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Roger Nikièma : C’était une voix

 

Cher Wambi,

 

Tel un séisme majeur qui continue de libérer des ondes plus ou moins puissantes après sa survenue et appelées répliques par les sismologues, le drame d’Inata n’en finit pas de se faire ressentir sur la vie sociopolitique nationale. En effet, le 17 novembre dernier, soit deux jours après l’attaque du détachement de gendarmerie qui a fait officiellement 53 morts, le commandant du groupement des forces du secteur Nord et celui de la 1re  région de gendarmerie ont été relevés de leurs fonctions. Par la suite, le chef suprême des armées, Roch Marc Christian Kaboré, a nommé, par décret, de nouveaux chefs militaires dans les différentes régions militaires de gendarmerie, tous de jeunes officiers.  En attendant bien sûr la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme qui va elle aussi nécessiter des changements au sein de la hiérarchie de l’armée.

 

 

Sur le plan de la vie politique, le grand bouleversement crée par l’attaque d’Inata aura été la nomination d’un nouveau gouvernement, comme l’avait annoncé le président du Faso, dans son adresse à la nation le 25 novembre passé.

 

Comme tu le sais déjà, cher cousin, c’est désormais au Dr  Lassina Zerbo,  anciennement secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), que revient la grande mission de conduire un nouveau gouvernement de 25 membres. Il faut dire que de la vivacité et de l’énergie digne d’une centrale thermonucléaire, le nouveau PM  n’en manque pas. Et on en a besoin en ces temps de lutte contre le terrorisme.  

 

Comparée à la précédente équipe qui comptait 33 maroquins, on peut dire que celle de Zerbo I est vraiment « resserrée » comme l’avait promis le locataire de Kosyam, même si certains trouve qu’on aurait pu l’essorer davantage. Entre charcutage et fusion, j’imagine toute la gymnastique qu’il a dû faire pour parvenir à tenir son engagement. C’est le cas, par exemple, de la création  du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation auquel se rattache désormais le porte-parole du gouvernement dont le titulaire est le Pr  Alkassoum Maïga. Il faut tout de suite dire que ce dernier habite vraiment la fonction avec la facilité d’élocution et la grande capacité de persuasion qu’on lui connait. En sus, convient-il de le souligner, l’ancien porte-parole, Ousséni Tamboura, désormais à la tête du département de la Communication, des Relations avec le Parlement, de la Culture, des Arts et du Tourisme, fut lui aussi un bon héraut du gouvernement.  

 

Comme c’est toujours le cas, il y en a qui en font les frais et en l’espèce ce sont 19 ministres qui quittent le navire gouvernemental : ainsi d’Alpha Barry des Affaires étrangères, d’Eric Bougouma des Infrastructures, de Clément P. Sawadogo de l’Administration territoriale et d’Hélène Marie Laurence Ilboudo / Marchal de l’Action sociale, pour ne citer que ceux-là.

 

Cher Wambi, s’il y a une arrivée qui mérite vraiment d’être soulignée et qui réjouit bien de Burkinabè, c’est celle de Rosine Sori Coulibaly nommée ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l'extérieur. Il s’agit pour cette grande dame d’un grand retour à l’Exécutif puisqu’elle fut jadis ministre de l'Économie, des Finances et du Développement de 2016 à 2019 dans le gouvernement de Paul Kaba Thiéba.

 

Ainsi que puisse remonter ma mémoire, c’est la toute première fois qu’une femme est nommée patronne de la diplomatie de notre pays, et c’est à son honneur et à celui de l’autre moitié du ciel.

 

Qui connait son parcours professionnel, sa grande maîtrise des dossiers touchant à la coopération multilatérale, sa rigueur et son franc-parler sait que Dame Rosine a vraiment le profil de l’emploi.

 

Cher cousin, maintenant que nous avons un nouvel Exécutif et de nouveaux chefs militaires, il faudra que le processus de « changement de paradigme » aille à son terme pour espérer atteindre les résultats escomptés. 

 

En effet, le nettoyage serait incomplet si le chef de l’Etat ne donne pas un coup de balai au cœur du pouvoir, à savoir Kosyam. Il l’a lui-même reconnu implicitement lors de son entretien avec les hommes de médias le jour de la commémoration de l’indépendance. Tant que certains de ses proches collaborateurs continueront de se comporter comme des princes de la République au point de défier son autorité et de s’enorgueillir de je ne sais quelle proximité avec lui, il faut craindre que le changement annoncé ne reste une ligne d’horizon.

