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Du Ciné Régina au Ciné Burkina

 

Cher Wambi,

 

Inexorablement, l’hivernage  s’éclipse progressivement sous nos cieux pour faire place à la longue saison sèche, caractérisée à ses débuts par l’harmattan.   

 

Après le haricot, le maïs  et l’arachide, les paysans, armés de faucilles,  vont prendre d’assaut leurs champs pour la récolte du sorgho et du petit mil.

 

 

Pour le moment, je ne peux présumer de l’état de la campagne agricole, tant les situations restent contrastées d’une localité à l’autre.

 

Mais gageons que, finalement, malgré les poches de sécheresse qui ont compromis certaines cultures, comme dans les localités du Nord et du Centre-Nord, il y aura eu plus de peur que de mal.

 

A présent, cher cousin, je t’invite à prendre connaissance des quantités d’eau recueillies au cours de la période du 7 au 13 octobre 2021 :

 

Bobo-Dioulasso : 6,5 mm ; Bogandé : 00 mm ; Boromo : 10,6 mm ; Dédougou : 1,4 mm ; Dori : 00 mm ; Fada N’Gourma : 21,2 mm ; Gaoua : 1,7 mm ; Ouagadougou-Aérodrome : 4,9 mm ; Ouahigouya : 2,3 mm ; Pô : 00 mm.

 

Cher Wambi, c’est demain que s’ouvre la 27e édition du FESPACO, et cela m’amène à remonter loin dans l’histoire pour rappeler que les premières projections cinématographiques à Ouagadougou et avant la Deuxième Guerre mondiale eurent lieu en plein air à l’emplacement actuel du rond-point des Nation unies.

 

C’est le fait d’un commerçant français du nom d’Archambault et d’un opérateur, appelé Gabriel,  qui voyageait entre Cotonou et Ouaga une fois par mois.

 

Il a fallu attendre entre les années 1943 et 1944 pour que le même Archambault ouvrît la première salle en bonne et due forme sur le site actuel du tribunal militaire  face au RAN hôtel Somkièta. La salle prit le nom de Ciné Régina. Elle était à ciel ouvert, et les places se vendaient entre 5 et 10 FCFA selon le confort.

 

Quelques années plus tard, un autre Français, Lucien Simon, prit la relève d’Archambault et transféra la salle côté est du grand marché Rood-Wooko. Ce fut le Ciné Olympia mais plus connu sous l’appellation  de Ciné Simon, du nom de son propriétaire.

 

Elle ne bougera plus de là jusqu’à la nationalisation des salles, où elle prit le nom de Ciné Rialé dans les années 70. Aujourd’hui, elle est engloutie par les immeubles Hamadé Bangrin.

 

En 1951-1952, grâce à un Franco-Antillais du nom d’Attié Nader, une deuxième salle vit le jour, face au commissariat central. Elle prit le nom de Ciné Nader, en référence à son fondateur. A la nationalisation, elle fut baptisée Ciné Oubri. Bien que réduit à d’autres usages, le bâtiment est aujourd’hui visible.

 

Mais que ce fût chez Simon ou chez Nader, c’était des salles ouvertes avec trois classes : 1re, 2e et 3e. Les prix dans les années 70 variaient entre 25, 35 et 60 FCFA.

 

Il a fallu attendre 1975 pour que notre capitale eût elle aussi sa première salle climatisée alors que Ouaga était déjà la capitale du cinéma africain, puisque le FESPACO avait déjà vu le jour.

 

C’est sur l’insistance justement des cinéastes africains que l’Etat voltaïque, aujourd’hui burkinabè, fit de la construction d’une telle salle un enjeu national.

 

Les réalisateurs africains exigeaient, en effet, que leurs œuvres soient présentées dans une salle moderne qui valorise leurs productions.

 

L’avenir du FESPACO étant donc en jeu, l’Etat ne rechigna pas à délier les cordons de la bourse. C’est ainsi que naquit en 1975 le Ciné Volta, aujourd’hui Ciné Burkina, sur les ruines de la toute première alimentation moderne d’un Français du nom de Raymond.

