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Une Lettre pour Laye : Roch face à son armée, les yeux dans les yeux

 

Cher Wambi,

 

Comme tu l’as effectivement constaté, dans ma lettre de la semaine je n’ai pas pu obtenir les relevés pluviométriques pour te les communiquer.  Alors je promettais que dans ma prochaine missive tu recevrais ce qui est devenu ta came à toi.

 

Chose promise, chose due. C’est donc avec plaisir que je te sers ta dose de la semaine du 1er au 7 juillet 2021 et qui se répartit comme suit :

 

Bobo-Dioulasso : 36,3 mm ; Bogandé : 39,9 mm ; Boromo : 29,2 mm ; Dédougou : 49,2 mm ; Dori : 10,6 mm ; Fada N’Gourma : 80,7 mm ; Gaoua : 68,8 mm ; Ouagadougou : 52,6 mm ; Ouahigouya : 29,8 mm ; Pô : 17,2 mm.

 

 

Cher Wambi, après l’innommable massacre de Solhan dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, qui avait fait 132 personnes tuées, suivi  de l’embuscade mortelle survenue sur l’axe Barsalogho-Foubé qui a coûté la vie à 11 policiers le 21 juin, l’on n’est pas loin de penser que la situation sécuritaire du pays s’est sinon effondrée, du moins dégradée ces derniers temps.

 

A ces deux événements dramatiques qui ont déclenché une onde de choc sur toute la nation vient s’ajouter l’incompréhensible cas de Madjoari, localité située dans la province de la Kompienga, région de l’Est.

 

En effet, depuis quelques semaines, cette bourgade située à seulement une centaine de kilomètres de Fada N’Gourma est assiégée par les terroristes qui, le 29 juin, ont donné un ultimatum de 7 jours aux habitants pour quitter les lieux.  

 

Las d’attendre une quelconque intervention militaire, hommes, femmes et enfants ont dû abandonner maisons, champs, bétail  et petits commerces pour d’autres localités, et certains d’entre eux se sont même réfugiés au Bénin voisin.

 

Un véritable drame humanitaire dont on ignore pour le moment l’ampleur.

 

Mais, cher cousin, c’est dans ce contexte d’incompréhension et de sidération généralisée qu’une certaine embellie sécuritaire est venue nous mettre un peu de baume aux cœurs.

 

Même si je me garde de m’en gargariser, puisque l’expérience a montré que ces éclaircies sont souvent comme le calme qui précède la tempête.

 

Mais qu’à cela ne tienne, je ne me priverai pas de me réjouir de ces deux bonnes nouvelles venues du front de la lutte contre le terrorisme.

 

La première émane du biais du « Point de situation hebdomadaire des opérations de sécurisation », bulletin d’information de l’Etat-major général des armées (EMGA).

 

En effet dans sa parution du 28 juin au 4 juillet, on apprend que les Forces spéciales (FS) et les éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) ont conduit notamment l’opération « Bélier » dans la localité de Madou, province du Sanmatenga.

 

Si l’on en croit l’EMGA, cette intervention conjointe a permis de neutraliser 7 terroristes clairement identifiés comme ayant fait partie du groupe qui a attaqué la mission de police sur l’axe Barsalogho-Foubé.

 

L’assaut a permis de récupérer des armes, des munitions et du matériel appartenant aux victimes de l’embuscade du 21 juin dernier.

 

La seconde bonne nouvelle est liée aux frappes aériennes que nos soldats ont effectuées dans la nuit  du 6 au 7 juillet sur l’axe Toulfé-Titao, dans la province du Lorum.

 

Informées d’un mouvement de groupes armés qui visaient la commune de Titao, les FDS sont entrées en action au moyen d’aéronef, neutralisant des terroristes dont je n’avais pas le nombre exact au moment où je t’écrivais la présente lettre.

 

De quoi ragaillardir la troupe et remonter le moral des Burkinabè qui, rappelons-le, ont marché le week-end dernier pour dénoncer la dégradation continue de la situation sécuritaire.  

 

Cher cousin, ce qu’on demande à nos soldats, ce n’est pas plus que ça : être proactifs et ne pas toujours attendre que des civils soient massacrés avant de mener une réaction bien tardive et souvent contreproductive.  