 

Resserrement pour resserrement, Roch doit d’abord resserrer son entourage de Kosyam où pullulent des conseillers et des conseillers spéciaux dont on ne voit pas le caractère spécial.

 

Certes il ne faut pas jeter l’anathème sur tout le monde, mais il faut impérativement le ménage au sein des saints où sont tapies des brebis galeuses depuis de longues années.

 

Cher Wambi, je reste à Kosyam pour t’annoncer que le chef de l’Etat  a reçu mardi dernier le nouveau rapport d'enquête sur l’attaque d’Inata. On espère que cette fois-ci la copie de l’inspection générale des armées est bonne et donc établit de façon claire les responsabilités dans ce qui s’est passé à Inata afin de lui permettre de prendre les mesures nécessaires pour éviter pareille tragédie.    

 

Cher Wambi, parmi les assidus de la salle des banquets de Ouaga 2000 où se déroule le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, beaucoup ont été étonnés de voir le général de brigade Gilbert Diendéré comparaître à l’audience en  tenue civile depuis le lundi dernier. Qu’est-ce qui a bien pu se passer quand on sait qu’il avait même revendiqué et justifié le port de la tenue « léopard » de l’ex-RSP dont il se drapait en alternance avec celle de « terre du Burkina » ?

 

Je me suis renseigné pour savoir les raisons de ce changement de mode vestimentaire de « Golf » et c’est ainsi que j’ai appris, qu’en réalité, le général venait d’intégrer la deuxième section de l’armée. En français facile, Diendéré, qui vient d’avoir 63 ans, est admis à la retraite. Et comme il est officier général, il est reversé automatiquement dans la deuxième section, et il ne peut plus arborer la tenue militaire que sur autorisation spéciale du ministre en charge des Armées.

 

C’est dire que, durant tout le reste du procès, il faudra s’habituer à voir « Golf » en tenue civile.

 

Cher Wambi, puisque nous sommes à la salle de banquets de Ouaga 2000, restons-y pour que je te relate le fait marquant de la semaine de l’audience du procès des événements du 15 octobre 1987. Il s’agit de la déposition du témoin Denis Bicaba, adjudant à la Base aérienne au moment des faits. Il a fait une déposition limpide et claire au point que les différentes parties n’avaient plus besoin de le « cuisiner ». L’homme a révélé que le putsch a été une affaire bien préparée et rondement menée et que, par deux fois, il a été approché pour participer au coup d’Etat alors dans les tuyaux. Le premier à lui faire cette offre indécente a été le journaliste Gabriel Tamini qui se trouve être son beau. Le témoin en a informé le président Sankara aussitôt le lendemain. Mais voyant que rien n’avait été entrepris pour débusquer les comploteurs, Bicaba décide d’aller voir Sankara le 9 octobre 87 pour savoir ce qu’il avait fait de son information. Mais il s’entendra dire par le leader révolutionnaire qu’il ne sera pas le premier à tirer sur Blaise Compaoré. Mieux, Sankara ajoutait que si on ne reconnait pas aujourd’hui ce qu’il fait pour son pays, un jour d’autres le lui reconnaîtront.

 

La seconde personne à l’inviter à participer au coup d’Etat était Bongnessan Arsène Yé en lui promettant en retour de sa participation le grade de sous-lieutenant et un poste de Haut-Commissaire. L’homme a témoigné avoir rejeté les deux offres.

 

Je ne pourrai pas oublier le passage de son témoignage où il affirmait que Blaise, parce que mis en minorité lors d’une réunion de l’Organisation militaire révolutionnaire (OMR) et au cours de laquelle beaucoup l’ont accusé de vouloir renverser le régime, a fondu en larmes. Selon Denis Bicaba, Thomas Sankara a eu beaucoup peur, car il craignait que son ami Blaise ne décide de se suicider.

