Menu

Une Lettre pour Laye : Drabo, le Judas de Lopez ?

 

Selon le dernier relevé pluviométrique en date de l’ASECNA, c’est Gaoua qui a été la localité la plus arrosée durant la semaine du jeudi 30 août au mercredi 5 septembre avec un cumul de 136,7 mm. Par contre, c’est à Dédougou que les nuages ont été les moins généreux durant la même période avec seulement 8,4 mm, comme tu peux le constater à travers les données pluviométriques suivantes : Dori : 12,4 mm ; Ouahigouya : 56 mm ; Ouagadougou-Aéro : 20,3 mm ; Dédougou : 8,4 mm ; Fada N’Gourma : 24 mm ; Bobo-Dioulasso : 79,6 mm ; Boromo : 25,1 mm ; Pô : 66,4 mm ; Gaoua : 136,7 mm et Bogandé : 18,7 mm.

 

 

Dans ma dernière missive, je te parlais de l’incident qui est survenu le 28 août 2018 lors de l’audition du sergent Lamoussa Badoun à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou délocalisée dans la salle de Banquets de Ouaga 2000 où se tient le procès du putsch manqué de septembre 2015.

 

Comme tu le sais à présent, il s’agit de l’affaire du procès-verbal d’audition au fond dont le sergent a refusé de reconnaître le contenu. Ce P-V jurait avec ce que Badoun avait déclaré lors de son audition spontanée pendant sa première comparution devant le juge d’instruction. L’accusé a carrément réfuté des propos qu’on lui attribue dans le P-V d’audition de fond. Outre ce fait, cher cousin, il s’est avéré qu’une pièce du dossier concernant justement cette partie de l’audition n’avait pas été communiquée à la défense. En clair, bien que tenant la même pièce et la même cote, le parquet et la défense n’avaient pas le même contenu dans leurs papiers. En effet, les questions et réponses litigieuses ne figuraient pas sur le P-V dont l’avocat du sergent disposait alors qu’elles étaient sur celui du parquet et du président du tribunal.

 

Me Stéphane Ouédraogo n’avait pas pu obtenir que cette pièce lui soit communiquée et avait demandé la suspension de l’interrogatoire de son client.

 

Le président Seidou Ouédraogo avait clos cet incident au motif que le parquet avait finalement décidé de ne plus utiliser les parties litigieuses contre le sergent. La défense avait alors été invitée, si elle le souhaitait, à formuler une exception qui sera examinée à la clôture des débats.

 

Ce jour-là, les avocats avaient affirmé qu’ils ne laisseraient pas passer cette affaire, car il fallait investiguer et comprendre comment cette manipulation des pièces du dossier avait pu se faire.

 

Eh bien, cher Wambi, ils viennent de passer à l’acte puisque quatre accusés civils ont adressé une lettre au conseil de discipline des magistrats pour dénoncer cette affaire et porter plainte contre les magistrats du parquet et ceux de l’instruction du dossier du putsch manqué. Les plaignants ont cité nommément les magistrats instructeurs suivants : François Yaméogo, Wend-Pouyré Frédéric Ouédraogo et Boussi-Windé Sébastien Rapademnaba. Côté parquet, Alioun Zanré, Mamadou Traoré et Sidi Becaye Sawadogo sont nommément cités.

 

Mais ce n’est pas une plainte qui sera examinée tout de suite d’autant plus que le conseil supérieur de la magistrature n’est plus en état de fonctionner, les mandats de ses membres élus étant échus depuis le mois de juin 2018. Les nouveaux membres, qui seraient déjà désignés, selon mes sources, n’ont pas encore pris fonction. Mais vu que la rentrée judiciaire est pour le lundi 1er octobre prochain, il n’y a pas de doute que le nouveau Conseil supérieur de la magistrature puisse se mettre en place d’ici là.

 

Mais ce qu’il faut savoir, cher cousin, c’est que cette plainte ne va pas atterrir directement sur la table du conseil de discipline. Selon des informations que j’ai reçues, la plainte va d’abord être envoyée à la commission d’admission et d’instruction des requêtes. C’est cette commission qui va investiguer, et si le fondement de la plainte est sérieux la requête sera transmise au conseil de discipline. C’est dire qu’on est encore loin d’être situé sur les auteurs de cette affaire de P-V et sur les éventuelles sanctions qui pourraient être prononcées.

 

Il y a aussi le fait que, le tribunal militaire étant une juridiction d’exception, je ne suis pas en mesure, pour l’instant, de te dire, cher cousin, si elle est sous la coupe du conseil supérieur de la magistrature. Voilà aussi une question qu’il faudra élucider pour voir si la plainte pourra être examinée un jour.

