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Burkina /Russie : «Les foyers terroristes qui restent, seront éliminés » (Sergueï Lavrov)

 

Arrivé  à Ouagadougou depuis le 4 juin 2024 dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail de 48h, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, a repris son avion hier 5 juin dans l’après-midi, en direction du Tchad, dernière étape de sa tournée africaine. Mais auparavant, il a été reçu en audience par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, au palais de Koulouba et a coanimé un point de presse avec son homologue burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré. Pour ces échanges, la presse burkinabè devait s’organiser pour poser 3 questions au ministre russe des Affaires étrangères et celle russe, forte de 22 journalistes, devait en faire de même avec le ministre Traoré. Cet exercice s’est déroulé de façon alternée en commençant par la partie burkinabè, avec comme intervenants Asmao Dao de C360 TV, Gnakité Da de la Télévision nationale et Aboubacar Dermé de L’Observateur paalga.

 

Le Burkina Faso dénonce des accords coloniaux ; il est en désaccord avec d’anciens partenaires. Quelle est l’offre de coopération de la Russie pour ne pas désenchanter le pays, en quête de souveraineté ?

Sergueï Lavrov : Nous avons des relations de longue date et depuis que le capitaine Ibrahim Traoré est à la tête du Burkina Faso, ces relations se développent positivement. Nous le constatons chaque jour et cela a été d’ailleurs confirmé par le président Traoré ce matin. Durant le siècle dernier, il y a eu une décolonisation politique, mais le processus de décolonisation économique suit toujours son cours. Mais il reste des pratiques néocoloniales.

Nos relations se développent bien et n’ont jamais eu le caractère colonial. Nous avons une coopération dans de nombreux domaines tels que la santé, l’éducation, l’économie, les questions militaires et techniques. Ces relations sont fondées sur le respect mutuel. Elles sont empreintes d’un nouvel élan depuis la rencontre des deux présidents à Saint-Pétersbourg lors du 2e sommet Russie-Afrique. Ce matin, nous avons parlé de mesures qui peuvent être entreprises pour mettre en œuvre de façon efficace les accords qui ont été conclus par les deux présidents.

C’est la première visite que vous effectuez au Burkina Faso, quelles sont vos impressions du pays, du peuple burkinabè et est-ce que vous vous sentez comme chez vous ?

Sergueï Lavrov : Ce sont des impressions positives. J’ai trouvé un pays très beau qui se développe. J’ai pu voir des visages de Burkinabè qui m’ont plu, ce sont des visages sympathiques. C’est un peuple qui a choisi la liberté et veut être maître de son propre sort. Un peuple qui veut prendre son destin en main et c’est ce que je souhaite à tout le monde.

Nous savons que le Burkina Faso est dans une guerre avec comme maître à bord le capitaine-président Ibrahim Traoré. Est-ce que cette façon de mener la guerre est en phase avec la vision de Moscou ? Et dans cette guerre, les populations burkinabè comptent beaucoup sur la Russie. Est-ce qu’elles ont raison de compter sur la Fédération russe ?

Sergueï Lavrov : En ce qui concerne notre soutien, vous l’avez déjà. Depuis les premiers contacts avec le président Traoré, nous sommes en coopération étroite, notamment dans les domaines militaire et technique. Le vice-ministre de la Défense russe, Iounus-Bek Evkourov, est en contact avec ses homologues et était là, il y a quelques jours, pour discuter de nombreuses mesures pratiques à prendre. Nous avons aussi la coopération dans le domaine de la formation des spécialistes militaires et de ceux des organes du maintien de l’ordre. Je pense que nous allons augmenter le nombre d’instructeurs qui travaillent ici et vous aident à former vos spécialistes. Je n’ai aucun doute que grâce à ces activités qui sont entreprises et à ce soutien, les foyers du terrorisme qui restent sur le territoire burkinabè seront éliminés.

