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Semaine nationale de l’orientation : Le CIOSPB offre des boussoles aux nouveaux bacheliers

Jusqu’au 28 juillet 2018, le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) vibrera au rythme de la Semaine nationale de l’information et de l’orientation (SIO). Organisé à l’intention des nouveaux bacheliers, cet événement a débuté le 19 juillet 2018, même si ce n’est que le 23 du mois que le lancement officiel de l’activité a eu lieu.

 

C’est devenu une tradition : depuis trois ans, après les résultats de l’examen du baccalauréat, le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) organise à l’intention des nouveaux bacheliers la Semaine nationale de l’information et de l’orientation(SIO). L’objectif de cette activité est d’offrir aux nouveaux bacheliers un cadre d’échanges et de partage d’informations afin de  leur permettre de mieux choisir leurs filières.  Le lancement officiel de l’évènement a eu lieu le lundi 23 juillet 2018 à Ouagadougou en présence de parents d’élèves, de nouveaux bacheliers, d’étudiants et de nombreux officiels.

En lever de rideau, l’association QG des jeunes a présenté un sketch pour montrer que de nombreux bacheliers ignorent comment s’orienter, d’où l’importance de la tenue d’une telle activité. Nadège Minoungou, un produit du CIOSPB, qui vient de soutenir sa thèse de doctorat en médecine vétérinaire avec brio au Sénégal, a ensuite témoigné de l’importance de recourir à cette institution après le succès au Bac.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, la SIO a pour objectif de permettre aux parents, aux nouveaux bacheliers et aux étudiants de poursuivre des études en licence, master ou doctorat, de trouver en un même lieu plusieurs institutions d’enseignement supérieur et de formation professionnelle afin d’effectuer le choix susceptible de satisfaire leurs aspirations. «On ne choisit pas une filière, on choisit sa filière, celle qui répond à ses motivations réelles, à ses possibilités, à ses projets de vie», a-t-il affirmé. C’est pourquoi les nouveaux bacheliers bénéficieront de l’accompagnement technique des conseillers d’orientation du CIOSPB ainsi que des responsables académiques des universités publiques et des institutions privées d’enseignement supérieur. Et ce, pour une meilleure orientation et une meilleure employabilité. Ils se familiariseront durant 10 jours avec les modes de financement et de soutien aux étudiants, tant sur le plan scolaire que sur ceux du logement ou de la restauration. Par ailleurs, le ministre a profité de l’occasion pour dire que des innovations et des dispositions ont été prises afin de gérer l’important flux d’étudiants, plus de 40000 en tout, au titre de l’année 2017-2018. « Nous avons travaillé à normaliser trois centres universitaires : ceux de Fada, de Ouahigouya et de Dédougou. De plus, les capacités de l’université de Bobo ont été renforcées. Il y a Kaya et Gaoua qui ont ouvert depuis 2017-2018 », a-t-il ajouté. Au titre des innovations, les processus d’inscriptions et d’orientations seront fluidifiés ; la plateforme Campus Faso va être opérationnelle cette année afin de permettre à tous les nouveaux bacheliers d’y être enregistrés. Elle fera l’orientation automatique des étudiants selon des critères précis. Aussi, les longues files d’attente relèveront du passé, a promis Alkassoum Maïga, qui précise que les étudiants pourront payer leur scolarité, s’inscrire directement à travers les opérateurs de téléphonie mobile.

Quant à la directrice du CIOSPB, le docteur Lydia Rouamba, elle a soutenu qu’aucun parent ne doit obliger un enfant à choisir une filière : «Il faut laisser les enfants faire eux-mêmes les choix pour une vie professionnelle garantie». Et son institution est là justement pour accompagner les apprenants dans leurs choix. « Nous travaillons à faire en sorte que chaque nouveau bachelier ait une orientation voulue et non subie. Nous les aidons à se donner un plan de vie, un projet professionnel. Nous voulons mettre à jour le répertoire des métiers »,  a-t-elle déclaré. Elle a invité par ailleurs tout le monde à faire un tour au CIOSPB afin de mieux se documenter et à visiter les différents stands tenus par des universités publiques et privées.

 

                                                                           Mouniratou Tankoano (stagiaire)

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