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Installation nouveaux ministres : D’une passation à l’autre

Ce sont au total neuf ministres  de Thiéba III qui ont été installés à leur poste le lundi 5 février 2018 par le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Sanou, lui-même ayant occupé son poste le même jour. Retour sur une journée où les maroquins sont passés d’une main à l’autre.

 

Même pas un jour de répit pour le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Sanou.  Après avoir été lui-même installé hier sur le coup de 8h, il a tout de suite commencé un marathon d’installations au centre-ville de la capitale.  Investi pleinement dans ses nouvelles fonctions, il a d’abord mis le cap sur la maison dont il était, jusqu’au soir du 31 janvier, le maître. Devant ses anciens collaborateurs, il a installé officiellement Harouna Kaboré au poste de ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. L’entrant, chef d’entreprise, doctorant en Business administration et président du conseil d’administration de ‘’Think Tank Burkina International’’, en personne avertie, a dit compter sur l’ensemble de ses nouveaux collaborateurs et des acteurs du secteur privé pour transformer davantage l’économie du pays. Cela, a-t-il précisé, passe par la transformation des produits agricoles, la valorisation de nos productions, une politique déterminante en matière de PME et, bien sûr, le renforcement des capacités de tous les acteurs de la chaîne.

Après avoir cédé son poste, le Secrétaire général du gouvernement est allé installer le plus jeune du gouvernement, Bachir Ismaël Ouédraogo, ministre de l’Energie.

 

« Je présente mes excuses aux élèves et à leurs parents »

 

Nouvelle destination, le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation. Parce qu’il est  le  département qui compte le plus d’agents, il était normal que la salle  de la cérémonie n’arrive pas à contenir tout le monde.  La longueur du discours du ministre sortant portera une entorse au temps avec un effet domino sur le reste du programme. Martin Coulibaly a tenu à souligner en rouge le travail qu’il a abattu durant ces deux ans qu’il a passés à la tête du département. Il en veut pour preuve la création de meilleures conditions d’apprentissage à travers la réduction des effectifs, le recrutement de 16 000 enseignants, la mise en place de cantines scolaires, l’octroi de bourses scolaires pour accompagner l’enseignement technique et professionnel, la construction de laboratoire, la tenue du premier conseil de discipline depuis 2009, etc. Non sans indiquer que c’est avec un sentiment de fierté qu’il quitte le ministère. L’enseignant de formation a tenu à remercier sa famille pour le soutien dont il a bénéficié  de sa part durant le long bras de fer engagé entre le ministère et le syndicat. A ce propos, il a eu ces mots à l’endroit des élèves : « Je présente mes excuses aux élèves et à leurs parents ». Son successeur, Stanislas Ouaro, compte inscrire son action dans le cadre du suivi du protocole d’accord signé entre le gouvernement et le syndicat de l’enseignement, de la mise en œuvre du PNDES dans son volet éducation et travailler de concert avec tous les acteurs à redonner à l’école burkinabè ses lettres de noblesse. 

Direction maintenant l’hôtel administratif face à l’aéroport pour l’installation du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière. C’est dans une salle de réunion tout aussi pleine que les précédentes qu’a eu lieu la cérémonie. Après la lecture du décret nommant Vincent Dabilgou, ce dernier a salué le bilan du sortant, Souleymane Soulama, dont il a jugé les deux ans extraordinaires : « Je salue le ministre Soulama pour la qualité de son travail. Durant les deux ans qu’il a passés à la tête des Transports tous les domaines du système des transports ont été touchés », a-t-il indiqué. Avant de décliner son objectif. « Notre priorité, c’est la mise en œuvre du PNDES. Nous allons donc identifier l’ensemble des projets qui touchent notre département et leur donner un coup d’accélérateur. En outre, avec l’ensemble des acteurs, nous allons construire une politique sectorielle très forte à même d’accompagner l’économie nationale ».