D’après certains médias américains, la Russie augmente sa présence en Afrique, ce qui contribue à la diminution de l’influence américaine sur place. Est-ce que la Russie envisage vraiment de pousser l’Amérique du continent africain ?

Sergueï Lavrov : Je pense que les Américains se croient toujours tout puissants et pensent que tout leur est permis. Cela explique la position qu’ils ont adopté vis-à-vis des pays de l’Asie et de l’Amérique Latine voire certains pays de l’Europe et leur dictent comment ils doivent agir dans de nombreux domaines dont l’économie et la politique. Il leur explique comment avec les Etats-Unis, ils doivent lutter contre certains concurrents.

En fait, contrairement aux Etats-Unis qui adoptent une certaine division du genre soit vous êtes avec nous soit vous êtes contre nous, nous n’avons pas de telles divisions dans nos relations avec les pays africains. Elles sont basées sur l’intérêt commun, la compréhension et la parité. Il me semble que les Américains jouent toujours à un jeu à somme nulle, ce n’est pas un jeu basé sur les principes de la parité, ils s’adonnent toujours aux pratiques du néocolonialisme avec les pays qui représentent la majorité globale, donc pour eux, il est très difficile de trouver dans ce sens des relations qui sont basées sur des accords.

Dans le domaine énergétique à quand peut-on espérer une centrale nucléaire au Burkina quand on sait qu’il y a eu la signature d’un accord dans ce sens en octobre 2023 ?

Sergueï Lavrov : Comme indiqué, le ministre de l’Energie et des Mines du Burkina s’est rendu, dans le cadre d’une délégation représentative, à Saint-Pétersbourg pour participer au forum du même nom. Je pense que dans le cadre de cette visite, il rencontrera les représentants de l’agence russe, Rosatom, et ils peuvent discuter de la possibilité du développement du nucléaire ici. En ce qui concerne le développement de l’énergie nucléaire pacifique, la Fédération de Russie reste le leader dans ce domaine. Nous pouvons non seulement vous proposer nos produits et sommes capables de vous proposer des technologies et former des spécialistes dans ce domaine technique.

 

 

 

« La coopération entre nos deux pays a pris un véritable envol »

(Karamoko Jean Marie Traoré)

J’ai eu la chance, il y a un an, d’interviewer le président Ibrahim Traoré à l’occasion du forum Russie-Afrique. A cette occasion, il y avait beaucoup d’attentes dans la coopération entre les deux pays. On a l’impression que durant toute l’année écoulée, il y a beaucoup de choses qui ont été réalisées. Je voudrais savoir concrètement ce qui a été fait et quelles sont vos attentes futures concernant cette coopération.

Karamoko Jean Marie Traoré : Comme vous le savez depuis le dernier forum de Saint-Pétersbourg, nos deux chefs d’Etat ont défini des priorités qui sont portées par la nécessité et le besoin de renforcer la coopération entre la Russie et le Burkina Faso. Si vous avez suivi la logique, depuis cette date, des actions fortes n’ont cessé de se poser car comme on le dit, les meilleurs témoignages d’une coopération dynamique se voient dans les faits. C’est pour cela que juste après ce forum, nous avons assisté à l’ouverture de l’ambassade de Russie à Ouaga qui était, par le passé, couverte par l’ambassade de Russie basée à Abidjan. Nous avons aussi été témoins de la nomination, tout récemment, d’un ambassadeur résident à Ouagadougou, ce qui vient conforter la logique de l’élan qui a été défini depuis Saint-Pétersbourg. Au-delà de ces aspects, nous avons une coopération qui a pris un nouvel envol depuis ce dernier sommet dans divers domaines. Vous savez qu’au niveau de la coopération en matière de défense et de sécurité, nos deux pays ont fait des pas énormes. Nous avons eu une séance de travail intéressante hier avec le ministre Lavrov, au cours de laquelle nous avons convenu de la nécessité d’accélérer la diversification des échanges commerciaux, mais aussi d’accroître les volumes pour être en conformité avec les orientations qui ont été données par le chef de l’Etat.

