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Une lettre pour Laye : Un terroriste s’échappe encore d’un hôpital

 

Cher Wambi,

 

Aussi bien à Ouagadougou, à Bamako qu’à Niamey, on ne sait plus à qui crier son ras-le-bol face aux attaques terroristes de plus en plus récurrentes et meurtrières.

Quand ce ne sont pas les uns qui pointent un doigt accusateur sur les autorités politiques et militaires pour leur manque de vision et de stratégie efficiente dans la lutte contre le terrorisme, ce sont les autres qui accablent les forces étrangères présentes à nos côtés dans cette guerre asymétrique qui n’a que trop duré et trop affecté nos Etats.

 

 

A ce second volet des récriminations, c’est particulièrement la France qui paie le lourd tribut, elle qui est accusée, dans le meilleur des cas, de ne pas faire assez pour exterminer les groupes armés terroristes, et, dans le pire des cas, d’être de connivence avec ces derniers dans l’intention de faire main basse sur de nouvelles importantes ressources naturelles, sans que l’on sache véritablement si ladite intention est réelle ou simplement fantasmée. 

 

D’où ces manifestations anti-impérialistes et ces appels incessants à la rupture des accords militaires ou de défense avec « la perfide France ».

 

Mais, cher cousin, au risque de ne pas me faire comprendre, et c’est là un bien doux euphémisme, je me réserve, jusqu’à preuve du contraire, de soutenir cette thèse conspirationniste en vogue aussi bien dans le grand public que dans certains milieux des pouvoirs publics.

 

Certes, malgré la présence de troupes terrestres française avec leur  matériel  militaire  sophistiqué, l’embellie sécuritaire escomptée n’est toujours pas au rendez-vous.

 

Certes avec  leurs drones et autres moyens de renseignements de dernière génération, les troupes militaires hexagonales engagées dans le Sahel ne parviennent toujours pas à anticiper toutes les actions des forces du Mal.

 

Mais de là à conclure à une complicité de Paris avec les combattants djihadistes, il y a un pas que je me garde de franchir.

 

En effet, que serait la situation aujourd’hui si ces mêmes forces étrangères tant décriées n’étaient pas intervenues sur nos sols face au péril ?

 

Par exemple, que serait le Mali actuellement si, en 2013, à travers « l’opération Serval », la France n’avait pas réagi au quart de tour pour repousser l’offensive des groupes armés qui, après avoir mis en déroute les forces régulières,  ont pris le contrôle du nord  du pays et entendaient poursuivre leur marche triomphale sur la capitale, Bamako ?

 

N’est-ce pas aux hommes de « l’opération Barkhane » que les autorités burkinabè ont fait appel, en septembre dernier, pour tenir le Soum où plusieurs postes militaires ont été la cible des groupes terroristes ?

 

Alors, cher Wambi, je signe et je persiste : ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain.

 

Aussi faut-il éviter de se tromper d’ennemis dans cette guerre asymétrique, car les premiers bénéficiaires d’un retrait de l’armée française ne seraient autres que les terroristes, qui se bercent des théories conspirationnistes s’ils n’en sont pas les inspirateurs.

 

Cela dit et redit, cher cousin, s’il convient donc de rendre au coq gaulois ce qui est au coq gaulois, je dois avouer que, comme nombre de mes frères burkinabè, je suis resté sans voix suite à la publication du ministère français des Affaires étrangères sur la situation sécuritaire au Burkina Faso :

 

en effet, dans sa dernière mise à jour de la carte de notre pays, le Quai d’Orsay  a élevé son niveau d’alerte, classant tout le Burkina zones rouge et orange ; 

 

autrement dit, il est déconseillé aux étrangers, particulièrement aux Français, de venir chez nous, sauf « pour des raisons impératives ».

 

Certes, chaque Etat a ses propres critères d’appréciation de la sécurité, et la France est dans son rôle quand elle prévient ses ressortissants des risques liés à leurs déplacements à l’étranger.

 

Mais j’ai la faiblesse de croire que ce n’est pas très gentil gentil,  de la part de nos cousins gaulois de nous dépeindre tout en rouge comme s’il n’y avait plus le moindre centimètre carré sur notre sol où on puisse poser le pied sans courir le risque d’être enlevé ou de périr dans une attaque terroriste.

