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Tribunal de grande instance de Ouaga I : Seydou Zagré convoqué pour blanchiment de capitaux

 

 

Cher Wambi,

Lentement mais sûrement, la saison des pluies s’installe sur toute l’étendue du territoire, et dans certaines localités les travaux champêtres battent leur plein. Tout en priant pour que Dieu et les ancêtres nous fassent descendre une abondante eau du ciel, comme on le dit, voici les quantités d’eau enregistrées par les services de la météo au cours de la semaine du jeudi 10 au mercredi 16 juin 2021 :

 

 

Bobo-Dioulasso : 0,6 mm ; Bogandé : 29,4 mm ; Boromo : 44,8 mm ; Dédougou : 1,1 mm ; Dori : 2,0 mm ; Fada N’Gourma : 21,2 mm ; Gaoua : 29,4 mm ; Ouagadougou : 36,8 mm, Ouahigouya : 2,5 mm ; Pô : 73,1 mm.

 

Cher Wambi, c’est une information qui va provoquer un véritable séisme dans le landernau politico-judiciaire  et au sein de l’opinion nationale.

 

Seydou Koudougou  Zagré est en effet convoqué, en principe aujourd’hui même, devant le juge d’instruction du cabinet n°3 du tribunal de grande instance de Ouagadougou. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, c’est un fidèle parmi les fidèles du président Roch Marc Christian Kaboré dont il est  le directeur de cabinet depuis le début de son premier mandat. Celui qui fut également maire de Koudougou avait du reste occupé la même fonction quand le locataire de Kosyam était le président de l’Assemblée nationale. Selon des sources concordantes, il devrait être entendu pour des faits de blanchiment de capitaux sur la base d’un signalement reçu par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

 

Cher cousin, je ne sais pas  si la convocation  va déboucher sur une inculpation comme il se susurre (voire un mandat de dépôt),  mais dans ce pays où la présomption d’innocence n’existe pas pour certains et où on est donc facilement condamné sans jugement dès que votre nom est cité dans une affaire, il faut attendre de voir l’évolution des choses avant de se faire une idée plus précise des tenants et des aboutissants de cette affaire.

 

PRUDENCE !  PRUDENCE !  PRUDENCE  DONC ! En attendant d’y revenir, j’apprends que c’est l’ancien bâtonnier Mamadou S .Traoré qui s’est constitué pour « soigner les intérêts » d’El Hadj Zagré.

 

Je te propose du reste la correspondance que l’avocat a envoyée  pour ce faire au juge.  

 

                                     Ouagadougou, le 15 juin 2021

 

 

 

                                  A

 

 

 

Monsieur le Juge d’instruction du Cabinet n°3 du  Tribunal de Grande Instance de Ouaga I

 

OUAGADOUGOU

 

 

 

 

 

Aff:     Ministère Public

 

             C/

 

          ZAGRE Koudougou Seydou

 

 

 

Objet : Lettre de constitution et

 

        demande de pièces

 

 

 

Monsieur le Juge,

 

J’ai été saisi par monsieur ZAGRE Koudougou Seydou à l’effet de l’assister et de soigner ses intérêts par devant votre juridiction dans le cadre du dossier de l’affaire reprise en marge.

 

Veuillez ainsi noter ma constitution à ses côtés.

 

Je prendrai attache avec le Greffe en vue d’obtenir copie des pièces du dossier.

 

Dans cette attente, je vous prie de recevoir, Monsieur le Juge, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Maître Mamadou S. TRAORE

 

                                                                   Avocat à la Cour

 

                                    Ancien Bâtonnier

 

 

 

 

 

Cher Wambi, quelque deux semaines après le drame de Solhan (132 personnes tuées dans la nuit du 4 au 5 juin 2021), la pire attaque terroriste jamais perpétrée dans notre pays, les Burkinabè restent partagés entre la stupéfaction, la colère et l’interrogation.   

 

Dans la région du Sahel, épicentre du traumatisme dont l’onde de choc a gagné toute la nation, le sentiment d’abandon et d’impuissance monte au sein des populations qui commencent à donner de la voix.