Vous avez suivi aussi le témoignage du ministre au sujet de la formation professionnelle et de la formation universitaire, pour lesquelles la Russie a défini un certain nombre de quotas de bourses qui sont amenés à évoluer. Dans le domaine agricole, il y a aussi des activités qui se mènent avec une assistance en matière de formation, de soutien logistique mais aussi dans l’amélioration de la production et des rendements agricoles. La visite du ministre Lavrov elle-même est un témoignage de l’engagement des deux pays à faire en sorte que notre coopération puisse se hisser à un niveau modèle. Je dirai que nous sommes à un niveau de satisfaction qui promet un meilleur avenir dans le cadre de la promotion de l’amitié entre nos deux pays.

Un autre indice, ce sont les échanges de délégations qui n’ont cessé de croître depuis ce sommet, et nos deux pays échangent des délégations dans différents secteurs. En ce moment même le ministre de l’Energie et des Mines se trouve en Russie pour poursuivre les échanges dans le domaine énergétique. Le ministre des Transports également y est dans le cadre du forum économique de Saint-Pétersbourg. Ce sont des indices qui nous confortent dans notre position qui est que la coopération entre nos deux pays a pris un véritable envol.

Naturellement dans les domaines économique et commercial, il y a encore des pas importants à franchir et nous pensons qu’à travers les contacts, nous allons pouvoir atteindre un niveau qui correspond aux souhaits des chefs d’Etat de voir se diversifier nos échanges et leurs volumes. Au cours de notre séance de travail d’hier, nous avons demandé qu’au niveau de l’ambassade de Russie, il soit mis en place, très prochainement, un service consulaire pour faciliter les échanges des délégations.

Au niveau politique, et je terminerai par là, nous avons un accord cadre qui avait été signé en 2017 et qui définit un ensemble de secteurs qui vont nous permettre de mettre en place un instrument plus efficace de consolidation des accords sectoriels mais aussi de suivi des actions qui seront mises en œuvre dans le cadre de notre coopération.

Vous dites que vos ministres de l’Energie et des Transports sont au forum économique de Saint-Pétersbourg. Quelles sont vos attentes au sujet de leur participation et quels peuvent être les accords qui seront conclus en marge de ce forum.

Karamoko Jean Marie Traoré : La question nucléaire a longtemps été présentée à nos pays comme étant hors de portée. L’énergie nucléaire pendant longtemps, comme on nous l’a fait savoir est une énergie qui était surtout destinée aux pays développés et je pense que la Russie a déjà joué un grand rôle pour casser cette approche, ce regard et permettre une accessibilité à nos pays. La présence de nos deux ministres à Saint-Pétersbourg, est un témoignage qui vient confirmer qu’il y a un processus qui est en cours et qui a commencé depuis que le président Ibrahim Traoré a pris la résolution du développement de l’énergie nucléaire comme une priorité dans notre pays.

Beaucoup de pas ont été franchis et je peux dire que de part et d’autre, y compris au niveau de l’Agence internationale de l’énergie à Vienne ou à Moscou, il y a déjà de grands pas qui ont été franchis. Ce sont notamment des arrangements institutionnels, administratifs et nous sommes toujours en train de travailler dans la définition des contours techniques de cette infrastructure qui nous l’espérons viendra apporter une solution définitive aux problèmes que nous vivons. En somme, la présence des deux ministres en Russie, c’est pour davantage donner un contenu concret à cette décision.

C’est donc le lieu pour moi de saluer cette ouverture que la Russie a permise. Comme l’a dit le ministre, la Russie est leader dans le domaine du nucléaire civil et a permis que des pays, comme le Burkina Faso, qui voyaient cette énergie de loin, puissent s’en approcher et de se rendre compte qu’elle est à notre portée quand on sait que c’est nous qui produisons la ressource pour produire cette énergie.