 

 

 

Cher Wambi, Emile Pargui Paré, membre du Bureau politique national du MPP et directeur du Centre international de formation politique dudit parti,  a créé le buzz cette semaine en déclarant sur OmegaTV  que les enseignants qui désertent leurs classes dans les zones infestées par les terroristes devaient résister sur place, car la fuite est loin d’être la solution. Il a même juré la main sur le cœur qu’il serait prêt  à monter au front, ce dont je doute fort cependant, car, le connaissant, je suis sûr qu’il n’a pas fini de boire son gnontoro dans les « gouffres insondables de Kiendpalogho » pour paraphraser Me Pacéré Titinga.

 

 On en a tous ri donc, se demandant comment un BIB, entendez un Brave instituteur de brousse, même armé d’une kalachnikov, pourrait résister à des hordes sanguinaires qui déferlent par centaines. Cher cousin, le « Chat noir du Nayala » a beau être samo, il lui arrive de dire des choses sensées et  il y a une part de vérité dans ce qu’il dit. Sauf que moi, je ne me limiterai pas aux seuls fonctionnaires qui peuvent tenir la craie ou la seringue d’une main et le fusil d’assaut de l’autre mais  je demanderai cela à toute la population.

 

On ne le sait que trop, les Forces de défense et de sécurité ne peuvent pas être partout et même là où elles sont, leur nombre – à moins que ce ne soit autre chose- ne leur permet pas toujours d’intervenir rapidement et efficacement. Et je ne suis pas sûr que la réorganisation promise de l’armée y change quelque chose dans l’immédiat. Il faut donc trouver le moyen d’instaurer la « guerre populaire généralisée » comme on le disait sous la Révolution en donnant aux citoyens les moyens de se défendre et d’instaurer une sorte d’équilibre de la terreur. A coup sûr, la peur changera de camp.  Car si ces renégats, qui sont souvent bien connus, savent qu’il y a du répondant en face et que dans chaque case se cache un joujou de guerre,  ils réfléchiront par deux fois avant d’attaquer. C’est du reste à ce prix que certaines nations sont venues à bout du péril qui menaçait leur existence.

 

Aujourd’hui d’ailleurs, ce sont les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui permettent à bien de localités, abandonnées à leur triste sort par l’Etat et ses bras  séculiers, de ne pas sombrer totalement, et s’ils étaient plus nombreux avec des moyens conséquents, ils feraient sans doute des miracles. Pour une raison bien simple : si les FDS vont sur les différents théâtres d’opérations  bien souvent malgré elles, en trainant les godasses parce qu’elles n’ont pas d’autre choix que d’obéir (encore que !), pour les villageois, c’est leurs terres, leurs pères, leurs mères et même leurs défunts qu’ils défendent et plus que les militaires, gendarmes et policiers, ils sont prêts à mourir pour ça. Et ça, ça vous dope un homme.

 

Cher Wambi, certes il y a le risque en distribuant les kalach comme des cacahuètes que certains disparaissent dans la nature et se recyclent dans le grand banditisme mais au point où nous en sommes, ce serait le moindre mal. Sinon, village après village, l’ennemi va continuer à grignoter des pans entiers de notre territoire qui  se réduit progressivement comme peau de chagrin.  

 

Cher Wambi, le Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) en collaboration avec l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) vient de publier une enquête sur l’audience des médias nationaux au Burkina Faso en 2021. Selon les résultats de cette enquête, dans la catégorie presse écrite, L’Observateur Paalga de ton oncle Nakibéogo est le journal le plus connu et le plus lu dans notre pays. Au niveau des télévisions, des radios et de la presse en ligne, la première place revient respectivement à la RTB-télé, à Savane FM et à lefaso.net.

 

Concernant L’Observateur Paalga, je dirai que c’est un laurier de plus, une récompense qui ne surprend pas et qui confirme la perception que l’on avait déjà de la place de ce journal sur l’échiquier de la presse écrite nationale.

 

Cher cousin, comme tu le sais, une telle distinction est également un appel à persévérer et à garder le cap et non à dormir sur ses lauriers. Comment peut-il en être autrement quand on sait que l’arbre ne doit pas cacher la forêt tant la presse écrite est confrontée à de sérieuses difficultés à cause de l’essor de l’internet et des réseaux sociaux qui lui mènent une concurrence sans merci.