 

Cher Wambi, comme tu le sais déjà, l’armée burkinabè a désormais un nouveau chef, en la personne du général de brigade Gilbert Ouédraogo.

 

Nommé le 6 octobre 2021, le tout nouveau Tansoba Naaba, si je puis me permettre cette comparaison avec le chef des armées dans l’ancien empire moaga, a pris fonction mardi à la place de la Nation.

 

Il succède ainsi au  général de brigade Moïse Minougou, dans un contexte sécuritaire marqué par la persistance des attaques terroristes.

 

C’est dire donc, cher cousin, que la tâche de l’actuel chef d’état-major général des armées sera aussi difficile que celle de ses prédécesseurs qui n’ont pu venir à bout du terrorisme, sans que pour autant on puisse leur jeter la première pierre ; tant la lutte contre les groupes armés n’est pas l’affaire d’un seul chef, soit-il issu des meilleures écoles de guerre.

 

Au cours de la cérémonie de passation de commandement, il a surtout été question de « réorganisation de l’armée » et de « remobilisation des troupes ».

 

« Nous attendons de lui [Le chef d’état-major général des armées, NDLR] qu’il remobilise les troupes et réorganise l’ensemble des forces afin de lutter efficacement contre le terrorisme », a affirmé le général Aimé Barthélemy Simporé, alors  ministre délégué chargé de la Défense nationale.

 

Espérons que cette fois-ci on passera de la parole à l’acte, car depuis plusieurs années on en parle, mais tout porte à croire qu’on n’y est pas encore.

 

On est d’autant plus optimiste que le président Roch Marc Christian Kaboré, cumulativement ministre de la Défense et des Anciens Combattants, vient de céder son maroquin au tout premier militaire membre de son gouvernement.

 

 En effet, depuis seulement hier jeudi 14 octobre 2021, le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé a été  nommé ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, comme l’atteste le décret ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

DECRET N° 2021- 1011 / PRES/PM

 

Portant nomination du Ministre

 

de la Défense nationale et des Anciens Combattants

 

 

 

Le Président du Faso, Président du Conseil des ministres,

 

Vu  la Constitution ;

 

Vu  le décret n° 2021-0001/PRES du 05 janvier 2021 portant nomination du Premier ministre ;

 

Vu  le décret n° 2021-0628/PRES/PM du 30 juin 2021 portant remaniement du gouvernement ;

 

Sur  proposition du Premier ministre ;

 

                              DECRETE

 

Article 1 :  Le Général de Brigade Aimé Barthélémy SIMPORE est nommé ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants.

 

Article 2 :   Le présent décret abroge les dispositions du décret n°2021-0627/PRES/PM du 30 juin 2021 portant attribution du portefeuille de la Défense nationale et des Anciens Combattants.

 

Article 3 :   Le présent décret sera publié au journal officiel du Faso.

 

 

 

Ouagadougou, le 14 octobre 2021

 

Roch Marc Christian KABORE

 

 

 

Le Premier ministre

 

Christophe Joseph Marie DABIRE

 

Cette nomination préfigure-t-elle une refonte de la stratégie globale de lutte contre le terrorisme, que tous les Burkinabè appellent de leurs vœux ?

 

En tous les cas, nous souhaitons bonne chance et beaucoup de courage aux deux généraux auxquels incombe désormais la lourde mission de mener cette guerre contre les groupes armés terroristes.  

 

Nul doute qu’avec la somme de leurs expériences militaires, ils parviendront à impulser la nécessaire réorganisation de l’armée et à sonner la  remobilisation des troupes.  

 

Cher cousin, je reste sur la situation sécuritaire pour évoquer cette affaire d’hélico militaire qui a été momentanément  pris en otage par des FDS à Mangodara en début de semaine.

 

Effectivement, selon des sources concordantes, il s’agit d’un aéronef de combat venu en appui aux troupes engagées dans la région des Cascades, où se mènent actuellement d’intenses opérations militaires contre des terroristes.