Propos recueillis

par Aboubacar Dermé

 

 

Encadré :

Lavrov fait Commandeur de l’Ordre de l’Etalon

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, en visite d'amitié et de travail au Burkina Faso, a été élevé à titre exceptionnel, au rang de commandeur de l’Ordre de l’Etalon au palais de Koulouba, ce mercredi dans la matinée. C’était à l’issue d’une audience accordée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Nous avons eu un entretien très utile avec le président du Faso. Le chef de l’Etat a expliqué les mesures qui sont prises par son gouvernement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’autorité de l’Etat et de l’intégrité territoriale », a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères au sortir de son entretien avec le chef de l’Etat.

Selon lui, des projets de développement dans le domaine social et économique ont été aussi au centre des échanges avec le capitaine Traoré. M. Lavrov a réaffirmé le soutien de son pays à ces différents projets exposés par le chef de l’Etat. Ces projets s’inscrivent dans le cadre des accords signés entre les présidents Poutine et Traoré lors du sommet de Saint-Pétersbourg en juillet 2023.

La coopération dans le secteur minier, de la formation professionnelle, du commerce, de l’agriculture, de la santé ont fait l’objet d’échanges fructueux entre le président du Faso et son hôte du jour. Dans le domaine agricole, il a annoncé la contribution de son pays à la production d’engrais et sur le plan sanitaire, la construction d’un laboratoire de détection des maladies infectieuses.

« Nous allons continuer aussi notre coopération et notre soutien en matière militaire et technique, et la livraison des armes pour augmenter les capacités opérationnelles et de combat de l’armée », a ajouté Sergueï Lavrov.

Les deux parties ont confirmé leur volonté de renforcer leur coopération au niveau des organisations internationales notamment à l’ONU. C’est dans cette optique que la Russie, selon le ministre Lavrov, apprécie beaucoup la position « objective et juste » du président burkinabè au sujet de la question ukrainienne.

« De notre côté, nous sommes prêts à apporter notre soutien pour la cause juste des Africains qui tentent de se débarrasser de l’influence néocoloniale », a affirmé le chef de la diplomatie russe. Il a salué et exprimé le soutien de son pays à l’Alliance des Etats du Sahel (AES), créée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Ouagadougou, 5 juin 2024

Direction de la Communication

de la présidence du Faso

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Prolongation de la Transition : 5 ans ferme pour le capitaine Traoré

 

Puisque la présidence est une sorte de prison où le locataire des lieux ne s’appartient plus vraiment, ça sera donc 5 ans ferme pour le capitaine Ibrahim Traoré. Tirant notamment  argument de ce que la situation sécuritaire et humanitaire s’est considérablement améliorée et qu’il faut, de ce fait, consolider la dynamique pour sortir définitivement notre pays de l’ ornière,   ainsi en ont décidé les forces vives du Burkina réunies les samedi 25 et dimanche 26 mai 2024 pour des Assisses nationales sur la suite de la Transition.

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Jour d’élections au Togo : Des législatives aux allures de présidentielle

 

Initialement programmées pour le 20 avril dernier, c’est finalement ce jour, lundi 29 avril, qu’auront lieu les élections législatives et régionales au Togo. Au total, 4,2 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales sont convoqués aux urnes pour choisir  113 députés parmi 2348 candidats et 179 conseillers issus de 284 listes. Ce scrutin revêt une importance particulière pour deux principales raisons.  Primo, c’est la première fois que des régionales sont organisées dans ce pays. Secundo, le renouvellement de l’hémicycle intervient après une révision constitutionnelle qui continue de faire couler  beaucoup d’encre.

