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Une Lettre pour Laye : Une fille de 12 ans accouche pendant le CEP

 

 

Cher Wambi,

 

J’espère qu’à Laye,  ce mois de juin augure une bonne pluviométrie, comme le  prévoient les services de la Météo sur l’ensemble du territoire.

 

En tout cas le relevé pluviométrique de la période du 17 au 23 juin 2021 présage une bonne tendance même si, comme on le dit, une hirondelle ne fait pas le printemps.

 

 

Voici donc les quantités d’eau recueillies au cours de la semaine :

 

Bobo-Dioulasso : 80,6 mm ; Bogandé : 15,2 mm ; Boromo : 33,8 mm ; Dédougou : 93,9 mm ; Dori : 63,6 mm ; Fada N’Gourma : 15,2 mm ; Gaoua : 45,7 mm ; Ouagadougou : 56,5 mm ; Ouahigouya : 15,4 mm ; Pô : 76,3 mm.

 

 

 

Cher Wambi, dans ma lettre de la semaine dernière, je te faisais cas de cette présumée affaire de blanchiment de capitaux signalée à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF). Un dossier qui concernerait le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Seydou Zagré.

 

Je t’annonçais, dans la même missive, que l’intéressé devrait répondre à une convocation  du Juge  d’instruction du Cabinet n°3  du  Tribunal de Grande Instance de Ouaga I le vendredi 18 juin 2021. Eh ! bien, c’est désormais chose faite puisque, selon des sources dignes de foi, l’homme qui murmure à l’oreille du président du Faso a effectivement été entendu le même jour mais laissé libre. C’est-à-dire qu’il est reparti sans que je susse si quelque chose a été retenu contre lui ou pas.  

 

Mais aujourd’hui, cher cousin, il m’est revenu que l’affaire a été renvoyée afin que la justice procède à certaines vérifications. Ce qui signifie qu’à l’étape actuelle du dossier, il n’y a pas eu de mise en examen de Seydou Zagré, contrairement à ce que certains pourraient croire.

 

A ce que j’ai appris d’autres, tout serait parti de transferts de fonds dans des banques qui ont mis la puce à l’oreille de la CENTIF.

 

Au cas où tu ne le saurais pas, la CENTIF, c’est comme le gendarme des transactions financières, et elle est chargée, entre autres, de  recueillir, d’analyser, de traiter tout renseignement financier propre à établir l’origine ou la destination de  sommes d’argent ou la nature d’opérations ayant fait l’objet de déclaration de soupçon.

 

 

 

Cher Wambi, la semaine qui s’achève aura été elle aussi horrible à l’image de celle du début du mois.

 

En effet, alors que le pays tout entier ne s’était pas encore remis du traumatisme lié à la boucherie de Solhan au cours de laquelle 132 personnes ont été tuées dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, nous voilà de nouveau secoués par un drame. Il s’agit de l’embuscade tendue sur l’axe Barsalogho-Foubé et qui a coûté la vie à onze policiers. En mission de ratissage contre les auteurs de cette attaque, un véhicule militaire a sauté sur une mine. Bilan deux morts.

 

 Sur les vingt-deux policiers pris au piège de Foubé, sept ont été retrouvés vivants et quatre sont portés disparus.

 

Alors que certaines sources affirment que leurs corps ont été retrouvés sans vie, d’autres avancent que les recherches sont toujours en cours et un aurait même été retrouvé vivant selon une source policière de dernière minute.

 

En attendant donc d’en savoir davantage, voici la liste des victimes de lundi dernier dont l’enterrement est prévu aujourd’hui vendredi dans l’après-midi au cimetière municipal de Kaya:

 

-                Kam T. Clément, sous-lieutenant de police ;

 

-                Guigma Aimé, sous-officier de police ;

 

-                Tao Souleymane, sous-officier de police ;

 

-                Kaboré Z. Dimitri Roger, sous-officier de police ;

 

-                Koara B. Jean Yves, sous-officier  de police ;

 

-                Longo Augustin, sous-officier de police ;

 

-                Derra Lassané 1er jumeau ; sous-officier de police ;

 

-                Djiguemdé Zanna, sous-officier de police ;

 

-                Maïga A. Aziz 1er jumeau, sous-officier de police ;

 

-                Ouédraogo A. Aziz, sous-officier de police ;

 

-                Yédan Zéphirin, sous-officier de police.

