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Rentrée politique Parti écologiste pour le développement nouveau : Des dossiers brûlants au détriment de l’environnement

Le 7 avril 2018 à Ouagadougou, le « Parti écologiste pour le développement nouveau (PEDN) » a fait sa rentrée politique. Face aux hommes des médias, il a été question de la situation sociopolitique, de justice, de sécurité et du financement des partis hors campagne électorale. L’Option a été faite par les conférenciers de consacrer la rentrée politique aux dossiers brûlants et au social.

 

C’est dans un local de la taille d’une salle de classe et devant une poignée de militants que le président du Parti écologiste pour le développement nouveau (PEDN), Evrard Sorgho, a donné sa lecture des faits marquants de l’heure, à l’occasion de la rentrée politique du parti.

« Y a-t-il un problème de mobilisation au sein du PEDN ?» « Pour donner son opinion dans ce pays, c’est compliqué. Avec un régime qui a fait 27 ans au pouvoir et qui a habitué les populations à recevoir quelque chose avant d’être mobilisées, ce n’est pas facile. C’est pourquoi nous posons le problème du financement des partis politiques en période hors campagne électorale », a-t-il répondu. Au menu des échanges lors de   cette rencontre avec la presse, les dossiers brûlants et le social.  Pour le PEDN, sur le plan socio-économique, la foi en ses propres capacités et ressources reste le plus grand défi à relever pour le Burkina. S’agissant de la mise en œuvre du PNDES, Evrard Sorgho estime qu’elle est, pour le moment, confrontée à d’énormes difficultés telles que la dégradation de la situation sécuritaire du pays.

Sur la justice, il affirme que la séparation des pouvoirs et l’indépendance de l’institution judiciaire sont une réalité au Burkina Faso. Il souhaite que des réflexions soient menées en faveur de la réconciliation nationale après le verdict du procès du putsch manqué. « L’année 2019 doit être l’année de la réconciliation », professe le président du PEDN.

A cette rentrée politique, il a été aussi question du vote des Burkinabè de l’étranger. Le parti invite le gouvernement à trancher la question.  Le PEDN, qui a pris ses distances avec le chef de file de l’opposition depuis le 25 avril 2017 et dit être plus proche aujourd’hui du pouvoir, a consacré sa rentrée politique « aux faits marquants de l’heure » au détriment des problèmes écologiques. Sur le sujet, il reconnaît que l’écologie est en recul dans le débat politique national car n’étant pas suffisamment prise en compte par les partis. Par ailleurs, Evrard Sorgho n’a pas passé sous silence ce qui fait des gorges chaudes entre travailleurs des Finances et leur ministre de tutelle : le fonds commun. « Le gouvernement a fait la part belle à tous ceux qui sont fonctionnaires dans ce pays. Il faut lui donner du temps parce qu’il a pris des coups avec les multiples attaques », a-t-il plaidé.

 

Lévi Constantin Konfé

Dernière modification lelundi, 09 avril 2018 21:15

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