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Les Humeurs de Barry : C’est par où le salon de massage ? Chut !

 

Vous connaissez la dernière? Par ces temps qui courent, lorsqu’une personnalité veut vous chercher noise ou jouer au parangon de vertu, le conseil que l’on vous donne invariablement pour vous en débarrasser est celui-là : « Envoie-lui une masseuse, du genre Adji Sarr ».

 

Je vous le dis tout net : les déboires des politiciens ne m’émeuvent aucunement, du moment que leurs lamentos sont souvent feints et loin d’être sincères. Ainsi donc, je suivais avec une certaine morgue l’actualité liée au député sénégalais Sonko.

 

 Jusqu’à ce que je tombe sur l’image de son accusatrice, Adji Sarr, une beauté vénéneuse à faire changer de vocation à un religieux en préretraite qui a fait vœu de chasteté. Son entourage a beau témoigner qu’elle est une fille « facile, menteuse et obnubilée par l’argent », il n’en demeure pas moins que la masseuse a du répondant. Ses mensurations ont donc fini par me convaincre de me pencher très sérieusement sur ce qui arrive au pays de la Teranga.

 

Pauvre Sonko, lui qui est allé pour guérir de ses lombaires - sur prescription médicale, a-t-il juré la main sur le cœur- et que sa «médecin traitante » a accusé de l’avoir violée par quatre fois. Viol, re-viol, re-re-viol. Il a fallu un re-re-re- viol pour que la masseuse daigne s’épancher  auprès de qui de droit. Quel sacerdoce et quelle conscience professionnelle ! Bref, malheureusement, sans le savoir, Adji a jeté l’opprobre sur les salons de massage.

 

 Déjà qu’au Burkina, des endroits qui n’avaient de salon de massage que le nom  ont été démantelés par la police. Il s’est révélé que c’étaient plutôt des lupanars. Il est vrai que dans tout domaine d’activité, il y a des brebis galeuses, mais les vrais salons se seraient bien passés de cette contre-publicité. Et ailleurs qu’au Sénégal,  cache-nez et lunettes noires seraient de rigueur chez les hommes qui viendraient à vouloir fréquenter ces lieux, eux qui désormais s’en iraient les plombs dans les jambes, par peur du scandale.

Issa K. Barry

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