 

La continuité à la Fonction publique

 

Les installations de la matinée prendront fin au ministère de la Fonction publique. C’est peu de dire que ce département n’a pas chômé durant les deux ans. Le ministre sortant, Clément Sawadogo, et ses collaborateurs ont dû faire face à la fronde sociale. Tour à tour, les agents des différents ministères et même celui dont il avait la charge ont donné du grain à moudre au désormais ministre de la Sécurité :  « Il est clair, le temps ne nous a pas suffi. Le temps que vous prépariez un dossier pour sa mise œuvre, les deux ans sont déjà écoulés. Mais il est évident, on n’épuise pas un grand dossier comme celui de la modernisation de l’Administration, la mise en œuvre d’un référentiel comme la loi 95 ou encore comme celui de la refonte du travail. Cependant, nous pensons avoir mis le train sur de bons rails. Cette loi de la nature est bien connue, on n’épuise jamais ses chantiers. On doit se réjouir d’avoir apporté sa pierre à l’édification de son pays. L’administration étant une continuité, les postes ministériels n’échappent pas à cette règle. Je me réjouis en tout cas de savoir que je confie les chantiers entamés à une personne dont j’ai la conviction qu’elle pourra accomplir les tâches », a signifié le sortant, Clément Sawadogo. L’entrant, Seyni Ouédraogo, juriste de formation, a dit inscrire son action dans la continuité. Et ce, en prenant très tôt connaissance des dossiers en instance (NDLR : réforme du système de rémunération des agents de l’Etat, assurance-maladie universelle). « La moyenne de la durée au poste de ministre au Burkina étant de deux ans, nous n’allons pas dormir sur nos lauriers, nous allons travailler vite pour ne pas nous faire surprendre par le temps ». Ambiance.

 

« Je n’ai pas été emporté par les pagnes du 8-Mars»

 

Tee-shirt à l’effigie de leur championne, Marie Laurence Ilboudo née Marchal, nouvellement promue ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, ils ne voulaient pas se faire raconter son installation officielle. Résultat, la salle de l’immeuble Baoghin, qui abritait la cérémonie, a refusé du monde, et la climatisation s’est révélée impuissante face à cette chaleur étouffante d’après-midi. Comme le veut la tradition, l’ancien titulaire du maroquin, Laure Zongo Hien, a fait le bilan de ses deux ans passés à la tête de ce département qui ne bénéficie que de 0,08% du budget de l’Etat. N’empêche, elle a égrené un long chapelet d’actions en guise de bilan de son passage dans le gouvernement. Aucune mention par contre de la polémique sur le pagne du 8-Mars qui a entaché, ces derniers jours, sa fonction de ministre et qui serait pour beaucoup dans son départ de l’exécutif. Laure Zongo a-t-elle été emballée dans les pagnes du 8-Mars, comme nous l’avons écrit dans un de nos précédents éditos ? L’intéressée dit, quant à elle, que le chef de l’Etat et le Premier ministre « ne se sont pas penchés sur la question et ne se sont pas fondés sur cette affaire pour prendre leur décision».  Sur cette question comme sur les autres, Laure Zongo a indiqué que le travail qu’elle a commencé serait poursuivi par le nouveau ministre, à qui elle souhaite le succès dans le relèvement des défis importants qui l’attendent. Marie Laurence Ilboudo a, elle, affirmé sa volonté de marcher dans les sillons tracés par son prédécesseur : « On n’invente pas la roue, on l’améliore, Laure Zongo a tracé la ligne, elle a mis en place une roue, ce que je dois faire, c’est de la rendre plus performante, grâce à mon œil extérieur, celui de député ».

 

« Il y avait un malentendu avec Bado »

 

Trois mois, un jour. Pas plus. C’est le temps avec exactitude qu’Issouf Sawadogo, militant du PAREN, a passé à la tête du ministère de la Culture. Un passage si éclair que l’ancien proviseur, sorti de sa retraite pour occuper le poste laissé vacant par Tahirou Barry, n’avait pas de discours à prononcer quand il devait rendre son tablier à Abdoul Karim Sango, nommé le 31 janvier dernier. Juste des remerciements aux plus hautes autorités qui ont placé leur confiance en lui pour diriger ce département, même si son passage fut bref. Issouf Sawadogo affirme retourner aujourd’hui à son ancienne vie sans aucune frustration même si son « décagnotage » express est, selon lui, lié à ses dissensions avec le patron de son parti, Laurent Bado. « Il y avait un malentendu avec Bado sur la gestion du ministère », a-t-il confié tout en se gardant de lever le voile sur ces divergences pour ne pas laver le linge sale en public.

Son successeur, le juriste Abdoul Karim Sango, qui avait démissionné du PAREN pour marquer sa désapprobation de l’entrée du parti dans la mouvance présidentielle, se retrouve aujourd’hui membre du gouvernement, et, lors de son premier discours dans ses nouveaux habits, s’est révélé même un ardent défenseur du PNDES, la boussole du pouvoir actuel. Sur ses contradictions, le nouveau ministre de la Culture a promis de revenir en temps opportun. « Grand serviteur de l’Etat », comme il le dit lui-même, le fils politique de Laurent Bado entend travailler à la défense de l’exception culturelle africaine, en particulier burkinabè et veiller au travail bien fait dans son département. « L’agent qui fait bien son travail peut être assuré de mon amitié, celui qui ne le fait pas ne l’aura pas ».

