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Le MPP sur la sortie médiatique de Zida : « Il est libre de rentrer s’il ne se reproche rien »

Depuis son exil au Canada, le Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida, a rompu le silence à travers une interview accordée à France 24 et diffusée le 27 mars 2019. Dans cet entretien, l’éphémère président du Burkina Faso après la chute de Blaise Compaoré a dénoncé une « cabale politico-judiciaire montée contre sa personne par les autorités en place ». Cette sortie médiatique a suscité la réaction du parti au pouvoir qui invite l’ancien chef du gouvernement à rentrer s’il estime qu’il n’a rien à se reprocher.

 

La sortie médiatique de l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida, la semaine dernière a suscité par son contenu interrogations et surprises de la part d’un compatriote qu’on croyait connaître son pays.

Monsieur Zida sait que le Burkina Faso, qu’il a quitté il n’y a pas si longtemps, est comme le Canada, un Etat de droit, et que depuis son absence du pays, si l’Etat de droit ne s’est pas amélioré, il ne s’est pas dégradé non plus.

Le MPP au pouvoir, conformément aux valeurs qu’il a toujours défendues, a comme premier souci le respect des droits humains, en particulier la préservation de la liberté, de la justice et de la sécurité pour tous.

Depuis l’arrivée du MPP au pouvoir, aucun Burkinabé n’a été privé de ses droits pour des raisons politiques, d’opinions et autres. Rien que l’année dernière, le Burkina Faso a été classé cinquième pays africain respectant la liberté de la presse et quarante-unième au plan mondial sur cent quatre-vingts pays.

Personne n’a contraint Monsieur Zida à l’exil, et il a la liberté de renter dans son pays pour faire valoir ses droits à tout moment, sauf s’il a quelque chose à se reprocher.

Le MPP s’étonne particulièrement du jugement négatif porté par l’ancien Premier ministre sur la lutte antiterroriste menée par ses anciens frères d’armes, qui, tous les jours, exposent leurs vies pour rétablir la sécurité de notre pays.

Le MPP reste interrogatif sur les capacités revendiquées par Monsieur Zida, qui occulte qu’il n’a pas su anticiper sur la survenue de l’attaque terroriste qui s’est produite le 16 janvier 2016 à Ouagadougou sur l’avenue Kwame Nkrumah, quelques jours seulement après son départ du gouvernement alors que celle-ci semble avoir été bien préparée.

Le MPP estime en outre que Monsieur Zida, en tant que Premier ministre d’alors, et spécialiste de la question antiterroriste, aurait pu également laisser au gouvernement entrant, au nom de la continuité de l’Etat, un document référentiel de lutte antiterroriste. Des vies humaines auraient pu être épargnées.

L’administration MPP est arrivée au pouvoir sur la base de son programme politique, axé sur la promotion du potentiel humain croisant, celle d’une justice indépendante pour une société de progrès.

Aujourd’hui le Burkina Faso y est résolument tourné et progresse vers l’acquisition durable d’un mieux-vivre, et se méfie des projets messianiques.

 

 

Pour le président par intérim du parti,

 

Bindi Ouoba

Porte-parole du MPP

Dernière modification lemercredi, 03 avril 2019 00:11

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