 

Cher cousin, il faut dire que cette embuscade mortelle a  exacerbé le malaise qui règne depuis longtemps  au sein de la police, laquelle estime être privée des moyens adaptés à la sécurisation dans les zones sensibles.

 

A ce sujet, j’ai lu le post au vitriol du commissaire Rachid Palenfo dont voici l’intégralité :

 

«Des gens qui partent mentir qu’ils sont des spécialistes du domaine pour se faire nommer alors qu’ils ne connaissent rien mais absolument rien de ces questions… Ce n’est pas tout le monde qui a fait paix et sécurité dans le système des Nations unies. Il y en a qui se sont occupés des réfugiés là-bas, eux ils sont bons pour être ministres de l’Action sociale. Voilà leur spécialité ! Plus de deux (02) ans en poste, jamais de visite à l’unité antiterroriste de la police. Reste à savoir pourquoi ? Au passage, j’espère que ceux qui ont dit que « les policiers n’ont pas droit à ces types d’armes » qu’ils soient ministres ou pas, sont maintenant contents de ces 15 morts ! 10 policiers sont déjà morts dans des conditions similaires l’an passé à Sebba. L’an passé à la même période, dans le même Centre- Nord, ces hommes avaient pu empêcher une embuscade. Les terroristes ont tiré leçons de leurs échecs. Ils se sont préparés en conséquence (plus d’hommes, plus d’armes) et sont revenus en puissance. Côté policiers, pas d’évolution. Les éléments ont pourtant posé le problème. Des états de besoin ont été exprimés à qui de droit. Celui-là même qui insiste et persiste pour que les policiers soient sur le théâtre des opérations. Ils trouvent que les positions actuelles sont insuffisantes. Toujours apte à critiquer les actions mais incapable, voire colérique, quand on lui demande de trouver les armes pour les hommes. Vous voulez que le rapport de force soit comment ? Mieux vaut dire que l’ennemi est plus conscient de la situation que nous.

 

Quand je dis que nous n’avons pas pris cette crise avec le sérieux qu’elle recommande de notre part, je fais allusion à ce genre  de situations. Missions de la police dans la lutte contre le terrorisme : renseignement, intervention, investigation.

 

Dans tous ces volets, il y a de la marginalisation. FDS … trop d’hypocrisie…»

 

Cher Wambi, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur de ce pamphlet n’est pas du tout tendre avec la hiérarchie sans qu’on sache s’il s’adresse en creux au ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, ou à son supérieur direct, le directeur général de la Police, Jean-Bosco Kiénou.

 

A propos du ministre de la Sécurité, je t’informe qu’il a tenu des propos qui ont enflammé la Toile, comme on dit, tant ils suscitent des interrogations aussi bien sur leur pertinence que sur leur opportunité.

 

Il s’agit notamment de ses «confidences» à haute voix sur nos hélicos qui ne sont pas outillés pour les vols de nuit.

 

Des coucous aveugles donc, cher cousin, et on comprend maintenant pourquoi ils ne peuvent pas intervenir en tout temps, sauf à demander aux terroristes de faire pardon et de nous chercher noise au grand jour pour qu’on sache qui est garçon.

 

Qui sait si en voulant trop faire dans la transparence le ministre n’a pas fourni une information de première main aux groupes armés.

 

Dans la situation sécuritaire actuelle, à quoi peut bien servir un aéronef qui n’est opérationnel que sous la lumière du soleil ?

 

On s’étrangle davantage de sidération quand on imagine ce que ces libellules en fer nous ont coûté pour ne pouvoir  voler qu’au cours d’une partie de la journée.