 

Dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 avril, les élus de la législature sortante ont, en effet, voté à l’unanimité des présents  un projet de modification de la loi fondamentale qui fait passer le Togo de la IVe république à la Ve en instituant le régime parlementaire en lieu et place du régime présidentiel jusque-là en vigueur.  Depuis son adoption par référendum en 1992, c’est la quatrième fois après 2002, 2007 et 2019 que la loi fondamentale togolaise passe au billard politique.   Fini donc, l’élection du président au suffrage universel direct ! Désormais, l’occupant du palais présidentiel sera élu « sans débat » par le Parlement, réuni en congrès « pour un mandat unique de six ans », et aura des prérogatives essentiellement honorifiques. L’innovation majeure réside  dans la création de la fonction de président du Conseil des ministres. « Désigné » par le Parlement, celui-ci sera « le chef du parti ou le chef de file de la coalition de partis majoritaire à l’issue des élections législatives » et la réalité du pouvoir sera entre ses mains.

 

Pour l’Union pour la république (UNIR) et les partisans du régime, il s’agit notamment d’améliorer le fonctionnement de la démocratie par un rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Faux, rétorquent leurs adversaires, qui y voient une façon déguisée, sur fond de violation de l’ancienne   Constitution,  de jouer les prolongations à un an du terme du mandat actuel de Faure Essozimna Gnassingbé.

 

Pour ainsi dire, c’est presque une élection présidentielle qui se tient aujourd’hui, comme l’a du reste avoué, lors d’un meeting, Gilbert Bawara. « Nous l’avons fait (Ndlr : la réforme constitutionnelle) avant l’échéance   électorale   parce que nous avons du respect pour la population togolaise et pour les  acteurs  politiques. Il faut que tout le monde connaisse les enjeux de la prochaine élection avant d’y aller. En votant pour élire les députés, nous votons en même temps pour le président Faure », a en effet déclaré le ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social. Les choses sont au moins claires.

 

Plus que des législatives, c’est donc une présidentielle qui se tient et cette entrée dans une nouvelle ère politique aura été le fil rouge de la campagne, qui s’est terminée samedi dans une ambiance somme toute   pacifique.   Hormis en effet les invectives, bien normales en pareilles circonstances,  et quelques heurts localisés,  le climat était assez serein.

 

 Il s’agit maintenant de faire perdurer cette sérénité au cours de cette journée électorale, surtout pendant le dépouillement et  après   la  proclamation des résultats pour éviter les lendemains électoraux surchauffés auxquels bien des pays africains sont, hélas, habitués.

LA REDACTION         

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Retrait de l’AES de la CEDEAO : Une décision réfléchie et approfondie (Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla)

Dans un communiqué, le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, lance un appel à tous ses concitoyens à faire confiance aux autorités de la Transition et à se départir de toute manipulation visant à semer la confusion.

Il invite les populations à s’armer de courage et à renforcer la résilience. Par ailleurs, il assure que le gouvernement, dans la lutte contre le terrorisme, est confiant en la victoire.

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11-Décembre: Le message du chef de l’Etat reçu 5/5 à Accra

La communauté burkinabè résidant au Ghana a célébré la fête nationale le 11 décembre à l'ambassade sise à Asylum Down à Accra. Une sobre commémoration marquée notamment par la diffusion du discours du chef de l’Etat et par les décorations de l'attaché de défense de l'ambassade, le colonel major Seydou Ouédraogo et de l'homme d'affaires Dassa Zina dont les multiples actions au profit de l’ambassade et de ses compatriotes ont ainsi été reconnues.

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Suspension du meeting du 31 octobre dernier : La réplique des organisateurs au PDS Maurice Konaté

Via une lettre ouverte au Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune à statut particulier qu’est Ouagadougou, les structures organisatrices du meeting, annoncé pour le 31 octobre 2023 et qui a par la suite été suspendu, ont énuméré des arguments pour battre en brèche les raisons invoquées par l’autorité municipale. Pour elles, in fine, si tous les citoyens burkinabè sont égaux devant la loi, il y a eu dans cette affaire du « deux poids deux mesures ». 

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