 

Ainsi, de la marche de protestation de samedi passé à Dori au cours de laquelle on pouvait entendre: « Les populations du Sahel sont exaspérées  d’être les premières victimes de cette hydre terroriste… Il est temps que la nation nous intègre enfin parmi ses filles et ses fils et nous mette définitivement à l’abri des scènes d’horreur de personnes égorgées… Nous exigeons que notre droit à la sécurité et à la vie soit garanti sous toutes ses formes ».

 

Ainsi également de la conférence de presse du mardi 15 juin au centre de presse Norbert Zongo  animée par l’Association des ressortissants du Yagha (ARY).

 

Interrogés sur la polémique  au sujet du retour ou non des assaillants sur le lieu de l’horreur vingt-quatre heures seulement après le massacre, les animateurs de la conférence ont été formels : les terroristes sont revenus le lendemain commettre des atrocités. Pourtant, dans son communiqué du 6 juin, le chef d’état-major général des armées a préalablement rejeté de tels dires, alarmants et fallacieux aux yeux de certains, qui circulent dans certains médias et sur les réseaux sociaux.

 

Cher cousin, si je suis revenu sur l’hécatombe de Solhan, c’est surtout  pour évoquer le projet d’extension, si ce n’est déjà fait, des groupes djihadistes à d’autres Etats, notamment certains pays côtiers.

 

En effet, pour le journal en ligne « Ghanaweb » du 15 juin dernier, la police de Bolga et de Tamalé, régions du Nord et du Nord-Est du Ghana voisin, sont sur le qui-vive.  Selon des sources sécuritaires de ce pays, des groupes armés, qui auraient déjà franchi la frontière avec des armes de guerre, se préparent à lancer des attaques dans ces deux localités.  

 

Cette annonce du journal m’a rappelé la prophétie, si je puis me permettre ce terme, du patron du renseignement français, Bernard Emié, qui tirait la sonnette d’alarme sur le sujet. Il y a quelques mois de cela, il faisait état de la volonté d’extension du groupe Al-Qaïda au Golfe de Guinée, particulièrement en Côte d’Ivoire et au Bénin. Et il faut croire que la situation sécuritaire ivoirienne semble corroborer cet avertissement venu de la DGSE.

 

En effet, cher Wambi, samedi dernier, deux soldats et un gendarme ivoiriens ont trouvé la mort lors du passage de leur véhicule sur un engin explosif à Téhini, près de la frontière avec le Burkina Faso. Deux mois auparavant, trois soldats sont tombés dans une attaque à Kafolo et à Kolobougou.

 

Nos frères ivoiriens ont encore en mémoire cette autre attaque survenue toujours à Kafolo dans la nuit du 10 au 11 juin 2020 au cours de laquelle 14 militaires ont perdu la vie.

 

Comme tu le constates toi-même, cher cousin, le péril djihadiste est transfrontalier et par conséquent nécessite un élargissement du G5 Sahel à tous les autres Etats de l’Afrique de l’Ouest. Et tout semble indiquer que les autorités politiques de la sous-région en sont conscientes avec la création en cours  du Forum des conseillers à la sécurité nationale portée par le conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO.

 

 

 

Cher Wambi, la semaine dernière, au moment où je timbrais ma lettre pour te l’envoyer, j’ai appris que le journaliste Adama Ouédraogo, dit Damiss, humait de nouveau l’air de la liberté. En effet, il a quitté la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) où il purgeait une peine de 5 ans d’emprisonnement que lui a infligée la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou le 2 septembre 2019. Cette sanction a été prise à son encontre dans le cadre du procès du putsch manqué de septembre 2015.

 

D’abord incarcéré à la MACA (Maison d’arrêt et de correction des armées) après sa condamnation, Damiss avait été par la suite transféré à la MACO avec certains de ses codétenus notamment des civils et quelques militaires radiés. Son état de santé s’était vite dégradé et il avait dû obtenir quelques bons de sortie pour des consultations médicales spécialisées. C’est d’ailleurs son état de santé qui a été l’élément déclencheur de sa libération dont il est question aujourd’hui et elle vient confirmer le caractère préoccupant de la santé du journaliste.