 

Cher Wambi, c’est dans ce contexte de communication peu rassurante que les populations des zones à déficit sécuritaire commencent à se sentir abandonnées.  

 

En effet, après Djibo et Dori, c’est au tour des habitants de Titao, dans le Lorum, en attendant, qui sait,  ceux de quelle autre localité, de donner de la voix pour réclamer la garantie de leur droit à la sécurité.

 

Ce dont j’ai peur, c’est que les terroristes n’atteignent leur ultime objectif en parvenant à retourner les populations contre les dirigeants.

 

 

 

Cher Wambi, circonstance oblige, tu le constates, ma lettre a une charge sécuritaire très forte. Et ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la question de la sécurité a été pratiquement le seul point discuté lors de la dernière session du dialogue politique national, lequel a réuni la majorité et l’opposition politique les 17, 18 et 19 juin 2021 à Ouaga 2000. Les autres points comme la révision à minima du code électoral, la problématique du vote dans les zones à déficit sécuritaire et la prolongation de la validité des cartes d’électeur n’ont pu être abordés. C’est pour cela que Simon Compaoré et Eddie Komboïgo, accompagnés de leurs camarades délégués vont jouer les prolongations les 3 et 4 juillet prochain.

 

Au cours de cette première manche du dialogue politique national, l’essentiel aura consisté en des auditions des principaux acteurs de la lutte contre le terrorisme, à savoir le ministre de la Défense, Moumina Chérif Sy, le ministre de la Sécurité, Ousséni  Compaoré, et le chef d’état-major général des armées, le général Moïse Miningou.

 

Cher cousin, c’est bien de faire la transparence politique, mais je me demande, à mon petit niveau, si c’était l’enceinte appropriée pour nos «sécurocrates» de venir étaler leur stratégie de bataille. J’aurais été plus à l’aise s’il s’agissait d’une audition au niveau de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale. Cela dit, cher Wambi, peut-être que je m’inquiète pour rien, car les trois personnalités sont bien payées pour savoir ce qu’il faut dire ou ne pas dire à cette rencontre. Mais qu’est-ce que tu veux, cher Wambi, puisque Roch veut impliquer tout le monde.

 

A cette occasion, l’une des grandes annonces a été la mise en place d’une collecte nationale de fonds pour participer à l’effort de guerre. En fait, cher cousin, il faut savoir qu’il y a eu des initiatives de ce genre dans les milieux scolaire et parlementaire. Mais je ne sais pas combien de Kalaches ou de PKMS on a pu acheter avec ça.

 

Cher Wambi, s’il faut que la vieille Tipoko vide le fond de son canari qui lui sert de GAB (Guichet automatique de banque), elle le fera de bon cœur comme je le ferai d’ailleurs. Reste à savoir, en dehors de la fibre patriotique que ça peut contribuer à nourrir, ce que peut bien représenter cette potentielle cagnotte vu  l’immensité des besoins et si elle sera suffisante pour acheter des hélicos adaptés aux besoins d’Ousséni Compaoré.

 

En réalité, cher cousin, on n’aurait peut-être pas eu besoin de cette goutte d’eau dans la mer des besoins si la gouvernance était plus vertueuse, si on luttait efficacement contre la corruption, si les responsables ne s’abîmaient pas dans une certaine insouciance par des pratiques prédatrices. Une gestion vertueuse aurait pu nous épargner tout cela. Malheureusement ce n’est pas demain que cela adviendra, car plus la fin du mandat de Roch approchera, plus ce sera la course effrénée à l’enrichissement illicite. En tout cas, moi, même si c’est 100 F, même si je vais me priver de quelques calebassées du bon dolo de Marguerite, je ferai un geste, même si j’ai le sentiment que ce n’est pas le souci premier de certains qui devraient nous assurer quiétude et sécurité.

