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Forces armées nationales : Moïse Miningou tient le bâton de commandement

 

Le général de brigade Moïse Miningou tient, depuis hier 31 janvier 2019, le bâton de commandement  des Forces armées nationales. Le général de brigade Oumarou Sadou lui a passé le commandement de l’état-major général des armées au cours d'une prise d'armes présidée par le tout nouveau ministre d'Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, Chériff Moumina Sy.

 

 

La troupe qui a participé à cette passation de charges était constituée de 400 éléments : 10 officiers, 90 sous-officiers et 300 militaires du rang. Quant au public, il était trié sur le volet : les généraux Honoré Nabéré Traoré, Ali Compaoré et Kouamé Lougué étaient aux côtés de militaires américains venus nombreux et de quelques militaires français. Le gouvernement était représenté par le ministre d'Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, Chériff Moumina Sy, le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, Siméon Sawadogo, le ministre des Affaire étrangères, Alpha Barry, le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré... Outre ces personnalités, étaient aussi présents des amis, parents et collègues du nouveau promu.  Garde nationale en place, drapeau des forces armées nationales  bien porté, pelotons de la gendarmerie et de militaires prêts pour la revue des troupes, le décor était bien planté dans ce lieu symbolique qui a vu la première prise d'armes de notre pays en 1961.  Place  maintenant au   rituel de passation de commandement. Au rythme des percussions du principal tambour de la garde nationale,  le porteur des couleurs s'avance et remet l'étendard au ministre de la Défense, Chériff Moumina Sy, qui aussitôt le remet à son tour au général Moïse Miningou en ordonnant à toutes les composantes de l'Armée de lui obéir. Le dix-huitième CEMGA a aussitôt appelé à son commandement les troupes présentes, qui ont défilé devant lui.

 

Son prédécesseur s'est félicité de la confiance des hautes autorités et de ses collaborateurs dans l'accomplissement de sa mission et a salué les mesures prises pour accompagner les forces armées nationales  dans la lutte contre le terrorisme.  Il a conclu par cette prière en langue nationale peuhle : « Allah guiab doua » , ce qui veut dire en français : «  Que Dieu entende nos prières. »

 

Le nouveau patron de notre armée a humblement reconnu qu'il n’a pas de baguette magique et qu’il compte sur tous les militaires, gendarmes et policiers, en fonction comme à la retraite, sans  oublier toutes les composantes civiles de notre Nation pour relever le défi de la sécurité. "Nous n'avons pas le choix, nous devons remporter la victoire car nous n'avons pas d’autre pays que le Burkina". Pour cela,   l'officier d'artillerie a invité les populations à se départir de la mauvaise perception  qu’elles ont de l'armée, car on se construit par le regard des autres. Ancien du métier, il a dit n'avoir pas vu, par le passé, de militaire fuir et laisser ses armes et a ajouté que si cela arrivait, c'est qu'on y aurait contribué en le dévalorisant, en le démoralisant.

 

 

Abdou Karim Sawadogo

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