 

La ville de Ouagadougou serait-elle plus dangereuse que Paris et Seine-Saint-Denis où, en novembre 2015, une série d’attaques a fait 130 victimes ?

 

Au commissariat de Tampy, où travaille l’inspectrice Mouna, son binôme Roch et mon cousin « Briga », on n’a jamais entendu dire qu’un policier radicalisé a tué un de ses collègues, contrairement à la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris où un flic a mortellement attaqué au couteau quatre de  ses collaborateurs.

 

 

 

Cher Wambi, je reste dans le domaine sécuritaire pour te faire part de cette affaire qui va sans nul doute te révolter. Et il y a vraiment de quoi.

 

Il s’agit, tiens-toi bien, de la rocambolesque disparition « d’un terroriste » à partir d’un hôpital de Ouaga :

 

en effet, selon une source médicale, l’individu suspect, nouvellement blessé, a été conduit au service des urgences trauma d’une formation sanitaire de la capitale.

 

Dans un premier temps, l’homme de tenue commis à la garde du terroriste, dont je préfère taire le corps d’appartenance, n’a pas trouvé mieux à faire que de déposer son sac et son arme sur le lit où était couché le dangereux patient, les poignets étaient menottés. Pendant ce temps, son attention était portée sur son smartphone qu’il manipulait compulsivement. Une imprudence qui n’est pas passée inaperçue aux yeux d’un agent de santé, lequel n’a pas hésité à interpeller le garde sur les risques de son comportement.

 

Plus tard, le jour où le blessé devait être libéré, un premier homme, portant un sac noir, s’est présenté aux urgences traumato comme étant son accompagnateur.   

 

Dans la soirée, un autre individu qui prétendait lui aussi être un accompagnateur, s’est posté à une porte d’entrée réservée au personnel soignant du service.

 

Vers dix-sept heures, juste après l’autorisation de sortie des médecins, l’on a constaté  la disparition spectaculaire du « terroriste » et de ses deux complices.

 

Alertée, une équipe de FDS a investi les lieux tandis qu’une autre a quadrillé le périmètre de l’hôpital en question. Mais peine perdue. Aucune trace du fugitif et de ses comparses qui ont vite disparu dans la nature.

 

Cher cousin, ce n’est, hélas,  pas la première fois que l’on entend  parler de pareille évasion :

 

en effet, en juillet dernier, on a appris la fuite d’un autre terroriste de son lit d’hôpital. Diallo Abdoulaye, malgré la jambe droite amputée, est parvenu à déjouer la vigilance de ses gardes et à se faire la malle au moyen de ses béquilles.

 

Mais, suite à un avis de recherche de la gendarmerie, le jeune homme, de 21 ans, sera appréhendé quelques jours plus tard au quartier Hamdalaye.

 

En août dernier, c’était au tour de trois autres terroristes de s’évader des locaux du commissariat de police de Bogodogo en passant par un trou creusé dans le mur de leur cellule.

 

 

 

Cher Wambi, le procès du putsch manqué a connu, comme tu le sais, son épilogue en première instance le 2 septembre 2019. Depuis, dans le délai réglementaire imparti, il y a eu des appels interjetés, en cascade, contre le verdict non seulement par la plupart des accusés mais également par le parquet militaire. En attendant de ce procès pénal en appel, place à l’autre pendant de cette même affaire mais cette fois au civil. En français facile, il s’agit de débattre des réparations des torts causés aux victimes, ce qu’on appelle les dommages et intérêts. Ce volet civil peine à être jugé, car n’arrivant pas à avancer depuis le 22 octobre 2019 suite aux différents renvois de l’audience.

 

Ainsi, le mardi 19 novembre dernier, alors qu’on s’attendait à une entrée enfin dans le vif du sujet, l’audience a été renvoyée au 26 novembre prochain après seulement une vingtaine de minutes d’échange.

 

Cher cousin, deux motifs essentiels ont guidé ce renvoi : le premier est la non-communication complète des conclusions écrites entre les avocats de la défense et ceux des parties civiles ; le second motif découle du déport de la Société civile professionnelle d’avocats Kam & Somé au  détriment de 17 victimes. Le renvoi demandé devrait également permettre à ces 17 parties civiles de se trouver de nouveaux conseils dans la procédure. Ou ces personnes s’attachent les services d’avocats choisis ou alors elles demandent qu’on leur en commette d’office. Dans ce dernier cas, le président de la Chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, Seidou Ouédraogo, enverra une correspondance au bâtonnier, Me Paulin Salembéré, pour pourvoir aux commissions d’office d’avocats auprès de ces 17 parties civiles.

