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Vaccin contre le covid-19 : C’est parti pour la 2e dose d’AstraZeneca

 

Après l’administration de la première dose du vaccin AstraZeneca le 2 juin de cette année, les autorités étaient le lundi 2 août 2021 au rendez-vous du côté du CMA de Kossodo pour prendre leur seconde dose de ce vaccin pour lutter contre le covid-19. Pour le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, la vaccination est la seule arme efficace contre le covid-19 et ses différentes variantes. C’est pourquoi il a annoncé l’utilisation  dans les jours à venir du vaccin Johnson and Johnson et tous les autres vaccins  homologués par l’OMS et qui sont disponibles au Burkina. 

 

 

2 juin 2021-2 août 2021. Cela fait exactement deux mois que les premières doses du vaccin AstraZeneca ont été administrées au Burkina dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. L’heure est à présent à la prise de la seconde dose. Tout comme au premier passage, c’est le ministre de la Santé, le professeur Charlemagne Ouédraogo, qui a eu l’honneur de tendre en premier lieu le bras pour achever le processus de vaccination contre le covid-19. A sa suite, son collègue de la Communication a reçu sa dose. L’exemple ayant été donné par les deux membres du gouvernement au CMA de Kossodo pour la circonstance, les autres autorités leur ont emboîté le pas. C’est le cas précisément du président du Conseil régional du Centre, du chef coutumier de Wayalghin, et du représentant de la FAIB. Pour Charlemagne Ouédraogo, la médiatisation de l’administration de la seconde dose du vaccin AstraZeneca vise à marquer l’adhésion des autorités à la vaccination contre la covid-19 et à engager par la même occasion la communauté à participer à cette campagne de vaccination dans l’optique de protéger la population contre cette maladie. Cela dans la mesure où, dira-t-il, « depuis un certains, la question de l’ouverture des frontières est à l’ordre du jour. Mais il faudra l’envisager lorsqu’on aura atteint un certain niveau d’immunisation de la population de sorte à éviter une recrudescence de cette maladie avec des formes graves qui pourraient être délétères pour la population ». Et d’ajouter que « si vous n’avez pas rempli les conditions d’une vaccination exigée, vous n’aurez jamais un visa pour voyager ; sans compter que notre préoccupation est de protéger la population contre la morbidité et de la mortalité  dues à la covid-19 ». Pour éviter un tel scénario, il a annoncé le lancement cette semaine de la campagne « tempête » qui permettra la mise en place de 2500 sites de vaccination sur toute l’étendue du territoire national afin que 70% de la population soit vaccinée. Interrogé sur la polémique concernant la qualité des vaccins reçus par notre pays, le professeur dit reconnaître que le nombre enregistré est en deça des attentes, soit 400 000 personnes vaccinées. Mais qu’à cela ne tienne, d’après lui « cette polémique n’a rien à voir avec la réalité ; ce sont des fakenews ». Il se veut par ailleurs rassurant : « le gouvernement ne fera pas le mauvais choix pour la population. S’il a accepté d’aller vers la vaccination, c’est en toute connaissance de cause ». Pour ce qui est de l’administration de la seconde dose, dans le cas précis du vaccin AstraZeneca, le processus en tout cas se poursuit selon le ministre. A ce propos, il a expliqué qu’une fois que la 2e dose est injectée, elle est enregistrée sur le plan  électronique, à partir du site du ministère de la Santé dédié à la vaccination ; ce qui passe par le téléchargement  de son pass vaccinal qui permet de voyager à travers le monde en toute sécurité : en présentant simplement chaque fois que besoin sera le document. Il a par ailleurs relevé qu’il sera  délivré une copie dure de cette carte de vaccination. En plus, ajoutera-t-il, toute personne qui a un smartphone et qui a complété sa vaccination peut générer le pass électronique sur son téléphone.

 

 

Roukiétou Soma

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