 

 

 

Cher Wambi, pour conclure sur  le volet sécuritaire de cette missive, je t’informe que la cérémonie des Galian, au cours de laquelle sont récompensés les mérites des journalistes, n’aura plus lieu ce vendredi 25 juin. Elle a en effet été reportée au 16 juillet à cause de la situation sécuritaire marquée par le massacre des 11 policiers sur l’axe Barsalogho-Foubé dans une embuscade terroriste le lundi dernier. J’aurai pu comprendre cette décision si un deuil national avait été décrété. A mon sens, c’était mieux de maintenir la cérémonie et  de la placer sous le sceau de la résilience au terrorisme quitte à biffer cette soirée de tous ses aspects récréatifs.

 

Cher Wambi, sans vouloir jouer aux Cassandres,  qui nous dit que la situation sera meilleure le 16 juillet qu’aujourd’hui ? On n’a pas l’agenda des terroristes et dans la situation où nous sommes aujourd’hui, personne ne sait de quoi demain sera fait.

 

 

 

A présent, cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-Le Président du MPP, Simon Compaoré, a séjourné le week- end écoulé à Bobo-Dioulasso. Il y était pour procéder à l’accueil officiel de nouveaux militants démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).  La cérémonie qui avait pour cadre le siège du Mouvement du peuple pour le progrès au secteur 5, a connu la participation de plusieurs militants de la province. Dans la salle en effet, des responsables du MPP/Houet avec à leur tête le secrétaire général provincial, Olivier Sanou, étaient venus pour être témoins de l’évènement.  Malgré cette mobilisation, des militants ont vite fait de remarquer l’absence du maire de la commune et de ceux des arrondissements 1, 3 et 6. Renseignement pris, la rencontre était uniquement ouverte aux responsables des sous-sections et à l’ensemble du bureau de la section provinciale. N’y étaient pas officiellement conviés les membres du bureau politique national dont sont membres les absents suscités, à savoir Bourahima Fabéré Sanou, maire de la commune, Ousmane Coulibaly, maire de l’arrondissement n°1, et Vinsou Sanou maire de l’arrondissement n°3.  Alfred Sanou, qui fut aussi maire de la commune de Bobo et président du conseil régional des Hauts-Bassins sous la bannière du CDP, était sans conteste la vedette de cette rencontre. Son intervention devant  l’assemblée ne pouvait donc laisser personne indifférent. Une chose est sûre, l’arrivée de cet ex-militant du CDP au MPP va forcément provoquer  une redistribution des cartes au sein de la section provinciale du parti majoritaire. Il me revient en effet que dans sa migration, Alfred Sanou va entraîner un nombre important de cdpistes dont le secrétaire général provincial du parti d’Eddie Komboïgo qui est aussi  le maire de l’arrondissement n°5. Christophe Sanou, puisque que c’est de lui qu’il s’agit, n’attendrait plus que la fin de son mandat municipal pour faire sa valise et rejoindre son mentor  qui n’est autre qu’Alfred Sanou avec qui il a toujours entretenu  d’excellentes relations politiques.  De mouvements vers le MPP/Houet parlons-en toujours avec ces noms qui reviennent discrètement dans certains milieux politiques bobolais. Sont souvent cités en effet Salia Sanou qui aurait décliné l’offre du MPP alors que Soungalo Apollinaire Ouattara, qui fut le dernier président de l’hémicycle sous Blaise Compaoré, se serait donné un temps de réflexion. On avance même qu’il aurait reçu des propositions alléchantes en matière de poste de responsabilité pour marquer son retour sur la scène politique nationale. Vrai ou faux ? L’avenir nous le dira.

 

 

 

-De la salle d’examen du CEP à la salle d’accouchement. C’est l’histoire de cette gamine candidate au certificat d’études primaires venue pour composer ce mardi 22 juin à l’école primaire publique Camp militaire de Bobo-Dioulasso. Alors que les épreuves venaient de commencer elle a ressenti des douleurs au ventre. Agée de 12 ans (née en 2009), Bagayogo Salimata était au terme de sa grossesse. Elle sera donc obligée d’abandonner les épreuves du CEP pour les épreuves de l’accouchement. Aux dernières nouvelles, Salimata Bagayoko, qui serait en réalité née en 2004, est mère d’un joli petit garçon.  