 

Mais en attendant, cher Wambi, j’ai cherché à savoir pourquoi c’est à cette étape du procès que Me Guy Hervé Kam et son collègue Séraphin Somé ont décidé de « lâcher » ces 17 personnes.

 

Des informations qui me parviennent font état d’un conflit d’intérêt : en effet, la SCPA Kam & Somé est conseil de l’Etat et en même temps conseil de certaines personnes constituées parties civiles dans ce dossier du putsch manqué. Si au pénal cet attelage n’a pas posé problème, c’est parce que l’Etat et l’ensemble des parties civiles étaient sur la même longueur d’ondes dans ce volet du dossier. Mais à partir du moment où on est parvenu au volet civil, une divergence profonde est apparue : en effet, alors que l’Etat se bat pour ne pas être appelé en garantie des réparations des préjudices subis par les victimes, ces dernières, elles, demandent en chœur que l’Etat soit garant des réparations à effectuer.

 

C’est cette garantie de l’Etat qui va assurer le dédommagement effectif et intégral des victimes, car ce n’est pas évident qu’un soldat de première classe condamné à verser 20 millions puisse en effet s’exécuter. Dans ces conditions, mieux vaut que l’Etat soit condamné à payer ces sommes d’argent quitte à se retourner après contre le soldat pour se faire rembourser. C’est du reste la règle dans ce genre de procès.

 

Selon les explications qui m’ont été fournies par Me Guy Hervé Kam himself, à partir du moment où des victimes, y compris certains clients du cabinet Kam & Somé, demandent que l’Etat soit appelé en garantie, du coup, le cabinet est obligé de ne plus rester constitué auprès de ses clients qui adhèrent à cette démarche. La raison de cela, comme je te l’ai dit, c’est que le cabinet ne peut pas faire le grand écart en soutenant avec les clients que l’Etat soit appelé en garantie tout en appuyant la position de l’Etat qui ne veut pas être appelé en garantie. C’est ce choix cornélien qui a été fait par le cabinet Kam & Somé en faveur de l’Etat dont il est présentement le conseil dans plusieurs dossiers judiciaires.

 

Exit donc les 17 victimes des papiers de Me Kam. Parmi ces 17 personnes il y a un certain Serges Bambara, alias Smockey, qui doit, lui aussi, se trouver un autre avocat. Mais sache, cher cousin, que le cabinet Kam & Somé reste constitué auprès de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida et des ministres de la Transition comme René Bagoro, Augustin Loada et bien d’autres. La raison en est que, selon Me Kam, ces dignitaires ne demandent rien au titre des réparations en dehors du franc symbolique et n’appellent pas l’Etat en garantie des réparations.

 

Le 26 novembre prochain, pourra-t-on aller au fond des choses ou l’audience sera-t-elle encore renvoyée, cela pour la troisième fois ? Bien malin qui saura y répondre.

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-L’ambiance est délétère au sein du conseil municipal de Ouahigouya depuis le mois d'octobre 2019.

 

Les conseillers municipaux, du parti de l’actuel maire, Boureima Basile Ouédraogo, ont tenu une rencontre au domicile de feu Salif Diallo pour dénoncer la conduite des affaires de la commune.

 

Il est reproché, entre autres, à l’édile de la cité de Naaba Kango son refus de convoquer une session extraordinaire sur le fonctionnement actuel de l’Etablissement public communal pour le développement (EPCD), le bilan de la location des boutiques du grand marché de Ouahigouya, la gestion de la gare routière ainsi que de celle de l’abattoir de la ville.

 

Les frondeurs  conditionnent désormais la tenue de la session budgétaire à la tenue de la session extraordinaire que rechigne à convoquer le maire.

 

Une motion de défiance serait inscrite dans l’agenda des conseillers municipaux du MPP.

 

Selon certaines sources, le maire serait surtout victime de sa « gestion désastreuse » des parcelles dégagées sur l’espace de l’ancien aérodrome.   

 

Aux derniers nouvelles, une entente aurait été trouvée, et  la session extraordinaire serait prévue pour le 25  novembre 2019, et celle consacrée au budget supplémentaire  pour le 26 novembre.  

