Lutte contre le terrorisme: Bala veut faire parler la poudre
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- Écrit par Webmaster Obs
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Le péril sécuritaire au Burkina Faso, la marche-meeting qu’il prévoit d’organiser le 29 septembre et la liste noire des établissements d’enseignement publiée par le MENA sont, entre autres, les sujets qui ont été abordés par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) hier au cours de son hebdomadaire point de presse. Adama Séré et Mamadou Kabré, respectivement président du Rassemblement des écologistes du Burkina et du Prit-Lanaya étaient les porte-voix du jour.
Un point de presse organisé par le mouvement Brassard noir a eu lieu le samedi 8 septembre au Centre de presse Norbert-Zongo. L’actualité nationale et les questions de sécurité étaient les thèmes principaux de cette rencontre avec les hommes de médias.
Le Conseil militaire joue un rôle de direction des Forces armées d’un Etat. Celui-ci veille à l’entraînement de ses Forces dont les « forces spéciales » et les corps d’élite, à l’acquisition d’armements et à l’analyse stratégique des menaces.
C’est en quelque sorte à cet exercice que s’est livré le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) le samedi 8 septembre 2018 à la Présidence du Faso à Ouagadougou au cours d’une rencontre d’un peu plus de cinq heures.
Après l’accueil avec tous les honneurs à la Grande maison du peuple par le président chinois et la participation au 3e forum sino-africain à Beijing, l’acte 3 de la visite d’Etat de Roch Marc Christian Kaboré a été ce séjour à Shanghaï le mercredi 5 septembre 2018. Dans la capitale économique de la Chine, forte de 23 millions d’habitants et qui montre fièrement sa bourse et ses gratte-ciel, le président du Faso a effectué une visite à l’entreprise de robotique Siasun, accordé trois audiences, notamment avec une société textile, et a visité la Tour de Shanghaï. Dénommée la « Perle de l’Orient », elle mérite bien son surnom, elle qui culmine à 632 mètres et est le 3e plus haut monument construit par l’homme.
L’Union pour le progrès et le changement (UPC) n’a pas fait de cadeau au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, le jeudi 6 septembre 2018 au cours de sa conférence de presse. Vu que cette institution a annoncé la date du référendum alors que, conformément aux textes, cette décision revenait au gouvernement, l’UPC se demande si elle l’a fait par ignorance, car si c’est le cas, c’est que la démocratie au Burkina Faso est en danger.
Après 7 ans au service du général Diendéré en tant que chauffeur, le caporal Saboué Massa a fait hier une halte à la barre du tribunal militaire pour sa complicité présumée dans le coup d’Etat manqué de septembre 2015.
« La récréation est terminée, l’opposition politique va lâcher ses troupes.» Ainsi pourrait-on résumer la déclaration solennelle, mardi 4 septembre 2018, de Zéphirin Diabré qui a annoncé une journée nationale de protestation le 29 septembre prochain, ponctuée par une marche-meeting à la place de la Nation à 8h, pour dénoncer la gouvernance, jugée « chaotique », du MPP et de ses alliés. Entouré des huiles de l’opposition au siège du CFOP, Zeph a égrené un long chapelet de récriminations d’ordres politique, socio-économique et sécuritaire contre le pouvoir actuel, lequel « n’écoute personne ». Après les grandes manifs qui ont fini par chasser Blaise Compaoré en 2014, l’opposition a donc décidé de faire son grand retour dans la rue afin d’« obliger le gouvernement à revenir dans le droit chemin ». Voici l’intégralité de cette déclaration dont la lecture a pris une quinzaine de minutes.
Chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF)
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Le 28 août 2018, alors qu’il répondait à la barre de la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou, le sergent Badoun Lamoussa a refusé de se reconnaître dans des propos qu’on lui prêtait et qu’il aurait tenus devant le juge d’instruction. L’accusé est resté scotché à ses déclarations lors de sa première comparution devant le magistrat instructeur. C’est ainsi que l’on découvrira que les propos qu’on lui prêtait ne figurent pas dans le dossier de son avocat alors qu’ils sont dans ceux du parquet et du président du tribunal.
Un incident que les avocats de la défense ne veulent pas banaliser, décidés qu’ils sont à ce que toute la lumière soit faite sur cette question qui jette, selon eux, un discrédit sur les pièces du dossier de ce procès. C’est la raison pour laquelle cinq accusés civils ont décidé de saisir le conseil de discipline de la magistrature pour dénoncer et porter plainte contre les magistrats (parquetiers et juges d’instruction) du tribunal militaire qui ont déjà eu à travailler sur le dossier du putsch. Voici in extenso la lettre de plainte et de dénonciation qu’ils ont adressée au président du conseil de discipline de la magistrature et qui est datée du 03 septembre 2018.
Les vendredi 31 août et samedi 1er septembre 2018, la chambre de première instance du tribunal militaire a auditionné quatre accusés dans le cadre du procès du putsch manqué de septembre 2015. On en retiendra l’audition de l’adjudant-chef major Moutuan Coumbia, qui assurait l’intégrité physique du président de la Transition, Michel Kafando. Dans les pages qui suivent, nos reporters reviennent sur ces deux jours d’audience à travers leur compte-rendu.