 

Depuis l’annonce de la libération de Damiss, on se perd dans le lexique juridique utilisé par nombre de personnes. Il y en a qui parlent de liberté provisoire et d’autres de liberté conditionnelle.

 

Mais en fait, cher cousin, il faut savoir qu’il ne peut pas s’agir de la liberté provisoire dans le cas qui nous intéresse ici. En effet, cette forme de liberté intervient lorsque le prévenu ou l’accusé n’est pas encore condamné. L’instruction est toujours en cours et la personne poursuivie ou son avocat peut introduire une demande de liberté provisoire en attendant le procès.

 

Par contre il est question de liberté conditionnelle une fois que le procès a eu lieu et qu’il y a eu une condamnation pénale. Alors le détenu, qui est en train de purger sa peine de prison, peut pour des raisons de santé ou autre, soit parce qu’il a déjà passé plus de la moitié du temps de sa condamnation en prison, peut demander au juge d’application des peines de lui accorder une liberté conditionnelle.

 

A la lumière de ce qui précède, Damiss a bénéficié d’une liberté conditionnelle jusqu’au jugement en appel du procès du putsch manqué. Et dans cet intervalle de temps, il devra se tenir à carreau de sorte à ne pas être mêlé à des faits de nature criminelle jusqu’à l’expiration du délai de sa peine légale. Autrement il aggrave son cas. C’est d’ailleurs pour cela qu’on dit que la liberté conditionnelle est en fait une liberté probatoire.

 

 

 

Cher Wambi, l’hivernage est là dans notre pays et comme toujours, cette saison rime avec moustiques et donc paludisme. Cette maladie endémique endeuille chaque année de très nombreuses familles. C’est justement pour limiter la casse qu’on fait chaque fois la sensibilisation à l’assèchement des eaux stagnantes, l’utilisation de produits répulsifs de moustiques et autres insecticides. L’Etat mène également, périodiquement, une campagne de distribution de moustiquaires et exhorte les populations à dormir dessous pour se protéger des piqûres de ces insectes qui nous transmettent le palu.

 

Mais il faut noter que nombre de nos compatriotes sont incorrigibles puisque souvent ces moustiquaires sont détournées de leur finalité première. Ainsi, il y en a qui sont utilisées comme filets de pêche, d’autres comme clôture pour empêcher les animaux de brouter dans les jardins ou les  potagers derrière les concessions familiales. Sans oublier que dans un passé récent, il y a eu non seulement des difficultés d’approvisionnement mais aussi des soucis sur la qualité des produits commandés. En clair, il y a eu des malversations dans l’utilisation des fonds devant servir à l’achat des moustiquaires.

 

Tout cela a impacté négativement la relation que notre pays entretient avec le fonds mondial de lutte contre le paludisme qui est devenu très regardant sur l’utilisation de son argent. C’est la raison pour laquelle c’est ce Fonds qui passe directement les commandes auprès des fabricants.

 

Cher cousin, la prochaine campagne de distribution aura lieu courant premier semestre 2022. Il est question de 14 millions de moustiquaires pour un montant de près de 30 milliards de nos francs. Il faut donc lancer la commande assez tôt pour ne pas être livré en retard. C’est cette procédure qui est en cours. Mais il n’y a pas d’entente au sujet de la spécification du produit.

 

En effet, alors que le Burkina souhaite disposer de moustiquaires en polyester (un synthétique plus doux), le Fonds mondial lui impose, pour des raisons d’équité du marché, de prendre 50% de la commande en polyester et l’autre moitié en polyéthylène (la moustiquaire rugueuse en nylon). Pourtant de façon empirique, on sait que les populations ne veulent pas de cette dernière catégorie de moustiquaires parce qu’il y fait plus chaud et qu’en plus ça gratte.

 

A ce propos, il me revient que le 28 mai dernier, le ministre de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, a eu un échange de vérité avec Marc Edington, le Président du conseil d’administration du Fonds mondial.