 

 L'enjeu est que si la session consacrée au budget supplémentaire  ne se tient pas dans les délais impartis, la commune se retrouvera dans l'incapacité d'exécuter ses activités.

 

 

 

- Le service d'imagerie médicale  du Centre hospitalier universitaire de Ouahigouya (CHUR), communément appelé radiologie, ne fonctionne pas ces derniers temps pour cause de panne de l'ensemble  des appareils. Sur une des portes de ce service, une  note de service affichée, datant  du 19 avril 2019 et signée du chef du service, le Dr M. Judicaël Somé, énoncé : «Il est porté à la connaissance de l'ensemble des prescripteurs et des usagers qu'en raison d'une défaillance de l'appareil d’échographie, le service d'imagerie médicale n'est plus en mesure d'assurer les examens d'échographie. Les examens de mammographie, qui sont systématiquement accompagnés d'une échographie, sont également concernés. Tout en vous assurant que des pistes de solutions sont en cours d’étude, nous présentons nos excuses pour ce désagrément qui  sera de courte durée». Alors que la panne de cet appareil tire vers 7 mois sans qu'une solution soit trouvée, s'en sont suivies les pannes des autres appareils : ainsi de celui  appelé, dans le jargon des spécialistes, "Salle télécommandée", en arrêt de fonctionnement  depuis le mois de mai 2019.

 

Alors qu'un député a annoncé sur les antennes d'une télévision en fin octobre 2019   que le scanner le plus performant du Burkina  se trouve au CHUR  de Ouahigouya, la réalité est que cet appareil  de l’hosto de Ouahigouya,   implanté en 2013 par Taiwan, est inutilisable depuis avril 2015. 

 

De guerre lasse, la direction du CHUR prévoit de diffuser un communiqué pour informer la population que la prise en charge des patients  n'est plus possible en service d'imagerie médicale. 

 

 

 

- Il s’appelle Rafi Dermardirosian et est d’origine franco-libanaise. C’est vers ce quadragénaire que le président Roch Marc Christian Kaboré s’est tourné pour équiper son armée dans la lutte contre le terrorisme, selon notre confrère «La Lettre du Continent» dans sa parution du 20 novembre.

 

Installé dans la capitale burkinabè depuis plusieurs années et ayant travaillé avec l’ancien chef de l’Etat  Blaise Compaoré, c’est ce négociant en matériel militaire qui aurait servi d’intermédiaire dans l’acquisition d’un petit hélicoptère de combat au profit de l’armée burkinabé. Cette dernière, précise l’hebdomadaire hexagonal, avait recours aux appareils «Gazelle» et «Puma» des forces françaises. 

 

Toujours  selon ce journal, la France, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Qatar, qui ont fait des dons d’équipements militaires au Burkina Faso, s’inquiéteraient de ce rapprochement entre le président Kaboré et M.  Dermardirosian.

 

 

 

- Le 7 décembre prochain, sera couru dans la capitale le Marathon Paalga du Grand Ouaga. A quelques semaines de cette grande manifestation sportive, le comité d’organisation a mis le turbo pour que cet événement tienne toutes ses promesses. Pour ce faire, la date de clôture officielle des inscriptions, initialement prévue pour le 23 novembre, a été prorogée à la demande de nombreux fans de l’athlétisme. Passé cette date limite, qui ne concerne que les coureurs professionnels, les inscriptions physiques seront toujours recevables au siège de «L’Observateur Paalga» jusqu’au 28 novembre et celles en ligne, à partir du site du journal, se poursuivront jusqu’au 30 du même mois.

 

Ces mesures dérogatoires visent à élargir l’accès des Burkinabè au Marathon Paalga du Grand Ouaga qui a fait sienne la célèbre formule du baron Pierre de Coubertin, initiateur des jeux Olympiques de l’ère moderne : «L’essentiel, c’est de participer».

 

Alors, ne ratez pas l’occasion de profiter et de faire profiter aux membres de vos familles de ces instants de grande communion à travers l’épreuve sportive la plus prisée des coureurs amateurs.