 

Cela d’autant plus que les repaires de ces djihadistes sont souvent connus des populations et des VDP, qui remontent l’information à qui de droit.

 

La hiérarchie militaire peut-elle nous dire qu’elle n’est pas au courant des bases terroristes de Tougrebouli, Kiénou, Lossa et j’en passe ?

 

En tout cas, cher Wambi, j’espère que le dernier remaniement ministériel et l’inéluctable valse des bérets à venir produiront les effets escomptés.

 

Le nouveau ministre de la Défense, qui n’est autre que le président du Faso lui-même, devra mettre les chefs militaires devant leurs responsabilités.

 

Et j’ai la faiblesse de croire que c’est ce à quoi il s’attelle avec la rencontre à partir d’aujourd’hui avec les différents représentants de notre armée et les VDP.

 

On attend donc de voir.

 

 

 

Cher Wambi, dans ma missive de la semaine dernière, je t’informais de la désignation des représentants des différentes composantes de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les commissaires de cette structure tripartite sont connus et ils ont été officiellement nommés lors du Conseil des ministres du mercredi 7 juillet 2021. Je m’empresse de te communiquer leurs noms :

 

Représentants des partis et formations politiques de la majorité

 

Monsieur Yamba Malick Sawadogo, comptable ;

 

Madame Mamata Tiendrébéogo, administrateur parlementaire ;

 

Monsieur Palguim Sambaré, commissaire de police à la retraite;

 

Monsieur Aboubacar Diallo, comptable à la retraite ;

 

Monsieur Ousmane Ouédraogo, inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

 

Représentants des partis et formations politiques de l’opposition

 

Monsieur Réliwendé Aboubacar Savadogo, instituteur ;

 

Monsieur Roudsanwa Oumar Ouédraogo, gestionnaire ;

 

Monsieur Tasseré Savadogo, gestionnaire ;

 

Monsieur Karfa Sora, gestionnaire ;

 

Monsieur Issa Balima, juriste.

 

Représentants des Organisations de la société civile

 

Communauté catholique :

 

Monsieur Elysée Ouédraogo, magistrat.

 

Communauté musulmane :

 

Monsieur Ahmed Newton Barry, journaliste.

 

Communauté protestante :

 

Monsieur Augustin Bado, pasteur.

 

Autorités coutumières :

 

Monsieur Bonaventure Ouédraogo, administrateur civil à la retraite.

 

Associations de défense des droits humains :

 

Monsieur Abdoul Tassembédo, commerçant.

 

Tu l’auras constaté, cher cousin, le président sortant, Newton Ahmed Barry, figure parmi les commissaires. C’est pourquoi dans ma dernière j’écrivais que sans doute il se verrait bien rempiler car il ne s’est certainement pas fait reconduire pour être dégradé «simple commissaire». J’affirmais également qu’en principe rien ne s’oppose à ce qu’il demande la prolongation de son bail, même si une règle non écrite veut que la présidence soit tournante. J’ajoutais: « Après tout, Me Barthélemy Kéré n’a-t-il pas fait deux mandats successifs ?»

 

Suite à cette affirmation, j’ai d’abord été interpellé par beaucoup de gens qui ont attiré mon attention sur le fait que l’ancien bâtonnier, même s’il a, en effet, passé deux mandats à la CENI, n’a occupé la présidence que pour un mandat. Par la suite, l’intéressé m’a directement appelé pour me signifier qu’il n’avait exercé qu’un mandat comme président.

 

M’étant rendu compte de mon erreur suite aux différentes interpellations sur le sujet, j’avais le devoir de la corriger et de présenter mes excuses à Me Kéré mais également à tous mes lecteurs que j’ai pu induire en erreur.

 

A présent que les commissaires de l’institution sont connus, d’ici deux semaines, au plus tard, ils devront se réunir pour désigner leur président. C’est alors qu’on saura si Newton Ahmed Barry va rempiler ou si au contraire un nouveau président sera élu à sa place.

 

 

 

Oui, cher Wambi, je te confirme le retour à Dieu et aux ancêtres de « Paul Jeunesse » le mercredi 30 juin dernier à Ouagadougou dans sa 86e année.

