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Banfora : Marche pour la levée du chômage technique à la SN-SOSUCO

Exiger la levée de la mesure de mise au chômage technique des travailleurs de la SN-SOSUCO, la suspension de la sous-traitance et le rétablissement d’un dialogue social sincère, c’est l'objet d’une grande marche initiée le 17 juin 2011 par l’ensemble des organisations syndicales de la Comoé, le MBDHP et la section régionale des Cascades de la coalition de lutte contre la vie chère, la fraude, l’impunité et pour les libertés. Grande mobilisation face à une inquiétude liée à la menace de milliers d’emplois, cette marche a conduit les manifestants au haut-commissariat de la Comoé où ils ont été reçus par le haut-commissaire qui avait à ses côtés le maire de Banfora.

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Franck Tapsoba, Directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso : «Le Village artisanal n’est pas un centre commercial»

Le VAO (Village artisanal de Ouagadougou) a ouvert ses portes en 2000. Il est le fruit de la coopération entre le Grand Duché de Luxembourg et l’Etat burkinabè. Conçu comme un centre d’excellence, une pépinière d’entreprise, il a pour objectif d’accueillir des artisans et d'accompagner ceux-ci pendant leur séjour au VAO. Cette structure permet de renforcer leurs capacités techniques et commerciales afin qu’ils puissent accéder à différents marchés, notamment internationaux. Le VAO regroupe environ 300 artisans, dont 73 chefs d’atelier issus des différentes corporations. Le responsable du VAO joue le rôle de gestionnaire et est recruté par la Chambre de Commerce. Le 10 juin 2011, le Village artisanal de Ouagadougou a été le théâtre d’affrontements entre la police nationale et les artisans. Ces derniers protestaient contre la nomination de Maurice Sama, le nouveau gestionnaire. La passation de service s’est déroulée ce jour-là sous haute tension. Afin d’avoir la version des premiers responsables de ladite structure et les conditions de son fonctionnement, le 15 juin 2011, nous sommes allé à la rencontre du Directeur général de la Chambre de Commerce, également gestionnaire général du VAO. Il revient sur le système de rotation qui irrite  les artisans. Maurice Sama était également présent lors de l’entretien.

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Mondial des cadets 2011 : Programme du séjour des Etalons

Arrivés à Querétaro au Mexique pour le mondial de leur catégorie, les Etalons Cadets ont entamé leur acclimatation, d’autant qu’ils doivent jouer à plus de 1800 m d'altitude, selon la chargée de communication de la FBF, Habi Ouattara. Aussitôt, le coach Rui Vieira a établi le programme de travail en attendant le premier de ses poulains le 20 juin prochain contre le Panama.

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Les bruits de la ville : L’inspection d’Etat dans les arrondissements de Bobo ?

Bobo-Dioulasso connaît depuis un certain temps des mouvements d’humeur de populations. Plusieurs manifestations de protestation relatives aux lotissements ont déjà été signalées dans certains secteurs de la ville. Il est  surtout reproché aux maires d’arrondissement leur gestion opaque des parcelles.

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Conseil des ministres : La Sofitex a un nouveau patron

Le conseil des ministres s’est tenu le mercredi 08 juin 2011 en séance ordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, autorisé des missions à l’étranger et procédé à des nominations.

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Retour au calme après la mutinerie : Les Bobolais se prononcent

Lentement mais sûrement, la vie est en train de reprendre son cours normal à Bobo-Dioulasso quelques jours après l'intervention du RSP, des commandos venus de Dédougou et de la Gendarmerie pour mater cette mutinerie du camp Ouezzin-Coulibaly qui n'avait que trop duré. Depuis, la ville a retrouvé son calme et les Bobolais, de plus en plus nombreux dans les rues, n'en finissent pas de commenter ces 3 jours de tourmente qu'ils ont vécue au cours de la semaine dernière. Nous avons recueilli l'avis de certains d'entre eux.

Daouda Somé (commerçant) : "J'ai personnellement été victime de la mutinerie et je suis vraiment en colère contre ses militaires. Moi, j'ai  dû fermer ma petite boutique dans la journée parce que ce jour il y avait trop de coups de feu dans la ville. Le lendemain je suis allé trouver qu'ils ont cassé chez moi et emporté ce qu'ils avaient à emporter. C'est très regrettable de voir des militaires se comporter de la sorte en pillant des civils qu'ils son censés protéger. Je crois que les hommes de tenue ont plutôt le devoir de nous sécuriser que de nous  mettre en danger ; or c'est ce qu'on a vécu ces derniers temps à Bobo. Aujourd'hui nous avons la vie sauve, Dieu merci. Je salue personnellement l'intervention des forces militaires qui ont été déployées par le gouvernement pour neutraliser ces mutins, parce que ça commençait à faire trop et on se demandait à quand la fin des pillages."

Dramane Kindo (commerçant) : "Nous avons vécu l'enfer ici à Bobo. Pendant 3 jours, nous étions entre la vie et la mort et on se demandait pourquoi ce sont les militaires qui nous mettent en insécurité. Je leur demande de faire pardon et de ne plus recommencer ça. Nous comptons sur les militaires pour assurer notre sécurité, maintenant on se rend compte qu'ils peuvent être une source d'angoisses pour les populations. J'ai beaucoup apprécié l'intervention des militaires qui sont venus de Ouaga, car c'est grâce à eux qu'il y a la paix à Bobo. Nous sommes très fiers  d'eux et nous voulons qu'ils restent  plus longtemps. Maintenant tout le monde est tranquille et les activités peuvent reprendre."

Harouna Tao (vendeur de CD) : "Franchement les militaires qui ont passé tout le temps à tirer nous ont déçus.  Nous avons été traumatisés par les coups de feu parce que les gars tiraient même dans les domiciles. On a eu très peur dès les premiers jours, mais on se disait que les choses ne tarderaient pas à se calmer. Et finalement ça se compliquait de jour en jour. J'étais à la maison au moment du début de la mutinerie et des amis m'ont appelé pour me dire que les militaires tiraient au camp. L'information m'a été confirmée par la suite au téléphone par un autre ami qui loge non loin du camp militaire. Je suis donc resté à la maison et le lendemain matin on a constaté que les magasins étaient pillés dans le centre-ville. Il n'y avait pas d'autres solutions que de mater cette mutinerie qui s'est transformée en vol à main armée. On en avait marre, puisque les gens avaient recommencé à vider leurs marchandises pour les  sécuriser à domicile. Les militaires ont le droit de revendiquer, pas de piller les populations."

Yaya Traoré (employé de commerce) : "Moi, je n'ai jamais vécu une telle situation au Burkina et de surcroît dans une ville comme Bobo-Dioulasso. On était presque morts avec la crise ivoirienne et voilà que des militaires choisissent de nous pousser davantage dans le gouffre. Moi personnellement, j'ai très mal vécu cette mutinerie. Et je crois que l'Etat doit tout faire pour que cela ne se reproduise jamais. Je suis sûr que cette manifestation des militaires aurait beaucoup de conséquences sur la vie de certaines personnes. Je ne sais pas ce qu'ils vont devenir, ces commerçants qui ont tout perdu. De nombreuses familles sont actuellement dans la détresse et on attend de voir ce que le gouvernement va faire.

Heureusement que tous les militaires ne sont pas comme ceux qui nous ont pris en otage pendant 3 jours. Je salue l'intervention des commandos qui a permis de rétablir la paix et la quiétude."

 

Jonas A Kaboré

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