 

Toujours dans le volet judiciaire, comme je te le disais la dernière fois, le colonel Auguste Denise Barry bénéficie d’une ordonnance de mise en liberté provisoire depuis le mardi 28 août 2018. Il était en détention préventive à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) suite à un mandat de dépôt du 4 janvier 2018. Le patron de la Sécurité sous la Transition avait été arrêté le 29 décembre 2017 pour complot et incitation à la commission d’acte contraire à la discipline et au devoir militaire. Il était le seul militaire inculpé dans cette affaire où une poignée de personnes, pas plus de cinq, sont poursuivies. Aujourd’hui tous les autres sont en liberté provisoire sauf une seule personne dont j’ignore pour le moment l’identité.

 

Par contre, comme je te le disais, son avocat avait déposé le vendredi dernier une lettre de demande de mise en liberté provisoire. Mais jusqu’au moment où je m’apprêtais à te poster cette missive, l’avocat n’avait pas encore eu vent de la suite réservée à sa requête. Si cette requête aboutisait, ce serait une des rares fois que les inculpés dans un dossier de ce genre se retrouvent tous en liberté provisoire. Est-ce pour autant que cela donne une idée de la vacuité du dossier ? Va le savoir, cher cousin. Mais sur ce dossier, nous attendons toujours d’être édifiés…

 

 

 

Cher Wambi, la situation sécuritaire dans la région de l’Est du Burkina se dégrade davantage. Depuis le mois de juin, la série d’attaques armées et d’embuscades ne fait que s’allonger avec son cortège d’éléments des forces de défense et de sécurité tués ou blessés. Sans compter les dégâts matériels et l’impact socio-économique induit.

 

Dernière manifestation en date de la terreur qui règne dans cette partie du pays : la mort mardi de deux militaires dont le véhicule a sauté sur une mine.

 

Au regard du mode opératoire des auteurs de ces attaques, les Burkinabè sont écartelés entre stupeur et interrogations. Et chacun y va de ses conjectures.

 

Cher cousin, par exemple, pour le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, ces actes terroristes sont l’œuvre d’éléments intérieurs au regard non seulement de la professionnalisation des opérations mais aussi de l’absence de revendication. 

 

Mais pour certains, il faut plutôt chercher du côté de Boko Haram, la secte islamiste qui sévit à la fois au Nigeria, au Niger au Tchad et au Cameroun. En perte de terrain dans ces pays, ce mouvement salafiste djihadiste serait à la recherche d’un nouveau sanctuaire et viserait l’est du Burkina pour en faire sa base arrière.

 

Cette dernière hypothèse rejoint plus ou moins l’analyse du directeur régional de la police de l’Est.

 

En effet, dans une lettre alarmante adressée à sa hiérarchie, le commissaire divisionnaire de police Karim Drabo, puisque c’est de lui qu’il s’agit ici, parle d’ « étrangers » au regard de leur « accoutrement et de leur langue » (lire p. 10).

 

 

 

Cher cousin dans ma précédente lettre, je te parlais du cas de ce marcheur qui a fait le déplacement à pied sur plus de 600 km depuis Orodara dans la province du Kénédougou pour rejoindre le village de Manéga aux fins de témoigner de son admiration et de son soutien à l’homme de culture Maître Titinga Frédéric Pacéré, aujourd’hui chef coutumier de Manéga :

 

il s’agit d’Arouna Traoré, un jeune « Rasta man » de 41 ans, enseignant de son état à Orodara.

 

Arrivé le 27 août à Ouagadougou, il a été accueilli le 2 septembre 2018 au Palais des chefs de Manéga par Naaba Panantugri lui-même (Me Pacéré) en présence d’une foule immense de plus de 1000 personnes, des 29 ministres de la cour, selon une source proche du palais. L’accueil s’est fait dans la pure tradition de Manéga, au rythme des coups de canons et des tambours.

 

Mais tiens-toi bien, cher cousin, au cours du trajet Ouagadougou - Manéga en passant par Ziniaré, il a été intercepté par les Koglwéogo de Manéga qui, au regard de sa chevelure, l’ont pris pour un «bandit de grand chemin» ; heureusement pour lui, il avait le drapeau du Burkina Faso flottant à l’arrière de son sac à dos. Après un bref interrogatoire sur les mobiles de sa présence dans les environs de Manéga, les Koglwéogo l’ont conduit dans un marché en cours de route pour lui acheter à boire et à manger. Après quoi, ils l’ont accompagné jusqu’au Palais de Manéga où il a été reçu par son idole, à qui il a remis son bâton de pèlerin d’environ 1,50m.

