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Commune de Bobo-Dioulasso: Il faut sauver l’avenue Louveau

Lavenue Louveau, communément appelée route de Bolomakoté, menace de saffaisser si rien nest fait par la municipalité pour juguler les effets néfastes de la saison des pluies qui ont littéralement érodé le bas côté de la chaussée à sa partie nord. Il faut donc agir et au plus vite pour éviter que la situation empire.

 La ville de Sya, avec son million dhabitants, a connu ces dernières années un développement territorial sans précédent et ce, après avoir englouti les villages environnants et leur potentiel agricole. Cest en effet des dizaines de localités rurales anciennement autonomes qui ont été « phagocytées » et sont, aujourdhui réparties pour la plupart entre 6 des 7 arrondissements de la commune de Bobo. Ce nouveau découpage, comme il fallait sy attendre, a largement contribué à changer la physionomie de la ville qui sest progressivement étendue dest en ouest et du nord au sud, avec le nombre darrondissements qui est, lui, passé de 3 à 7. Mais pour linstant, les Bobolais ont visiblement de la peine à sadapter à cette nouvelle donne avec notamment ces nombreuses difficultés dont principalement linsuffisance, voire linexistence, des voies daccès dans la quasi-totalité des secteurs périphériques auxquelles ils sont régulièrement confrontés. Lexemple le plus palpable à ce propos est la route de Léguéma, où circuler relève dun véritable parcours du combattant. On peut dores et déjà imaginer le calvaire des ambulanciers, des femmes enceintes et des malades obligés demprunter ce tronçon complètement dégradé qui, pourtant, demeure une voie stratégique dans la commune de Bobo. Ce ne sont en tout cas pas les autorités municipales et politiques qui diront le contraire, elles qui ont à plusieurs reprises annoncé à grand renfort de publicité les travaux de bitumage de cette route. Mais jusque-là, rien. A limage de la route de Léguéma, la circulation en ces temps de pluies dans la plupart des arrondissements de la commune de Bobo-Dioulasso est un véritable casse-tête pour les populations, souvent contraintes à dinterminables détours en raison de limpraticabilité de plusieurs voies. En attendant, lamélioration des conditions de mobilité dans la commune, il appartient aux autorités locales, qui ont toujours expliqué leur inaction face à la situation par le manque de moyens financiers, d’œuvrer pour un meilleur entretien de certaines voies de circulation dans la ville. Cest bien le cas de lavenue Louveau qui connaît de jour comme de nuit une affluence considérable, mais qui malheureusement se trouve aujourdhui dans un état critique. La situation actuelle de cette voie nécessite à tout point de vue une intervention urgente des techniciens de la commune avant que lirréparable ne se produise. Sur le site en effet, on constate que le ruissellement des eaux de pluie a entraîné une forte érosion susceptible de compromettre la stabilité de la voie. Les risques daffaissement sont bien réels en certains endroits. Le récent investissement de lEtat ayant consisté à la fois au resurfacage des voies du centre-ville en béton bitumineux et au bitumage des avenues de lInsurrection populaire, à Sarfalao, et de lONEA, à Belleville, a grandement contribué à changer la physionomie de la ville.  Mais selon un adage, larbre ne doit pas cacher la forêt. La capitale économique du Burkina a encore besoin de routes. Mais en attendant dautres projets de bitumage, la municipalité se doit de veiller à lentretien des routes déjà existantes pour atténuer un tant soit peu la souffrance des citadins.  

 

Jonas Apollinaire Kaboré 

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