou, secrétaire général national de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), a rendu sa «démission de toutes les instances du parti et  aussi du parti» sans préciser les raisons de ce départ. Il quitte ainsi «l’Eléphant» pour poser ses pénates au CDP où il a déjà déposé une lettre d’adhésion.

 

 

 

-La tolérance religieuse, un des objectifs des fédérations islamiques de la sous-région ouest-africaine, surtout en ces périodes troubles où le djihadisme foisonne dans cette partie du continent. A cet effet, des missions parcourent les pays concernés pour livrer des messages de paix, de cohésion sociale entre les religions. C’est ainsi que, depuis le 26 juin, et ce jusqu’à ce vendredi 06 juillet, la  fédération burkinabè a mandaté des émissaires pour porter ce message dans des pays comme la Côte d’Ivoire et le Mali. Au pays de Modibo Kéïta, c’est Cheickh Adama Aorèma Ouédraogo  qui en est le porte-parole auprès des populations visitées. C’est autour de  prêche, de causeries et d’autres rencontres que s’articule la mission qui prône une saine coexistence de toutes les religions pour une vie paisible entre les populations.

 

 

 

-Le samedi 23 juin dernier, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, était l’invité de radio Savane Fm  dans l’émission «100 minutes pour comprendre» ; un exercice auquel le premier magistrat du Pays des hommes intègres s’est livré en mooré. Ce samedi sur les antennes de cette même radio, c’est au tour du chef de file de l’Opposition, Zéphirin Diabré, de répondre aux questions de tous ceux qui participeront à cette émission en direct.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 Passek Taalé

Dernière modification ledimanche, 08 juillet 2018 15:06

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