 

Très touchés par l’acte de son admirateur, Maître Pacéré et ses ministres de la cour ont élevé le marcheur Arouna Traoré à la dignité de ministre de la cour, « MANEGRE-NAABA » ou ministre de la Construction des Peuples, avec pour devise « La Termitière ». La cour lui a également remis un bonnet, un boubou genre Rasta de couleur rouge (couleur de Manéga) et d’autres attributs.

 

En plus de cela, une des salles de classe de l’Ecole de Manéga construite par Me Pacéré et inaugurée le 4 janvier 1980 par le Président Sangoulé Lamizana, ancien chef de l’Etat décédé, portera désormais le nom : « salle de classe Traoré Arouna, le marcheur pèlerin ».

 

Et ce n’est pas tout. Une rue de Manéga portera également le nom du marcheur et une avenue de Manéga celui d’«Avenue du Kénédougou». 

 

De confession musulmane soufi,  il a été accueilli au Palais de Manéga par la chorale catholique qui a animé toute la cérémonie.

 

Le marcheur, dont le vœu de rencontrer Maître Pacéré s’est réalisé, a regagné son Orodara natal le mercredi 5 septembre 2018 dans l’après-midi.

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- Arrêtée le mercredi 29 août dernier puis gardée à vue à la gendarmerie, Safiatou Lopez a finalement été déférée à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO)  au lieu de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) où il n’y a pas de quartier de femmes. Ce défèrement fait suite à son inculpation pour « complot et incitation à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».

 

Selon une source bien introduite, tout serait parti d’un certain Drabo, avec laquelle Dame Lopez entretenait des relations d’affaires, tous deux évoluant dans le secteur des BTP.

 

Interpellé puis auditionné pour ses rapports suspects avec deux éléments de l’ex-RSP, Drabo aurait fait des révélations qui ont conduit les fins limiers vers l’ancienne égérie de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2018. Des accusations que cette dernière a rejetées durant son interrogatoire à la gendarmerie.

 

La confrontation exigée par ses avocats aurait été purement et simplement refusée.   

 

Toujours selon la même source, la présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOS) souffrirait de malaises dus à une hypertension depuis le décès de son père huit jours avant son arrestation.

 

Un collectif d’associations serait actuellement en négociation avec maître Christophe Birba pour qu’il défende la « persécutée politique » aux côtés de l’avocat principal, Sylver Tiemtarboum.

 

 

 

- Depuis quelques semaines une rumeur persistante fait de nouveau état d’un projet de création d’un parti politique par le professeur Abdoulaye Soma, ancien directeur de cabinet du Médiateur du Faso démis de ses fonctions en juillet dernier.

 

A Banfora d’où il est originaire, des fiches d’adhésion  sont actuellement en circulation dans certains milieux.

 

Mais selon une source proche du professeur Soma, rien n’est encore définitivement décidé. « Toutefois, reconnaît-elle, cette démarche vise à recenser les membres fondateurs de l’éventuel parti politique ». 

 

C’est dire donc que l’enseignant en droit constitutionnel est actuellement en pleine prospection du terrain politique à l’issue de laquelle il franchira le Rubicon ou rejoindra une formation politique déjà existante. 

 

 

 

Plus rien ne va entre les militants de la section provinciale du MPP dans le Houet. Depuis les manifestations du mercredi 29 août 2018 pour désavouer la nouvelle équipe dirigeante avec à sa tête Olivier Sanon, la tension reste perceptible à Sya. Pour se faire entendre, les croquants, on se rappelle, avaient décidé d’interdire toute activité au siège de leur parti.

 

Le mercredi 5 septembre dernier pourtant, le bureau provincial sortant, chargé de l’expédition des affaires courantes en attendant la mise en place d’un nouvel organe, s’était réuni pour les préparatifs de la visite que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, effectue depuis hier jeudi à Sya. Il n’en fallait pas plus pour déclencher la colère de militants venus protester contre l’occupation des lieux. Il aura fallu une intervention musclée des forces de l’ordre pour  disperser à coups de gaz lacrymogène ces contestataires qui se refusent toujours à reconnaître le nouveau secrétaire général provincial du parti et dénoncent dans le même temps l’immixtion non justifiée de certains responsables politiques du parti dans les affaires intérieures du Houet.  

 

 

 

- L’horizon tarde toujours à s’éclaircir pour les huiliers du Burkina. Eux qui traînent depuis le début de l’année d’importants stocks invendus. Portée à la connaissance des plus hautes autorités du pays, la question avait nécessité une rencontre entre les industriels et le Premier ministre.