 

 

 

- Les nouveaux agrégés dans les sections Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du 19e concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) sont désormais connus. On note une augmentation du nombre d’admis. En effet, contrairement à la 18e édition, tenue à Yaoundé au Cameroun en novembre 2017 où on a compté 41 agrégés sur 103 candidats, cette année on a compté 54 admis sur 131 candidats. Pour la présente édition, le Cameroun est le pays qui a enregistré le plus de réussites : 16 agrégés au total dans les 4 disciplines prises en compte par ledit concours ; vient ensuite le Sénégal avec 14 admis, puis le Burkina Faso qui ferme le podium avec 7 nouveaux agrégés.

 

En ce qui concerne le cas spécifique de notre pays, les 7 agrégés sont répartis  comme suite : en Science  politique,  Léon Sampana ; en droit public, Djibrihina Ouédraogo et Ousséni Illy ; en droit privé, Souleymane Toé et enfin en Sciences économiques, Achille Augustin Diendéré, François Pazisnewendé Kaboré et Youmanli Ouoba.

 

Nul doute que notre pays a eu plus d’admis qu’aux éditions précédentes. Mais les résultats auraient été encore meilleurs si des moyens conséquents avaient été mis à la disposition des candidats pour préparer ces types de concours. C’est dire si nos autorités académiques et politiques sont interpellées pour mettre nos candidats dans de meilleures conditions. C’est aussi à ce prix qu’on fera un bon résultat lors du 20e concours du CAMES, prévu au Tchad en 2021.

 

 

 

- Le chef de Zagtouli, Naaba Kaongo,  envisage de rassembler les filles et fils de sa localité, résidents ou non, du 29 novembre au 1er décembre 2019 avec pour objectif de renforcer les liens de fraternité. Ces journées de retrouvailles seront placées sous les parrainages de messieurs Edouard Ouédraogo, directeur de publication de « L’Observateur Paalga »,  et de  François Simporé, P-DG des caves Simporé. Autant dire qu’elles se dérouleront sous l’égide d’un neveu et de son oncle puisque Boassa, localité d’origine de M. Simporé, est le village maternel de M. Ouédraogo. 

 

L’événement vise à créer un cadre de solidarité et de promotion de valeurs culturelles, matérielles et immatérielles.  Trois jours durant, Zagtouli va donc vibrer au rythme des cultures et des traditions. Ces premières journées, gage de cohésion sociale, comporteront une parade dans les artères de la localité, des initiations aux contes et  à la poterie, une galerie marchande, un concert, du sport, ... avec bien sûr l’art gastronomique. Rendez-vous donc de 10h à minuit sur le terrain de Zagtouli à Ouagadougou. 

 

 

 

- Maladie chronique non transmissible qui se caractérise par une élévation permanente du taux de sucre dans le sang, le diabète fait de plus en plus de ravages. Au Burkina, le nombre de personnes touchées dépasse le million. La mauvaise alimentation, le surpoids, l’obésité, l’hypertension artérielle et le manque d’activité physique en sont, entre autres, les facteurs de risque. Et les acteurs de la lutte ne cessent de multiplier les actions pour un changement de comportement et une meilleure connaissance de la maladie. C’est dans ce cadre que l’Association burkinabè d’action contre le diabète saisit, une fois de plus, l’occasion de la Journée mondiale du diabète,   placée cette année sous le thème «La famille et le diabète», pour faire passer le message à travers diverses activités.

 

Au programme :

 

-dépistage gratuit le 22 novembre 2019 à partir de 7h à l’hôpital Saint-Camille, au CMA Schiphra, au 10 yaar, au CMA Paul VI et à la mairie ;

 

-des conférences-débats et des compétitions de pétanque le 23 novembre à partir de 8h à la maison du retraité Antoine-Nanga à Gounghin, Ouagadougou.

 

 

 

-La première édition du festival ZEMSTAABA se tient du 23 novembre au 1er décembre 2019 à l’arrondissement n°11 de Ouagadougou sous le thème : «La tolérance interreligieuse et la cohésion sociale». Ce rendez-vous culturel fait la promotion des activités du secteur informel, de l’artisanat, du tourisme et du sport. La cérémonie d’ouverture se tiendra le samedi 23 novembre sur le terrain du Bon Berger où il y aura la prestation d’artistes musiciens. Le 24 novembre à 8 heures, sera organisée une course cycliste féminine dont le top de départ sera donné devant la mairie de l’arrondissement n°11. La finale du maire de l’arrondissement concerné, Ibrahim Maré, se jouera dans la soirée sur le terrain King. Une rue marchande est au programme du festival ZEMSTAABA.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 24 novembre 2019 22:28

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