 

Le ministre a demandé le maintien de la confiance entre les deux parties et que rien ne soit imposé à notre pays, car même si « nous sommes pauvres, nous avons une dignité qu’il faut respecter ». Le Pr Charlemagne a rappelé au PCA que si le Burkina avait de l’argent, il n’aurait pas demandé son accompagnement et allait acheter le type de moustiquaires que sa population réclame. « Nous voulons des moustiquaires qui répondent aux besoins de nos populations et non des moustiquaires qui répondent aux besoins de partage de marchés entre des sociétés qui sont à l’étranger. Ce n’est pas cela notre priorité. Notre priorité c’est la réduction de l’incidence du paludisme et non une équité d’offre de services des fabricants que nous ne connaissons même pas ». Pour le ministre, ce n’est pas éthique de mettre les questions d’équitabilité du marché au-dessus des questions de santé des populations. A ce propos, il a soutenu : « Nous aurons du mal à expliquer aux populations des villages qu’on leur a offert du polyéthylène parce qu’il fallait aussi acheter dans telle ou telle société aux USA, en Angleterre ou en Thaïlande ».

 

En conclusion, le Pr Charlemagne a exhorté Marc Edington à tenir compte de l’avis du Burkina, et à ne pas utiliser la pauvreté du pays pour lui imposer un choix qui n’arrange pas les populations.

 

Son appel sera-t-il entendu ? On l’espère vivement.

 

 

 

A présent, cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- Le code électoral en son article 243 énumère les personnes qui, du fait de leur profession, ne sont pas éligibles comme conseillers municipaux. Il s’agit des contrôleurs d’Etat de l’ASCE-LC ; des inspecteurs d’Etat ; des inspecteurs de l’inspection générale des finances, des militaires et paramilitaires en activité, des magistrats en activité.

 

En se fondant sur cet article, Gnoussenitien Bognini, cultivateur domicilié à Poura, a adressé une correspondance au maire de sa commune pour lui demander de démissionner pour incompatibilité. Il précise avoir découvert une des signatures du maire à la suite de laquelle il est indiqué : Le maire Traoré Saidou, inspecteur des douanes, médaillé d’honneur des collectivités locales.

 

Gnoussenitien Bognini a donc saisi un huissier pour constater que le maire est toujours un douanier en activité. Le procès-verbal de constat a établi que Traoré Saidou est directeur adjoint des enquêtes douanières en service à la direction générale des douanes. Le requérant invite donc le maire à tirer toutes les conséquences de l’incompatibilité de sa profession de douanier et de sa fonction d’édile de Poura.

 

L’article 269 du code électoral donne 30 jours au maire en situation d’incompatibilité pour faire une déclaration d’option et indique que, passé ce délai, il est démis d’office de son mandat par l’autorité de tutelle.

 

L’article 270 précise que si l’on découvre l’incompatibilité après son élection, le maire doit cesser immédiatement ses fonctions ou alors il est procédé à sa révocation d’office.

 

Voici la situation dans laquelle se trouve le maire de Poura. Jettera-t-il l’éponge ou quittera-t-il ses fonctions de douanier pour gérer sa commune ? On attend de voir !

 

Alors que celui de Poura est dans l’expectative, le maire de Houndé, Dissan Boureima Gnoumou, lui, persiste à jouer son rôle d’édile malgré une notification datant du 07 mai 2021 qui le décharge tout en chargeant son adjoint de gérer les affaires courantes. Ainsi le 03 juin dernier, il a organisé une visite de chantier en tant que maire. Une attitude que le gouverneur des Hauts-Bassins qualifie de « défiance aux actes pris par l’autorité de tutelle ». Il invite donc Dissan Boureima Gnoumou à ramasser ses effets personnels du bureau du maire et à n’y revenir que pour la passation de service au moment opportun.

 

Mais dans sa réplique, le maire de Houndé a surtout demandé au gouverneur d’attendre la fin de la procédure judiciaire engagée avant de chercher à appliquer celle administrative. Il a bon espoir de remporter cette bataille au regard de la douzaine de maires qui ont pu obtenir gain de cause pour les mêmes raisons. Dissan Boureima Gnoumou précise que la nomination d’un chargé d’expédier les affaires courantes non seulement est illégale mais en plus ne fait qu’aggraver et détériorer la situation de la commune de Houndé qui court tout droit vers la cessation de paiement et l’impossibilité d’accomplir certains actes municipaux ou de l’état civil. Il demande alors à l’autorité de tutelle de ne pas asphyxier Houndé et de préserver le climat social.