 

Né Compaoré Moumouni en janvier 35 à Bobo-Dioulasso, il sera par la suite connu  et reconnu par l’appellation « Paul Jeunesse ». La raison ? Il fut le promoteur, dans les premières années des indépendances, c’est-à-dire en 1960, du célèbre « Jeunesse bar » au quartier Dapoya.

 

A ce titre, on peut dire qu’il a été le pionnier des débits de boissons modernes tels que nous les connaissons aujourd’hui avec les serveuses, les brochettes, le poulet dans tous ses états, le poisson braisé et bien sûr la musique.

 

Sa dernière œuvre en la matière fut la « Croix du Sud » dont le site abrite aujourd’hui l’hôtel Eden Park à Samandin.

 

Avant lui et « Jeunesse bar », il n’y avait dans la capitale que des bistrots, dont le nom commercial se confondait à celui du propriétaire. 

 

Ainsi avait-on, par exemple, « Chez Eloi » à Dapoya, « Chez Elie » à Nemnin, et en plus huppé « Chez Marchal », à Koulouba, dont le promoteur a été le grand-père de l’actuelle ministre de la Femme, Marie Laurence Marchal.

 

«Paul Jeunesse» a été inhumé le week-end dernier à Kamboinsin, son village d’origine, sur la route de Kongoussi.

 

Qu’il repose en paix !

 

 

 

Cher Wambi, à présent, je t’invite à suivre avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- Nos confrères du journal « Le Reporter » révélaient dans leur dernière parution qu’un des fournisseurs de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures du Burkina (SONABHY), en l’occurrence Phoenix Petroleum, s’est rendu coupable de faux et usage de faux. Cette société,  selon le canard, appartient au Ghanéen John Adjei présenté dans l’article   comme  «proche » du DG de la SONABHY, Hilaire Kaboré. Le même John Adjei, est le responsable d’une autre entreprise, Mangifera, qui avait  été déjà exclue de la liste des prestataires de la nationale des hydrocarbures pour avoir en 2017  commis les mêmes faits. Pour nos confrères, les responsables de la SONABHY ne pouvaient pas ignorer que Phoenix Petroleum, c’est Mangifera revenu sous un autre nom, d’autant plus que la patronne officielle de la nouvelle société est ni plus ni moins que l’épouse de John Adjei.

 

Quoi qu’il en soit, écrit le journal, Phoenix Petroleum a obtenu plusieurs marchés avec la SONABHY dont un en 2019 qui fait aujourd’hui parler. BP Oil devrait livrer des hydrocarbures à la SONABHY par l’entremise de Phoenix Petroleum .C’est alors que John Adjei  aurait modifié le contrat qui le lie à BP Oil, cédant désormais ses créances à BP Oil. Ce qui signifie que BP Oil devait se faire directement payer par la SONABHY. Or selon les contrats de la SONABHY, les cessions de créances sont interdites. Constatant qu’elle n’avait pas été payée, BP Oil entre en contact avec la société d’Etat burkinabè pour réclamer son dû, et c’est là que le pot aux roses est découvert,  puisque de son côté la SONABHY avait déjà totalement réglé Phoenix Petroleum dont le dirigeant, précise le journal, est aujourd’hui introuvable. En 2020 la SONABHY porte plainte contre Phoenix Petroleum et BP Oil pour faux, usage de faux en écriture privée, et tentative d’escroquerie portant sur un montant  de plus de 2 508 023 809  de FCFA . Cependant,  s’étonnent nos confrères,  la SONABHY  ne réclame rien en retour comme dédommagement.

 

Interrogé le mercredi 7 juillet 2021 par un journaliste à l’issue d’une visite du dépôt de Bingo, le premier responsable de la SONABHY s’est voulu rassurant. Pour lui,  les faits ne se sont pas déroulés tels que décrits par nos confrères. De même, le rôle du dirigeant de Mangifera dans ce dossier de 2019 ainsi que les liens formels entre Mangifera et Phoenix Petroleum  restent à être élucidés par la justice. «La SONABHY n’a  été spoliée d’aucun centime, d’aucun centilitre.  Si nous devons admettre qu’il y a eu escroquerie,  ce n’est pas au préjudice de la SONABHY, mais du  fournisseur de notre fournisseur (BP Oil). C‘est par précaution et pour  réparer le préjudice moral que nous avons porté la plainte. Si nous n’avons pas été spoliés, qu’est-ce qu’on va réclamer?», a aussi  expliqué Hilaire Kaboré qui est au centre d’une autre polémique. En effet, depuis mai dernier,  il est officiellement parti à la retraite après 34 ans de service à la SONABHY. Or,  il continue d’occuper son poste de directeur général. Pour Hilaire Kaboré, il faut distinguer l’agent qu’il était, qui est effectivement à la retraite, et le directeur général qui a été nommé en Conseil des ministres en 2017. A l’entendre, c’est en vertu de cette nomination qu’il conserve son fauteuil.