 

Taïrou fait la passe à Azoupiou

 

C’est fait, Taïrou Bangré n’est plus ministre des Sports et des Loisirs. Après 2 ans à la tête de ce département, il a cédé la place à Daouda Azoupiou. C’est vrai que tout n’a pas été parfait durant les 2 années passées comme patron du sport national, mais il pourra être fier d’avoir donné du sien pour l’atteinte des objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES), dans le cadre duquel il avait mis l’accent sur la réalisation des infrastructures, la promotion du sport pour tous et la mise en œuvre de la politique nationale du sport.

Devant tous ses collaborateurs, au moment de leur dire au revoir, Taïrou Bangré perçoit son remplacement comme une dynamique dans la marche d’une nation. Il dit d’ailleurs être convaincu que le ministère est dans de bonnes mains.

Le nouveau patron des Sports et des Loisirs, Azoupiou, est un inspecteur de l’enseignement primaire. Avant de vêtir son nouveau maillot ministériel, il était chef du cabinet du ministre des Infrastructures. Il a une coloration politique bien claire puisqu’il est membre du bureau politique national du parti au pouvoir, le MPP. Tout ce qu’il souhaite, c’est de bénéficier du soutien de tous les agents. Il déclare que les chantiers sont nombreux et qu’il compte faire la promotion des centres de formation des différentes disciplines sportives, détecter et promouvoir les talents. Daouda Azoupiou a dit sa disponibilité à travailler avec tout le monde sportif. Il est donc beaucoup attendu dans ce milieu sportif où souvent les passions atteignent des proportions insoupçonnées.

 

« Il n’y a pas de crise de confiance entre le président et moi »

 

Pour boucler la boucle de cette journée de passations de charges, Simon Compaoré, ancien ministre de la Sécurité, a transmis son maroquin à Clément Pengdwendé Sawadogo. Et le moins que l’on puisse dire est que le spectacle était au rendez-vous, l’ancien premier flic du Faso voulant sans doute sortir en apothéose. On savait déjà son langage fleuri, mais pour son dernier speech, « Tebgueré » a navigué du français à l’anglais en passant par le mooré et le chinois.

Prévue pour 16h, la cérémonie a débuté avec plus d’une heure de retard, car le ministre sortant avait eu l’idée, quelques heures avant de céder son portefeuille, d’effectuer une dernière virée au Sahel pour « dire au revoir » à ses hommes. C’est une panne d’hélico qui a retardé son retour dans la capitale. Le bouillant sexagénaire s’en est excusé auprès de l’auditoire du CENASA où avait lieu cette transmission de témoin.

Ne supportant pas le confort de sa chaise au présidium, il s’est tenu debout comme à son habitude pour faire ses adieux à son département . Super ministre de la Sécurité, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en début de mandat, les portefeuilles de l’ancien maire de la capitale se sont réduits comme peau de chagrin au point qu’il est aujourd’hui dépossédé de strapontins. Mais, plus en verve que jamais, il a assuré que, malgré « ce que les mauvaises langues peuvent dire, il n’y a pas de crise de confiance entre lui et le chef de l’Etat ». Il se dit même ravi de la nouvelle fonction qui vient de lui être confiée même s’il n’en maîtrise pas encore tous les contours. Jouant à l’impresario pour son camarade du MPP, il n’a pas tari d’éloges envers son successeur, « un grand bâtisseur ». « On ne nomme pas quelqu’un à la sécurité au hasard », a-t-il dit avant d’exprimer sa joie de quitter le ministère avec la ferme conviction de laisser de jeunes gens « prêts à en découdre avec l’ennemi » qui menace la stabilité du pays depuis quatre ans. Avant de s’éclipser de la scène, après vingt minutes au cours desquelles il aura volé la vedette à son remplaçant, Simon a dit merci à ses collaborateurs dans toutes les langues qui lui venaient en tête. Fidèle à lui-même, le président par intérim du parti au pouvoir, qui abhorre les cadeaux, a dû accepter « à son corps défendant » le présent de ses ex-agents tout en promettant qu’il s’assurerait que sa valeur ne dépasse pas celle autorisée par la loi.