 

Malheureusement, un incident est survenu lorsque les pilotes de la libellule de fer ont voulu redécoller pour poursuive leur mission d’appui alors que certains soldats exigeaient qu’ils transportent d’abord les corps de deux de leurs frères d’armes tombés sur le champ d’honneur.  

 

Mais l’affaire a été vite circonscrite et, toujours selon les mêmes sources,  les deux éléments des FDS à l’origine de cet accroc ont été ramenés à Bobo-Dioulasso pour « une prise en charge psychologique».

 

Ce sont des choses qui arrivent parfois sur tous les théâtres d’opération militaires dans le monde. Car, malgré les formations spécifiques qu’ils reçoivent, il arrive que des combattants perdent leur sang-froid face à la perte de certains de leurs compagnons. 

 

Même si ce qui s’est passé à Mangodara est regrettable, on peut comprendre l’attitude des deux soldats et saluer la réaction de leurs chefs, qui ont  vite compris qu’ils avaient besoin d’un accompagnement psychologique.

 

Cher Wambi, aujourd’hui vendredi 15 octobre 2021, cela fait 34 ans, jour pour jour, que le capitaine Thomas Sankara trouvait la mort dans le coup d’Etat qui a emporté son régime. Pour commémorer ce « triste » anniversaire, le Comité international mémorial Thomas-Sankara a concocté un ensemble d’activités jalonnées sur les 30 jours du 10e mois de l’année. Ces manifestations se déroulent sous le thème  « Mois d’octobre, mois de la justice et d’hommage pour Thomas Sankara ».

 

En ce qui concerne particulièrement la journée de ce vendredi 15 octobre, le programme prévoit :

 

- 6h30 : Messes de requiem à la cathédrale de Ouaga (chapelle Bethléem) pour Sankara et les autres martyrs du 15 octobre 87 ;

 

- 15h-17h : Cérémonie d’hommage et de dépôt de gerbe au mémorial Thomas-Sankara ;

 

- 19h : Projections de films suivies de débats sous la houlette du Balai citoyen dans les villes de Bama, de Titao, de Ouahigouya, de Bobo-Dioulasso, de Dori, de Ouagadougou et de Bogandé ;

 

- 19h-21h : Projections de films suivies de débats à l’initiative du Mouvement endogène à Koudougou et à Bobo-Dioulasso.

 

Cher cousin, c’est dans cette ambiance qu’a débuté, le lundi 11 octobre 2021, le procès tant attendu sur l’assassinat du leader de la Révolution d’août 1983. Et comme je te le disais dans ma dernière missive, au total 14 personnes sont poursuivies dans ce dossier, mais 12 comparaissent effectivement. En effet, l’ancien président du Faso Compaoré Blaise, dit Jubal, et Hyacinthe Kafando sont hors de nos frontières.

 

Pour pouvoir les juger par contumace, la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, présidée par le magistrat Urbain Méda, a ordonné un affichage devant le dernier domicile burkinabè connu de chacun des deux absents, devant la mairie de leur localité et devant la porte d’entrée de la salle d’audience (salle des Banquets de Ouaga 2000) du procès. Sur ces affiches est donnée l’information selon laquelle chacun des absents (Blaise et Hyacinthe) est invité à se présenter, dans un délai de 10 jours, à l’audience du procès de l’affaire Thomas Sankara et que passé ce délai, il sera jugé par contumace.

 

Je ne suis pas en mesure de t’affirmer que cet affichage a déjà eu lieu, mais je sais qu’un huissier de justice a été saisi pour faire le nécessaire et que si ce n’est encore fait, ça le sera dans les heures ou jours à venir.

 

A ce propos, cher Wambi, je me suis demandé pourquoi lors du procès du putsch manqué, devant la même chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, le président de la chambre n’avait pas usé de cette disposition pour les accusés absents dont les plus emblématiques étaient Fatou Diendéré, l’épouse de l’autre, et le colonel Mahamady Deka. Je lance ici un appel aux juristes à éclairer ma lanterne sur le sujet.