 

 

 

- Jeudi 24 juin dans l’après-midi, le Chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo, préside la séance de désignation d’un commissaire à la CENI. A l’issue d’un scrutin âprement disputé qui a vu la victoire d’Issa Balima,  président de l’UFC, Eddie Komboïgo a pratiquement levé la séance quand Dô Pascal Sessouma, le président de « Vision Burkina-Parti pacifiste », demande la parole, pour un point de divers : « Monsieur le président, et la situation nationale ? On ne dit rien, on ne fait rien ? Depuis les événements de Solhan l’opinion ne cesse de nous interpeller». Sur ce, Eddie  reconnaît la pertinence et l’importance de la question et rappelle ceux qui s’apprêtaient à quitter la salle. Les débats sont lancés, les interventions nombreuses. Après un  tour de table, le CFOP demande si dans ces conditions, il serait souhaitable pour l’opposition de continuer le dialogue politique qui avait été suspendu et qui devait reprendre le 3 juillet. Beaucoup plaident  pour une suspension de la participation de l’opposition pour, disent-ils, amener la question sécuritaire au centre des préoccupations du gouvernement, en lieu et place des réformes du Code électoral, proposition appuyée par la plupart des membres présents. Le chef de file, fort de cette décision quasi unanime, décide sur-le-champ de passer à l’acte. Une conférence de presse est tenue le lendemain. La suite, on la connaît, avec le réajustement ministériel et ces différentes marches organisées par l’opposition sur toute l’étendue du territoire national.

 

 

 

- Le 14 avril 2021 dernier, le Conseil des ministres marquait son accord pour l’organisation du Tour du Faso, justifiant ainsi l’enthousiasme des Burkinabè et surtout les fans de la petite reine, eux qui avaient été privés de leur épreuve favorite en 2020 en raison de  la pandémie  de COVID-19. Mais on se demande quelle copie l’organisation du Tour du Faso va rendre tant, déjà, les couacs se succèdent. 

 

La     preuve, la mise en place du Comité national d’organisation. La Fédération étant le répondant local de l’Union cycliste internationale (UCI) et, par pouvoir délégataire, l’organe d’exécution en matière du cyclisme, c’est par elle que le processus de mise en place du CNO commence. Le ministère des Sports et des Loisirs a proposé un comité d’organisation qui n’était pas du goût de la fédération burkinabè de cyclisme.

 

Et dans ce projet de décret portant composition du CNO et porté à la connaissance de la faîtière du cyclisme burkinabè, une seule commission,  (la Commission technique) est confiée à la fédération. Mieux, la présidence est assurée par un cadre du MSL. Face à la levée de boucliers et à la menace de blocage, la tutelle effectue un rétropédalage.

 

En effet, au cours d’une réunion qu’on qualifierait de « Ministère # Fédération », les tractations vont aboutir à la remise en place de l’ordre habituel dans la répartition des commissions. La Fédé récupère la présidence du CNO, la commission chargée de la logistique, le secrétariat, la technique. Le MSL garde les finances, la supervision, la santé, la restauration et l’hébergement. Mais ça coince au niveau de la commission presse.

 

Le MSL veut absolument accaparer le volet presse, un poste qui échoit toujours à la fédé. La présidence du CNO relevant de la compétence de la FBC, il va d’ailleurs de soi qu’elle ait un regard sur la communication. Ce point d’achoppement bloque la mise en place du Comité à 4 mois du début de la compétition.

 

Et comme si cela ne suffisait pas, il nous revient que la tutelle sportive vient de remettre en cause la mise en place d’une structure chargée de mobiliser les ressources. La fédération de cyclisme estime que le ministère des Sports ne peut pas s’ériger en démarcheur !

