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Acclimatation des Etalons : Que font nos sabots dans les dunes d’Abou Dhabi ?

 

Que les lecteurs me pardonnent pour mon inculture sportive, notamment footballistique, moi qui, de ce sport inventé par les Anglais, sais juste que l’équipe est composée de 11 joueurs. Parce que je vais m’y mettre résolument, en supporter de la 25e heure. Si je ne m’abuse en effet,  la CAN, c’est dans moins de deux semaines  et c’est le branle-bas de combat pour les équipes en lice avec des périodes de préparation, de mise au vert et d’acclimatation.

 

 

 

Tiens, vous avez dit acclimatation…  J’ai fouillé dans le dico et voici ce que ça proclame : «L’acclimatation désigne l’adaptation d’un organisme vivant transposé dans une région géographique différente de son aire d’origine». Il se trouve que nous sommes au Burkina et, pour jouer au Cameroun, Kamou Malo et ses poulains n’ont pas trouvé mieux que d’aller s’acclimater à Abou Dhabi, un patelin que je n’arrive même pas à situer sur une mappemonde. Suis donc allé aux renseignements et c’est la capitale des Emirats arabes unis, à quelques encablures du Golfe persique, en plein le désert.

 

Si je m’en tiens à certaines explications, il y règnerait un climat qui ressemblerait à celui du pays de Paul Biya qui accueille la CAN. Etonnant ! Mais je veux bien. Pour faire plus simple cependant, ne pourrait-on pas trouver endroit aussi favorable aux alentours du lieu de la compétition pour s’entraîner, plutôt  que de décider de le faire dans les dunes de sable ? C’est à s’embourber les sabots. Entre le Cameroun et les Emirats arabes unis, où se trouve la ressemblance en climat et/ou en relief ? Pour ne pas dire que certains voient en ce séjour une virée touristique en lieu et place d’acclimatation.

 

J’attends de pieds fermes le retour de notre sportif-maison Kader (Ndlr : Kader Traoré, chef du desk Sport à L’Observateur paalga) qui est de la mission pour qu’il m’éclaire un peu la lanterne. Mais en attendant, on espère tous qu’ils vont bien s’acclimater hein ! Car gare ! Si la victoire n’était pas au rendez-vous au Cameroun, ce sont les nouveaux convertis sportifs que nous sommes (ce sont souvent les plus dangereux) qui leur feront regretter Abou Dhabi.

 

 

Issa K. Barry

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