 

 

 

-C’est une descente musclée qu’ont effectuée la semaine dernière dans la zone non lotie du secteur 24 les villageois de Borodougou, localité située à la périphérie est de la ville de Bobo. Armés de machettes, de gourdins et autres, les croquants étaient venus pour en découdre avec ce résidant de la zone non lotie, Drabo Mamadou, qui est aujourd’hui présenté comme l’ennemi n°1 du village. Informé du déferlement des habitants de Borodougou vers la zone non lotie, l’infortuné, qui est aussi  le président des associations pour le droit au logement,  n’avait plus qu’à prendre ses jambes à son coup. Son domicile sera incendié, occasionnant des dégâts matériels. Au fait qu’est-ce qui est reproché  à celui à qui les villageois vouent désormais une haine viscérale ?  A Borodougou on semble ne plus tolérer son implication dans les affaires foncières. Il lui est surtout reproché d’être à la solde de politiciens tapis dans l’ombre, empêchant toute initiative de développement du maire Bakoné Millogo de l’arrondissement n°4. Ce dernier, on se rappelle, se prépare à lancer un projet de restructuration des zones non loties du 24 et du 33. A la rencontre d’explication organisée par l’édile de l’arrondissement avec la participation de propriétaires terriens et de responsables des associations des zones concernées, Drabo Mamadou avait répliqué trois jours plus tard par une autre rencontre compromettante, selon les villageois, pour la mise en œuvre du projet de restructuration. Mais depuis, le calme semble revenir même si la situation des zones non loties du 24 et du 33 est encore loin d’être maîtrisée.

 

 

 

-Le verdict du procès du recrutement litigieux de 85 agents en 2018 pour le compte de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), tenu au tribunal de grande instance de Ouagadougou, est connu depuis le 16 novembre 2020. Des 7 prévenus dans cette affaire, 4 ont été relaxés pour infraction non constituée et 3 ont été condamnés. Norbert Zeda, ex-Directeur des ressources humaines (DRH) a écopé de  30 mois ferme et de 5 ans sans exercer dans la fonction publique. Son proche collaborateur, Daniel Sawadogo, chef du personnel au moment des faits, a été condamné à 20 mois ferme et 5 ans sans exercer dans la fonction publique. L’épouse du DRH, Natacha Ouédraogo, a écopé d’ une peine de 12 mois ferme et une amende de 500 000 francs CFA assortie de sursis.

 

N’étant pas d’accord avec la décision de justice rendue par la juridiction de premier degré, les condamnés ont interjeté appel. L’affaire sera donc jugée à nouveau aujourd’hui 25 juin 2021 à la Cour d’appel sise à Ouaga 2000.

 

 

 

-Du 21 au 27 juin, la paroisse Notre-Dame des Apôtres organise la semaine des communautés ethniques sous le thème : «Faisons de nos familles des lieux de paix et de cohésion sociale».

 

Au programme de cette manifestation : de nombreuses activités dont la finale de la coupe du curé qui opposera demain samedi la coordination Sainte-Famille à la coordination Saint-Pierre Saint-Paul à partir de 16 h. En lever de rideaux, le match entre les catholiques de la paroisse et les musulmans du quartier sur le terrain Sainte-Rita de la cité An 4 B.  Le lendemain dimanche sera célébrée la messe unique à 8 h suivie d’un dassandaga.

 

 

 

-Ce samedi 26 juin prochain se tiendra la cérémonie annuelle du Nabasga de Son Excellence le Neemd Naaba Ritaam II à sa résidence sise à Nemnin Weogo. A cette occasion, un lunch sera offert à partir de 13 h. 

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 27 juin 2021 09:59

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