Présidentielle 2020 : Le Burkina futur voit… l’avenir avec Roch
- Écrit par Webmaster Obs
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Et ça continue, les investitures ! Le 28 août 2020, le Mouvement pour le Burkina du futur (MBF) a investi Roch Marc Christian Kaboré comme son candidat à la présidentielle du 22 novembre prochain. C’était lors du premier congrès extraordinaire du parti au palais de la Culture Jean Pierre Guingané.
Halhassane Sinaré : c’est à lui que les militantes et militants du Mouvement pour le Burkina du futur (MBF) ont décidé de confier les destinés de leur parti. Le choix de l’actuel secrétaire permanent de la Conférence nationale de la décentralisation (SP CONAD), selon les militants du parti, s’explique par son parcours. Ce juriste de formation a été directeur général des frontières, haut-commissaire dans le Ioba (Sud-Ouest), la Comoé (Cascades) et au Kénédougou (Hauts-Bassins). Avant d’être SP CONAD, le président du MBF a été secrétaire général du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN). Un background qui n’a pas laissé indifférent le public du palais de la culture Jean Pierre Guingané, qui l’a accueilli par des applaudissements.
Si aujourd’hui c’est Halhassane Sinaré qui est sous le feu des projecteurs, il ne faut pas pour autant oublier les travailleurs de l’ombre du MBF, en l’occurrence Daouda Simboro, député sous la bannière de l’UPC (Union pour le progrès et changement) et dont les rapports avec ce parti ne sont plus au beau fixe depuis quelques années. Ce dernier n’a pas de poste dans le bureau exécutif national du parti, mais d’aucuns disent qu’il en est le fondateur. Pour les élections à venir, il a été désigné comme directeur national de campagne du MBF.
La mobilisation du jour, selon le coordonnateur de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), Clément Sawadogo, est un signe qu’il n’y aura pas de second tour, contrairement à ce que croit l’opposition politique, qui a même signé un pacte pour soutenir un seul candidat en cas de second tour. « La grande mobilisation de vos militants témoigne de la vitalité du parti. Nous sommes aujourd’hui convaincus que les militants de votre parti ne veulent pas d’un second tour. Ils ne voient que le coup K.O-», a-t-il affirmé.
Le premier congrès extraordinaire du MBF, tenu les 27 et 28 août dernier, était placé sous le thème : « Le MBF, une force politique nouvelle : quelle vision pour un véritable renouveau pour le Burkina ? » Dans la logique de son thème, ce parti de la mouvance présidentielle a proposé, au terme de ses travaux, la concrétisation et le renforcement de la réconciliation nationale inclusive entre tous les Burkinabè, l’ouverture d’un dialogue dans des conditions fixées par l’Etat avec les Burkinabè ayant rejoint les rangs des groupes terroristes et l’étude d’une loi d’amnistie en leur faveur en échange du désarmement, le renforcement de l’éducation aux droits humains. A ces propositions s’ajoutent la massification des investissements dans les secteurs sociaux (écoles, hôpitaux, eau potable et assainissement…), le renouveau de la justice (le MBF veut une justice crédible et diligente, respectueuse des droits de la personne) et la sécurisation des Burkinabè comme priorité.
Akodia Ezékiel Ada
Sidonie Zinkoné (Stagiaire)
Encadré 1 :
Bureau exécutif national du MBF
Halhassane Sinaré, président
Isidore Lankouandé, secrétaire général
Alexandre Goussa, premier secrétaire général adjoint, chargé de l’orientation politique et des relations avec les partis politiques
Blaise Somé, deuxième secrétaire général adjoint, chargé des relations extérieures et de l’intégrité africaine
Augustin Bognini, troisième secrétaire général adjoint, chargé de la coordination des structures de base
Mahamoudou Salogo, secrétaire à l’organisation
Clémence Yanogo, secrétaire adjoint à l’organisation
Blayima Traoré, secrétaire à la formation politique et civique
Ela Kiénou, secrétaire adjoint à la formation politique et civique
Matias Bagayogo, secrétaire chargé des stratégies électorales
Arouna Kouraogo, secrétaire adjoint chargé des stratégies électorales
Vincent Kouldiaty, secrétaire aux affaires juridiques et aux droits humains
Fanta Paré/Bonané, secrétaire adjoint aux affaires juridiques et aux droits humains
Paul Ismaël Bicaba, secrétaire à l’information et à la communication
Seiba Zeba, secrétaire adjoint à l’information et à la communication
Paulin Bicaba, secrétaire chargé de la prospective
Oumarou Sinaré, secrétaire adjoint chargé de la prospective
Eric Konaté, secrétaire chargé de la trésorerie
Théophane Yarga, secrétaire adjoint chargé de la trésorerie
Yacouba Gnoumou, secrétaire chargé du suivi des élus nationaux et des affaires parlementaires
Salam Lompo, secrétaire adjoint chargé du suivi des élus nationaux et des affaires parlementaires
Yacouba Traoré, secrétaire chargé des élus locaux et de la décentralisation
Rodrigue Somda, secrétaire adjoint chargé des élus locaux et de la décentralisation
Théora Yaméogo, secrétaire chargé du contrôle et de la médiation
Djifambedo Lankoandé, secrétaire adjoint chargé du contrôle de la médiation
Oumar Simboro, secrétaire chargé des secteurs structurés
Yamba Siri, secrétaire adjoint chargé des secteurs structurés
Idriss Koné, secrétaire chargé des relations institutionnelles