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Les Humeurs de Barry : Coronavirus, je t’emmerde !

Une actualité en chasse une autre. Aujourd’hui, la mode est au Coronavirus. Pour combien de temps encore ? Et après, à qui out à quoi le tour ? A l’heure de l’actualité 2.0, vous ne tarderez pas à le savoir. Mais que de psychose autour de ce qui nous arrive, depuis l’apparition d’Internet, notamment la montée en puissance des réseaux sociaux !

 

On a toujours l’impression que tout va s’effondrer, alors que le monde, depuis l’homme des cavernes jusqu’à notre époque des grandes technologies, a surmonté bien de  soubresauts et de  cataclysmes.

Malheureusement, aujourd’hui, on apprend à se méfier de tout, même de notre propre ombre.

Pourtant, les inquiets, les stressés meurent plus vite que ceux qui ne le sont pas. C’est un fait. Ce n’est pas moi qui l’affirme. C’est dans le bouquin «Devenez la personne que vous rêvez d’être» du Dr Robert H. Schuller. Aujourd’hui, à propos du coronavirus, les mesures de prudence édictées par les médecins et autres spécialistes de la maladie qui ont poussé sur le tas me font sourire. Faut plus se serrer la main, faut respecter une distance minimum d’un mètre entre humains, faire usage du cache-nez, en rupture de stock dans les lieux de vente, notamment les pharmacies. Il y en a qui, avec cette nouvelle maladie, doivent se frotter les mains. Les affaires reprennent. Ça me rappelle ces nouveaux millionnaires de la grippe aviaire, d’Ebola ou de l’éclipse du soleil avec ces lunettes qu’il fallait acquérir de toute urgence, sinon, bonjour la cécité !

On oublie que depuis que la maladie est apparue en Chine, il y a eu 115 000 personnes qui l’ont chopée avec autour de 4000 morts. En Afrique, sur la soixantaine de personnes touchées par le virus, il n’y a eu qu’un mort. Soit 1,5% de taux de létalité. Alors, pourquoi toute cette panique ? Je ne suis pas un empêcheur de… se soigner et de se prémunir en rond, mais je présume que nous, Africains, avons des prédispositions génétiques à envoyer paître cet intrus. Les virus et autres bactéries, ça nous connaît. Nos anticorps doivent être parés à toute épreuve et peut-être même que la chaleur torride d’avril qui a annoncé déjà ses couleurs durant ce mois de mars pourrait nous être d’un grand secours. Vous imaginez un coronavirus dans un habitacle à 45 degrés à l’ombre ? Il va bien se demander qu’est-ce qui l’a poussé à quitter le climat douillet de l’Occident ou de l’Orient pour se loger dans pareil four.

Si ça se trouve, on soignera très bientôt plus efficacement cette affection qui se révélera être un gros rhume monté en épingle. En attendant, je ne dis pas d’aller se jeter dans les bras du premier porteur du virus rencontré, mais je trouve qu’on en fait trop à ce propos. Ceci étant, je souhaite prompt rétablissement au couple burkinabè, touché par le fameux virus au plan national.

 

Issa K. Barry

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