 

Mais les mesures prises pour débloquer la situation et favoriser l’écoulement des stocks tardent véritablement à se concrétiser. Il nous revient qu’un mouvement d’humeur des huiliers, las d’attendre, est en préparation. Mais avant, des démarches seraient en cours pour une audience avec le chef de l’Etat afin de dénoncer la fraude et la part belle faite aux importateurs d’huile alimentaire au détriment de la production nationale. Une chose est sûre, des unités de production pourraient dans les prochains jours connaître un arrêt de travail. Ce que redoutent les travailleurs, qui menacent de se faire entendre par tous les moyens et d’engager toute action pour sauver leur outil de travail.

 

 

 

- Le 8 septembre de chaque année, l’Eglise catholique célèbre la solennité de la Nativité de la Vierge Marie. Cette année, cette célébration aura une tonalité particulière dans l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso. L’archevêque Mgr Paul Ouédraogo a, en effet, décidé de rendre hommage à la mère du Christ mais également à l’évêque émérite Mgr Anselme Titiama Sanon. Ce samedi 8 septembre 2018, Mgr Anselme, qui est âgé de 81 ans, va totaliser 56 ans de vie sacerdotale.

 

La soirée d’hommage sera animée avec des instruments traditionnels et modernes, car l’archevêque émérite est un homme de culture bien connu au-delà des frontières de notre pays. L’évènement se déroulera sur le podium de la cathédrale à partir de 20h. Durant deux heures, il y aura des prestations de jeunes danseurs acrobatiques ainsi que du célèbre groupe musical le Trio Lolo d’Issiaka Sanogo, le pape de la kora au Burkina Faso.

 

La particularité de cet hommage est qu’il sera rendu dans le syncrétisme religieux avec des artistes catholiques, protestants, musulmans et de la religion traditionnelle. C’est dire qu’il y aura un dialogue autour de l’art musical qui est du reste le dialogue universel par excellence. Depuis des semaines, l’abbé Jean Paul Barro, qui est à pied d’œuvre pour cet hommage, multiplie les répétitions avec les artistes pour s’assurer que ce qui sera servi au public sera de bonne facture.

 

Restons à Bobo pour signaler un autre événement :

 

en effet, ce week-end sera marqué dans la ville de Sya par la célébration du 60e anniversaire du décès de Daniel Ouezzin Coulibaly, disparu le 7 septembre 1958. A cette occasion, un dépôt de gerbe de fleurs aura lieu sur la tombe du « Lion du RDA » au cimetière municipal, suivi samedi d’une conférence de presse animée par le fils du défunt, le Pr André Ouezzin Coulibaly, à 9h à la Chambre de commerce.

 

Une messe d’action de grâces sera dite le dimanche à la cathédrale Notre-Dame de Lourdes de Bobo à partir de 8h 30.

 

 

 

- Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, séjourne depuis hier jeudi 6 septembre à Bobo où il a été accueilli par une marée humaine. Cette deuxième visite de l’année du chef du Parlement sera marquée, entre autres,  par des visites à des autorités coutumières et religieuses locales et une excursion à Samandéni pour constater la mise en œuvre du programme de développement intégré de la vallée de Samandéni.

 

 

 

- L’orpaillage, dans certaines localités, conduit plus à la débauche des jeunes qu’il ne les élève socialement. Heureusement, cela n’est pas le cas pour tous. En effet, il en est qui savent judicieusement exploiter leur gain tant pour eux-mêmes que pour la société au sein de laquelle ils vivent. Est de ceux-là Hamidou Birba, ce ressortissant de Zimtanga, dans la province du Bam. Lui qui, face au dénuement du CSPS (Centre de santé et de promotion sociale) de la localité, l’a doté d’une ambulance et d’équipements hospitaliers le 1er septembre en déboursant la rondelette somme de trente millions de nos francs. Si cet exemple pouvait inspirer les politiciens de la région qui s’étripent à longueur de  mandat…

 

 

 

- Parade militaire - pardon informatique - ce samedi à la Fondation Aorèma à Nonsin à partir de 08 heures : comme à l’accoutumée, les anciens élèves de l’Institut Adama Aorèma Ouédraogo accompagneront la promotion sortante par un rituel dont eux seuls ont le secret. Beaucoup faisant partie des effectifs militaires et paramilitaires, c’est par un défilé bien orchestré que les néo-informaticiens marqueront la fin de leur formation. Un événement qui vaut la peine d’être vécu.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 09 septembre 2018 19:18

Ajouter un Commentaire

Code de sécurité
Rafraîchir

Retour en haut