Quant au nouveau chef des « poulets », Clément Sawadogo, après avoir rendu un hommage appuyé à son devancier, il a dit mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend, car « dans aucun pays au monde le portefeuille de la Sécurité n’est facile ». A ses hommes il a promis d’être à leurs côtés. « Je sais que vous ne dormez pas, je ne dormirai pas non plus. Je veillerai avec vous », a-t-il en effet affirmé.

 

 

Kader Traoré

Akodia Ezékiel Ada

Hugues Richard Sama

Commentaires   

0 #4 BOUDA 07-02-2018 07:22
AU REVOIR MR LE MINISTRE.
CONTRAIREMENT A CE QU'ON A L'HABITUDE D'ENTENDRE SUR VOUS, J'ESTIME QUE VOUS VOUS ÊTES BIEN COMPORTE A LA Tête DE CE MINISTÈRE. VOUS SAVEZ, UN DES GRAVES DÉFAUTS DE CE PEUPLE EST SON INCAPACITÉ A SAVOIR ENCOURAGER QUELQU'UN ; IL S'EN TROUVERA MÊME POUR VOUS TIRER VERS LE BAS.
VOYONS SUR TOUS LES PLANS.LES BURKINABES SONT GÉNÉRALEMENT AMORPHES, TIMIDES, MENTALEMENT FAIBLES PAR RAPPORT A D'AUTRES INTRINSÈQUEMENT INFÉRIEURS. POURQUOI ?
EH BIEN ! POUR MOI CELA EST Du A L'ENVIRONNEMENT TRÈS SOUVENT MAUVAIS. EN EFFET LE BURKINABE NE CONNAIT PAS DIRE A SON PROCHAIN: WAHOU ! TU AS ÉTÉ MAGNIFIQUE. WONDERFULL ! A COUP SUR TU RÉUSSIRAS ! TU ES LE MEILLEUR !
AU LIEU DE ÇA NOUS EXCELLONS DANS LES CROCS EN JAMBE, LE MENSONGE, LES CRITIQUES DESTRUCTRICES ECT....
POURQUOI NE PAS PRENDRE L'EXEMPLE D'ISRAËL. DANS L'ÉDUCATION DE LEURS ENFANTS, ILS SONT LES MEILLEURS AU MONDE. PAR EXEMPLE ILS PEUVENT ASSEOIR UN ENFANT ET LE BÉNIR AU NOM DE L'ÉTERNEL EN DISANT : QUAND JE TE REGARDE , TU ES GRANDEMENT BÉNI ; TU SERAS UNE GRANDE FIERTÉ POUR NOTRE NATION . TU SAUVERAS CE PAYS. ET CELA EN LEUR IMPOSANT LES AU NOM DE L'ÉTERNEL. IL EST DE NOTORIÉTÉ PUBLIQUE QUE LES ENFANTS D'ISRAËL SONT VUS COMME LES MEILLEURS DANS L'OBÉISSANCE A LEURS PARENTS Comparés A CEUX D'AUTRES NATIONS.
C'EST TOUT LE CONTRAIRE ICI. ON N'ENTEND QUE : TAMPIRI....MAGN INDGA...SOUTANA ....ECT. C'EST VRAIMENT DOMMAGE ! C'EST AUSSI CE QUI EST SE PERPÉTUE TRANSVERSALEMEN T AU NIVEAU DE LA SOCIÉTÉ.
N'ALLONS DONC PAS LOIN CHERCHER LES CAUSES DE NOTRE ATTARDE MENT . ELLES SONT JUSTE AU BOUT DE NOS LÈVRES. NOUS SOMMES TROP NÉGATIFS ENVERS NOUS MÊMES ET LES AUTRES. NOUS SOMMES PLEINS DE JALOUSIE , DE RIVALITÉS NÉGATIVES SURTOUT VIS A VIS DES ACCOMPLISSEMENT S D'AUTRUI. BREF !
QUE DIEU NOUS DÉLIVRE DE NOUS MÊMES POUR , UN ENVOL RÉEL DU FASO.
MR LE MINISTRE ,NOS FÉLICITATIONS ET QUE DIEU VOUS GUIDE POUR LE FUTUR..
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0 #3 Kanzim 06-02-2018 15:00
C’est la valse. Cette danse qui consiste pour chaque couple à tourner sur lui-même et autour de la salle. Comme pour toute danse, chaque danseur est convaincu d’en être le meilleur. Il s’évade, crie et découvre à la fin qu’il a déchiré ses habits et qu’il est nu. C’est vrai que la V8, la garantie d’un legnha de 6mois de salaire après la danse, ainsi que les génuflexions et les salamalecs attendus des flatteurs et thuriféraires du parti, de la famille, du service et des ennemis aussi, tout ceci enivre et fait perdre la tête. A tel point que l’exercice du faux visage présenté par les cœurs pleureurs des ministres partants devient difficile. Pour être ministre, il est révélé aujourd’hui qu’en sus des grigris, on peut utiliser le reniement de soi, la renonciation à la dignité par le non-respect de la parole donnée, l’opportunisme, et la gabegie. Combien sont-ils parmi les grandes gueules de la pseudo-analyse politique ; à avoir actionné toute honte bue les ressorts de la religion, de la politique, de la parenté e du mensonge pour beurrer des épinards qu’ils n’ont ni planté ni entretenus. Le pire, c’est quand des soi-disant jeunes se lancent dans le dédale d’une telle ignominie. Il y en a en outre, qui gagneraient à ne pas confondre