 

Cette première journée d’audience a connu beaucoup de péripéties. La chambre a eu du mal à se mettre en nombre pour valablement siéger. En effet, ce fut la croix et la bannière pour trouver les trois juges assesseurs militaires titulaires ainsi que leurs trois suppléants. Entre les ennuis de santé, la proximité avec les accusés et le devoir de suivi des opérations de sécurisation du territoire, les arguments n’ont pas manqué aux uns et aux autres pour se débiner. Au bout de plus de 2h30 de tractations, la chambre a pu être en ordre de jugement. Mais on n’a pas pu entrer dans le vif du sujet puisque certains avocats, des commis d’office, ont demandé à la chambre qu’il leur soit accordé un peu plus de temps, un mois, pour pouvoir compulser les 20 000 pages du dossier. Finalement, il ne leur a été accordé que deux semaines, ce qui fait que l’audience a été suspendue jusqu’au lundi 25 octobre 2021.

 

Lors de cette première journée d’audience, cher cousin, certains ont été étonnés de voir l’accusé VIP, le général Gilbert Diendéré, en tenue militaire avec tous ses attributs de général. Pour ces derniers, avec une condamnation de 20 ans de prison, Golf ne devrait plus porter la tenue. Et de fait, un militaire condamné à une peine supérieure à 18 mois avec sursis ou à 3 mois ferme est radié des effectifs de l’armée.

 

Mais je me suis renseigné auprès de diverses sources et il ressort que Diendéré demeure un général parce qu’il a fait appel de sa condamnation. A ce titre, il est toujours présumé innocent, et un militaire comparaît toujours dans son uniforme devant les juridictions de jugement.

 

Par contre, cher Wambi, Diendéré perd sa garde. De plus, comme tout militaire poursuivi devant les juridictions, il a droit à la solde d’absence à cause justement de l’appel qu’il a interjeté. Le régime de la solde d’absence permet de verser au militaire qui a des ennuis judiciaires la moitié de son salaire afin qu’il puisse vivre et faire vivre sa famille. Cette solde d’absence a un fondement humanitaire. Mais si le militaire est reconnu innocent, un rappel, couvrant la totalité des sommes retenues, lui est versé.

 

L’autre point qui a intrigué plus d’un, c’est le type de tenue que  portait général. En effet, il n’était pas en tenue militaire « Terre du Burkina », mais en tenue de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle). Renseignement pris, il m’a été confirmé que cette tenue est déclassée dans l’armée burkinabè, sauf sur les théâtres d’opérations. En clair, en dehors des lieux d’opérations militaires, nul n’est autorisé à porter cet uniforme de l’ex-RSP.

 

Dans ces conditions, Diendéré sera-t-il contraint de changer de tenue à l’audience du 25 octobre ? On le saura ce jour-là.

 

Cher cousin, tout le temps qu’a duré l’instruction du dossier Thomas Sankara, un certain nombre d’accusés étaient laissés en liberté. Mais en avril dernier, l’acte d’accusation avait ordonné la prise de corps contre tous les accusés. Cette prise de corps a été en effet exécutée quelque temps avant le jour de l’audience puisque les accusés n’ont pas comparu libres le 11 octobre dernier.

 

Pour nombre d’avocats, il était inutile d’exécuter la prise de corps puisque ces accusés ont toujours été présents chaque fois que la justice avait besoin d’eux. C’est d’ailleurs pour cela que certains avocats ont déjà écrit à la procureure militaire pour lui demander de remettre leurs clients en liberté. Pour l’un des avocats, incarcérer tout ce monde, c’est augmenter les dépenses puisqu’il faut les nourrir, les soigner, les garder et les véhiculer.

 

A la reprise de l’audience le 25 octobre prochain, on devrait savoir si la prise de corps contre les accusés qui étaient en liberté a été levée ou non.