 

 

 

- Visiblement la saison de désamour entre le Mouvement agir ensemble pour le Burkina et son candidat à la dernière élection présidentielle se poursuit. On se souvient qu’une réunion du conseil exécutif national du parti, élargie aux secrétaires généraux des provinces, le 27 février 2021, pour faire le bilan de cette élection avait laissé entrevoir  l’existence de 2 tendances qui  ne s’étaient pas dit que des amabilités pendant cette rencontre.

 

Plus de 3 mois après, voilà que Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), qui souhaite rencontrer  le Présidium, la Direction du Mouvement ainsi que ses membres et sympathisants disponibles, le samedi 19 juin 2021  pour leur communiquer « un message personnel » s’est vu opposer une fin de non-recevoir. En effet, pour le président du parti, Boubacar Diallo, ses « textes fondamentaux ne prévoient pas une telle instance ». Et voilà Kadré Désiré Ouédraogo prié d’attendre que la direction du parti convoque une réunion statutaire pour entendre son message. Alors questions :

 

- Pourquoi Kadré Désiré Ouédraogo choisit d’aller rencontrer les leaders du parti au moment où s’ouvre sur le plan national le dialogue politique national auquel ces responsables sont conviés ?

 

- Pourquoi la direction du parti met en avant ses textes fondamentaux pour retarder l’écoute du « message personnel » de son candidat qui peut être déterminant pour la vie du Mouvement ?

 

A l’évidence, il y a de l’eau dans le gaz de la relation KDO/ Agir ensemble. Les semaines et mois à venir nous en diront davantage.

 

 

 

- Le Service pastoral pour la formation et l’accompagnement des responsables (SEPAFAR) informe ses membres et sympathisants que la 6e édition de la Journée de communion et de partage des cadres et responsables catholiques des institutions publiques et privées aura lieu le dimanche 20 juin 2021 au centre spirituel Saint Jean-Paul II de Tanghin (situé derrière l’hôpital protestant Schiphra).

 

Au programme :

 

-                8H30 : panel sur le thème : « Ubuntu : je suis, parce que nous sommes ; une voie vers la renaissance africaine. A l’animation : le Père Jean-Paul Sagadou, prêtre assomptionniste, et le Dr Somé Alice/Somda, professeur de philosophie à l’université Ki-Zerbo ;

 

-                11H30 : messe dominicale présidée par le cardinal Philippe Ouédraogo

 

-                13H : agapes fraternelles.

 

La contribution minimale aux charges de la journée est fixée à 5 000 FCFA.  

 

 

 

- A l’occasion du deuxième anniversaire de sa création, l’Appel de Manega organise demain samedi 19 juin à partir de 17H à l’hôtel Amiso, un Panel interculturel. Thème de cette activité : « Les médiateurs traditionnels et les mécanismes culturels de réconciliation, de paix et du pardon ».

 

Il s’agira de faire ressortir les mécanismes et pratiques culturels existant au niveau de plusieurs groupes ethniques et culturels de notre pays.

 

Au présidium : plusieurs panelistes parmi lesquels Sa Majesté l’Emir du Liptako, le député Julie Kongo, le sociologue Dah Sié De Bendouté, Drissa Sanogo, ex-élu national.

 

 

 

- Lancée officiellement en juin 2010, la télévision confessionnelle Impact TV fête son 11e  anniversaire ce samedi 19 juin 2021. Le programme d’activités de cette commémoration se décline comme suit:

 

- vendredi 18 juin: 13h à 14h: cérémonie d'action de grâce en présence du personnel de la chaîne et des conducteurs de l'émission "Prions ensemble" (en direct)

 

- Samedi 19 juin: 9h00 à 17h: Journée portes ouvertes sur Impact  TV

 

- Dimanche 20 juin: Au cours des cultes: Action de grâce pour Impact TV dans les églises.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

 

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