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Abdoulaye Wade : Papy, laisse comme cela et passe la main !

Hissène Habré peut à présent pousser un ouf de soulagement, mais tout de même il aura eu chaud ! Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui promettait de le renvoyer dans son Tchad natal où il est déjà condamné à mort, finalement, aura lui-même cédé à la pression qui l’enserrait de toutes parts, au point qu’il décide à présent de suspendre l’expulsion de son fort encombrant hôte.

Abdoulaye Wade : On voulait Karim, il livre Habré

La dernière décision politique du président sénégalais a produit l’effet d’un coup de tonnerre bien retentissant : Abdoulaye Wade a tout simplement décidé de renvoyer Hissène Habré au Tchad. Et la chose se fera en toute vitesse, puisque l’ancien dictateur doit arriver à N’Djamena aujourd’hui, par un vol spécial affrété par l’Etat sénégalais ; un renvoi presque sans ménagement.

Armée burkinabè : Réformer, oui, mais comment ?

 

Les habitants du pays des hommes intègres ont mal à leur armée. Et ils ne se cachent plus pour le dire. A vrai dire, il y a de quoi. Ces derniers mois, plus qu’à un tout autre moment de leur histoire,  la Grande muette, s’éloignant du rôle républicain qu’elle est censée jouer, les a brimés, lésés, violentés, volés et a saccagé leurs biens ; et ce, au motif qu’elle réclame des revendications dont on croit que si certaines d’entre elles étaient justifiées, elles ne commandaient pas que les hommes en treillis ignorent toute morale et toute retenue dans le seul but qu’on leur concède un peu plus de beurre sur leurs épinards.

AQMI – Mauritanie : Escalade ou simple baroud d’honneur ?

On l’avait subodoré, ils l’ont fait : des combattants d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont attaqué, mardi 5 juillet, une base militaire mauritanienne au sud-est du pays avant de replier vers le Mali, pourchassés qu’ils étaient par les forces mauritaniennes qui, visiblement, s’attendaient à l’offensive des barbus d’Allah.

Alpha Condé 6 mois après : L'art d'être cassant

La Guinée a, en la personne du Professeur Alpha Condé,  depuis le 21 décembre 2010, son tout premier président démocratiquement élu. L’opposant historique remporta la bataille des urnes, de haute lutte, et ne coiffa son rival, Cellou Dalein Diallo, que d’une courte tête. A l’issue de la proclamation des résultats de la présidentielle, on nota des remous par ci par là, mais ils n’eurent pas l’ampleur des contestations habituelles dont moult pays africains se retrouvent régulièrement frappés et qui conduisent irrémédiablement aux incommensurables chaos que l’on sait. Presque tout normalement, le professeur jadis opposant s'est revêtu de ses apparats de président de la République et est désormais le chef d’Etat de la Guinée ; de tous les Guinéens, ainsi qu’il aime lui-même le répéter.