 

A présent, cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

 Tous les regards sont tournés vers le Palais de justice de Ouagadougou,  où doit s’ouvrir le 25 octobre  2021 le procès  en appel mettant aux  prises la Sitab (société industrielle de transformation d'acier au Burkina) et  son ancien directeur général Youssef Omaïs. Dans Une Lettre pour Laye du 23 juillet 2021, nous avions fait cas  de ce dossier qui défraye la chronique judiciaire depuis un certain temps. Pour mémoire, Youssef Omaïs, c’est cet ancien patron de la Sitab qui l’attrait en justice pour détournements de fonds. Embauché  en qualité de  DG dans les années 2000 par les propriétaires de la SITAB, il finit par devenir actionnaire de la boîte, les propriétaires lui en ayant ouvert le capital. Le pot aux roses des indélicatesses aurait été découvert à l’issue d’un audit qui aurait  révélé des choses effarantes, notamment la création d’une société concurrente dans la transformation et la commercialisation d’acier.

 

En un mot comme en mille, des malversations financières ayant entraîné un préjudice estimé à plus de 2 milliards de francs CFA seraient enregistrées par la Sitab.

 

En raison de tous ces éléments, la société décide, le 10 avril 2018, de révoquer Youssef Omaïs de sa fonction de DG et de le licencier. C’est alors parti pour un bras de fer judiciaire entre les deux parties dont on s’approche de l’épilogue. Le 12 janvier 2020, Omaïs demande le recours à un arbitrage. Le 23 novembre 2020, le Tribunal arbitral  rend une sentence favorable à Omaïs et contraint la Sitab à lui octroyer 575 000 000 FCFA à titre de dommages-intérêts pour révocation et licenciement jugés abusifs, nonobstant le fait  qu’Omaïs fait face à de très graves accusations au pénal.

 

Le recours en annulation immédiatement formé par la Sitab est rejeté le 19 mars 2021 par la Cour d’appel de Ouagadougou. Parallèlement, bien que le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, siégeant en matière correctionnelle, ait  formellement reconnu les manquements commis par l’ancien DG de la Sitab, ce dernier a quand même été relaxé.

 

Au regard de ces péripéties renversantes, que se passera-t-il le 25 octobre prochain en appel ? Wait and see ! 

 

 

 

 Les commerçants du marché central de Bobo et du marché des fruits au secteur 21 ne savent plus à quel saint ou plutôt à quelle structure de gestion se vouer dans cette interminable bagarre que se livrent la SGM (Structure de gestion des marchés), mise en place par l’AFD en 2000,  et la SGEIM (Structure de gestion des infrastructures et équipements marchands), mise en place par le maire de la commune en 2020, pour le contrôle et la gestion de ces deux infrastructures marchandes.

 

Selon des sources concordantes en effet,   chacune des deux structures perçoit parallèlement les taxes auprès des commerçants. A cela s’ajoutent les difficultés de gestion qui ont entraîné des coupures d’électricité, mais surtout une insécurité grandissante avec de fréquents cas de vol nocturne dans les marchés.  Pour manifester leur indignation et dénoncer cette situation d’anarchie qui n’a que trop duré, les commerçants du marché central et du marché aux fruits organisent ce vendredi matin un sit-in à l’entrée est du marché central. Dans leur communiqué, dont copie nous est parvenue, les organisateurs de ce mouvement d’humeur en perspective  demandent à la SGEIM « de libérer purement et simplement nos guichets qu’elle occupe illégalement depuis un certain temps » avant d’inviter les commerçants à se mobiliser ce vendredi matin pour la défense de leurs intérêts. Nous y reviendrons.

 

 Ce week-end aura lieu à Abidjan le congrès constitutif du nouveau parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. A cette occasion, un carton d’invitation a été envoyé au président de l’UNIR/PS, Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

 

Mais dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le fondateur du parti de   l’Œuf  informe qu’il ne fera pas le déplacement sur les bords de la lagune Ebrié. Il y sera représenté par une délégation conduite par le Pr Augustin Loada du MPS.

 

Depuis quelque temps, ce parti et l’UNIR/PS se sont rapprochés dans la perspective d’une fusion.

 

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