gouvernement et grin politique. L’organisation foraine d’une passation ne peut que témoigner de l’amour atavique de la foule, chose qui est propre aux faibles qui noient leur faibles, décadences et déficiences dans l’anonymat et l’universel de la foule. Et les deux meilleurs pour moi, qui ont fait dans la dignité et le respect de soi, ce sont M Martin Coulibaly ministre sortant de l’Education nationale, et M Issouf Sawadogo Ministre lui aussi sortant de la Culture. M Coulibaly a eu le sens du devoir d’humilité, de présenter ses excuses aux élèves, tandis que M.Sawadogo a refusé de laver les problèmes sales il faut le dire en public. En tout cas M Sawadogo nous démontre que, même si elles sont rares, il arrive que dans le désert d’idées on trouve quelque dignité et quelque pureté dans son être. Les candidats Dalton à l’accès au parti des Dalton sont prévenus : adhérer à un parti de privatisation et d’appropriation exclusives, patrimonialisé et voguant au gré des intérêts des insatiables et malléables, pourrait à terme se voir administrer publiquement une gifle pour avoir oublié tel un gamin de 6 ans, de se moucher ou de boire l’infecte soupe à lui servie. Enfin un souci que je présente à SEM PK THIEBA : qu’il interdise l’achat de nous veaux mobiliers pour les nouveaux ministres, la reprise des sols et murs de leurs bureaux. Que par eux commence l’apprentissage de l’utilisation de véhicules sobres car comme on le dit au pays ici, on se connaît. Mieux, on se sait.
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0 #2 Nobga 06-02-2018 11:32
Mon cher mobutu, il ne faut pas encore crier victoire. D'ailleurs si les enseignants veulent des bon taux aux examens c'est facile. Ce sont eux qui proposent et choisissent les sujets et ce sont eux qui corrigent et délibèrent. C'est le produit qu'on apprécie et non le taux de réussite. Au travail donc car il n'est pas le seul à être incriminer car vous l'êtes autant que lui. C'est comme les dojos de l'Ouest qui nous pourrissent l'atmosphère avec le problème des koglwéogho, alors qu'ils sont là à ne rien faire par rapport aux problèmes de vols et de délinquances diverses. Avant de dire non, il faut proposer quelque chose ou bien agir pour qu'on sache qu'ils combattent le mal. Ou bien ils sont complices des délinquants.
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0 #1 mobutu 06-02-2018 07:52
Dans l'intervention du ministre sorti, deux éléments ont retenu mon attention il a été dit d'abord: "L’enseignant de formation a tenu à remercier sa famille pour le soutien dont il a bénéficié de sa part durant le long bras de fer engagé entre le ministère et le syndicat."
A Partir de cet élément, on se rend compte que le ministre travaillait beaucoup avec sa famille alors que la famille est mauvaise conseillère. conséquence, sa famille lui a dit de tenir, que la grève n'ira pas loin. Conséquences, cours perturbés, retards graves.
deuxième éléments, il dit « Je présente mes excuses aux élèves et à leurs parents ». Ici, le ministre fait son meaculpa par rapport à sa gestion de la crise et aux conséquences qui s'en sont suivis. Même pas un mot aux enseignants qui ont pourtant réalisé un bon taux de succès au CEP et au BAC cette année.Cela montre que ce ministre est rancunier et n'a aucun sens du pardon, ce qui implique qu'il n'avait pas sa place dans ce ministère où les valeurs de pardon, de compréhension de tolérance doivent être célébrées.
PAUL KABA TIEBA avait pourtant clamé haut et fort que son ministre était compétent. Si c'est cela la compétence, nous demanderons au premier ministre de dire à ses nouveaux ministres d’être incompétents, au moins ils éviteront des crises qui entravent le développement du pas .
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