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Coronavirus au Burkina : Le gouvernement sur le pied de guerre

L’épidémie de coronavirus, qui a pris ses origines en décembre 2019 à Wuhan (Chine) avant de se propager dans le reste du monde, a été déclarée pandémie le 11 mars dernier par l’OMS. Le Burkina, à l’instar d’autres pays du continent, a tout de suite mis en place des stratégies pour prémunir ses populations contre ce nouveau mal.

 

 

Malgré les mesures prises pour empêcher le virus de franchir nos frontières, des suspicions sur un Chinois immédiatement interné à l’hôpital de Tengandogo depuis le 5 février ont vite fait d’alimenter les conversations sur les réseaux sociaux. Fort heureusement, il y a eu plus de peur que de mal. Au cours d’une conférence de presse conjointement animée avec l’ambassadeur de Chine au Burkina et la représentante résidente de l’OMS, la ministre de la Santé a indiqué que le cas suspect s’est révélé négatif après les investigations en laboratoire.

 

On se croyait alors loin des ennuis sanitaires, mais la première responsable du département de la Santé, Claudine Lougué, a donné confirmation le 9 mars 2020 de deux premiers cas de coronavirus détectés au Pays des hommes intègres. Il s’agit d’un couple burkinabè rentré fin février de France, précisément de Mulhouse.

 

Le 13 mars suivant, un troisième cas qui avait eu un contact direct avec ledit couple a également été confirmé. Et la situation ne fait qu’évoluer négativement, puisqu’à la date du 15 mars courant, on est officiellement à 15 cas confirmés.

 

Au regard de la courbe ascendante de la maladie au Burkina, les autorités ont été obligées de prendre des mesures fermes pour limiter sa propagation. Elles ont donc décidé de fermer, sur toute l’étendue du territoire national, les établissements scolaires et universitaires (scolaires, primaires, post-primaires, secondaires, supérieurs, universitaires et professionnels), à partir de ce lundi 16 mars, et ce jusqu’à la fin de ce mois.

 

Les activités pédagogiques devraient reprendre le 1er avril prochain, mais cette reprise, précise le porte-parole du gouvernement, reste conditionnée par l’évolution de la situation sanitaire.

 

Il faut noter que le Burkina s’est doté d’un plan de riposte à l’épidémie dont le coût est estimé à plus de 9 milliards de francs CFA, selon le ministère de la Santé.

 

D. Evariste Ouédraogo

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