Convention Institut de santé publique-Charles de Gaulle : Un tandem pour dynamiser la recherche scientifique
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L’Institut national de santé publique (INSP) a signé le mercredi 14 juillet 2021 à Ouagadougou une convention avec le Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG). Ce partenariat entre les deux structures couvre cinq domaines dont la recherche scientifique.
L’Institut national de santé publique est un opérateur de recherche et d’expertise dans le domaine de la santé, selon son secrétaire général, le Dr Isidore Moyenga. Il développe au sein de ses structures métiers des recherches fondamentales, cliniques, médico-économiques et sur le système de soins pour l’optimisation technologique efficiente et organisationnelle et du système de soins et de l’offre de soins. Le CHU pédiatrique Charles de Gaulle, selon la directrice générale, Cyrille Priscille Kaboré/ Ouédraogo, a quatre missions qui sont : les soins, la formation, la recherche et la santé publique. La recherche clinique est l’une des missions régaliennes des deux structures. Il était donc bon, à en croire la DG, de faire un protocole d’accord pour s’accompagner mutuellement en matière de renforcement de compétences et de recherche scientifique « parce que le U de CHU nous commande d’aller vers la recherche pour améliorer l’état de santé des populations ». C’est maintenant chose faite ; ce contrat de collaboration entre l’opérateur de santé publique et l’opérateur de soins couvre cinq domaines : programme de recherche scientifique, stage de formation ou de perfectionnement, échange de documentations et d’informations scientifiques, valorisation des résultats des recherches, et organisation de manifestations scientifiques. « Pour la recherche scientifique, nous voulons développer des programmes communs de recherches ciblées sur la prise en charge ou l’amélioration de la santé des enfants », a expliqué le directeur général de l’INSP, le Dr Hervé Hien. Au-delà de l’axe scientifique, il y a la formation. « Nous sommes un institut qui a pour ambition d’aller vers la contribution à la formation continue des prestataires de soins qui sont déjà dans le système de santé et qui voudraient améliorer leur connaissance des méthodes, des instruments de base pour analyser soit des événements de santé, soit la qualité de l’offre de soins », a-t-il poursuivi. En ce qui concerne la qualité des soins et des services, il y a des activités qui sont menées selon lui au niveau du CHU. « Nous aussi, nous avons des activités en lien avec la qualité, surtout dans le domaine du laboratoire. Dans ce domaine, le CHU héberge un laboratoire national de référence qui fait partie aussi du laboratoire central de référence de l’INSP », a-t-il indiqué avant d’ajouter que cette interconnexion qu’ils ont, que ce soit pour les soins de qualité des enfants ou les plateformes communes qu’ils utilisent, mérite « que nous nous asseyions pour les approfondir et les améliorer ».
Le directeur général de l’INSP a par ailleurs rappelé que la collaboration entre le CHU pédiatrique Charles de Gaulle et l’INSP est vieille d’environ 20 ans. « En 2003, les premiers enfants qui ont été mis sous traitement antirétroviraux ont été faits en collaboration avec le CHU pédiatrique Charles de Gaulle, le CHU Sanou-Souro et le centre Muraz », a-t-il affirmé.
Eliette Zoungrana (Stagiaire)