 

Des correspondances (étrangement, le contenu des dossiers envoyés aux sponsors est presque identique  aux dossiers estampillés SporPub) signées du patron du département des Sports sont envoyées aux sponsors. Dans quelle intention ? Cette prérogative ne revient-elle pas au PCO ? Comment ces démarches seront-elles légalement finalisées? Car parallélisme des formes oblige, la demande du ministre fait de lui le répondant direct des sponsors. Les obligations qui en découlent aussi. Autrement dit, n’étant pas président du CNO, le chef du département en charge du sport pourra-t-il faire respecter les engagements contractuels vis-à-vis des annonceurs ?

 

Autant de questions auxquelles il faudra répondre. Une concertation est donc nécessaire entre les différentes parties afin de lever les quiproquos qui pourraient gripper la machine du Tour du Faso. Il serait incongru que le département des Sports soit l’apporteur d'affaires, toutes choses que la fédération rejette pour vice de forme. Y aurait-il des motivations inavouées ?

 

 

 

- Les images font froid dans le dos : des poissons morts flottant dans l’eau ou jonchant les berges du fleuve Mouhoun. C’est la scène apocalyptique que l’on voit sur les berges du fleuve de Siby à Fara mais également dans d’autres localités traversées par ce cours d’eau.

 

Outre les poissons, on signale également la mort de certains animaux.

 

Très vite, dans cette zone où on pratique l’orpaillage à grande échelle, on a parlé d’une intoxication des eaux par des produits chimiques qui auraient pu être drainés par le ruissèlement des eaux de pluie.

 

Face à la situation, l’ONEA a arrêté de pomper l’eau du fleuve, devenue impropre à la consommation.

 

En attendant les résultats des analyses qui sont en cours par les services compétents, les autorités invitent les populations à ne consommer ni les poissons ni les animaux retrouvés morts. La sensibilisation doit être intensifiée, car ces poissons et la chair de ces animaux peuvent très vite se retrouver sur le marché et bonjour les dégâts.

 

Après les analyses, il importe que les responsabilités soient situées et que les coupables paient au prix fort leur forfait.

 

 

 

- Contrairement aux années précédentes, les résultats des examens du Certificat d’études primaires (CEP) sont catastrophiques cette année. On attend d’être situé sur les raisons de cette débâcle que certains attribuent déjà à la pandémie de Covid-19 qui a obligé le gouvernement à mettre fin, prématurément, à l’année scolaire 2019-2020.

 

C’est dans ce contexte de mauvais résultats que l’on constate l’émergence d’actes de vandalisme contre des écoles. En effet, quelques jours après la proclamation des résultats, les enseignants d’une des écoles du bloc de Wemtenga (Ouagadougou) ont été choqués de voir que la classe de CM2 a été violée, profanée par des individus non encore identifiés qui ont forcé la porte et une fois à l’intérieur ont cassé les ampoules, arraché les prises électriques, éventré les armoires pour déverser leur contenu sur le plancher de la salle et ils se sont également permis de déféquer sur place. La même scène est également signalée dans une autre école de la même inspection de Ouaga IV du côté de Wayalghin. Est-ce un règlement de comptes mené par des riverains qui en voulaient à l’établissement ? Est-ce une vendetta conduite par des élèves de l’école mécontents d’avoir échoué ? Seules les enquêtes ouvertes par la police et la gendarmerie permettront d’élucider ce mystère.

 

 

 

- En début de semaine dernière, un drame s’est produit au quartier Pissy de Ouagadougou. Il s’agit de la mort de deux fillettes d’une dizaine d’années par suffocation. Les faits : elles se sont introduites dans le véhicule de leurs parents absents. Malheureusement, les victimes se sont retrouvées pièges dans le coffre de la voiture dans une cour où tous les autres membres de la famille vaquaient à leurs occupations loin du domicile. Transportées dans un centre de santé, elles ont malheureusement trouvé la mort.

 

Le sort tragique de ces gamines est loin d’être un cas isolé, tant les cas d’enfants morts asphyxiés dans des véhicules ont plusieurs fois défrayé la chronique.

 

La prudence commande de toujours condamner les voitures et  mettre les clés hors de portée des enfants.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle  n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 11 juillet 2021 20:04

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