 

Restons dans ce même registre pour que je t’apprenne, cher Wambi, qu’un heureux événement ne vient jamais seul, car dès le lendemain de la diffusion des résultats de l’enquête sur l’audience des médias nationaux, une autre distinction était décernée à Zalissa Soré, webjournaliste à lobspaalga.com, le journal en ligne lancé il y a à peine un an par ton oncle Nakibéogo : elle a en effet remporté le premier prix de la catégorie presse en ligne du concours d’excellence en production médiatique sur la planification familiale organisé par « Population council » et l’Unité de coordination du partenariat de Ouagadougou qui regroupe 9 pays qui sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ce concours a décerné des prix dans trois catégories, à savoir  presse écrite et en ligne ; radio ; télévision ; blog. Enfin je voudrais te préciser que sur les 8 prix décernés, soit 2 par catégorie, un seul est revenu au Burkina Faso grâce à Zalissa Soré de lobspaalga.com avec son article intitulé : « Méthodes contraceptives : Cette pilule qui passe facilement chez certains, difficilement chez d’autres ».

 

 

 

Cher Wambi, je t’apprends le retour aux ancêtres le mercredi 15 décembre dernier au crépuscule de l’une des toutes premières et grandes voix radiophoniques de la Haute-Volta au Burkina Faso : Timbila Roger Théodore Nikièma, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous a quittés ce mercredi fatidique à l’âge de 86 ans.

 

Instituteur d’abord, puis commis des Finances, il fit partie de la toute première fournée des speakers de « Radio Volta » à sa création en 1959 et grâce au timbre particulier de sa voix il en fut la grande vedette. A telle enseigne qu’on entendait dire « tant que ce n’est pas l’heure donnée par Roger Nikièma, ce n’est pas l’heure ». Tout ça pour dire la crédibilité quasi prophétique que les auditeurs lui accordaient.

 

En tant que chef des informations du journal parlé, il était également la coqueluche que s’arrachaient les ministres  pour leurs missions. Et le président Maurice Yaméogo ne fut pas en reste puisqu’avec lui il a fait le tour du monde entier. Inutile de dire qu’il était à ses côtés la nuit de la proclamation de l’indépendance le 5 août 1960.

 

Mais si Roger Nikièma était une voix, c’était également une grande plume, puisqu’on lui doit des romans comme « Desseins contraires », « Deux adorables rivales », « Les bâtards de Tin-Akoff » et tout récemment « Kosyam ».

 

A l’âge canonique de 86 ans qu’il avait, il était sans conteste l’un des doyens de la presse burkinabè qui, une fois la retraite acquise, a fondé la « radio Salankoloto » dont l’enracinement dans nos traditions mérite tous nos éloges.

 

Le programme des obsèques ne m’était pas connu au moment où je t’écrivais la présente lettre.

 

En attendant, paix à son âme !  

 

A présent, cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

-Depuis quelques jours, une lettre du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, adressée à Bassolma Bazié, ancien SG de la CGT-B, circule sur les réseaux sociaux. Dans cette missive, le chef du Parlement exprime sa gratitude au patron sortant de la centrale syndicale pour « ses bons et loyaux services rendus aux travailleurs burkinabè ». 

 

Il n’en fallait pas plus pour que certains internautes montent au créneau pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un manque d’égard au SG entrant, Moussa Diallo, qui n’aurait pas reçu un mot de la part de l’occupant du perchoir.  Mais renseignement pris, il ressort que le président de l’Assemblée nationale a bel et bien écrit au successeur de Bassolma Bazié pour lui adresser ses félicitations pour sa désignation à la tête de la CGT-B, comme l’atteste la présente correspondance.

 

 

 

 

 

                        A

 

Monsieur Moussa Diallo

 

Secrétaire général

 

de la Confédération générale

 

 des Travailleurs du Burkina (CGT-B)

 

Objet : Félicitations

 

 

 

Monsieur le secrétaire général

 

 

 

A la faveur du 7e congrès de votre confédération qui s’est tenu du 25 au 27 novembre 2021 à la Bourse du travail de Ouagadougou, vous avez été désigné par les congressistes secrétaire général.

 

A cette occasion, je vous adresse par la présente mes chaleureuses félicitations, en mon nom propre et en celui de la représentation nationale.

 

Tout en vous présentant mes vœux de succès dans vos nouvelles charges, je vous prie d’agréer, monsieur le secrétaire général, l’assurance de ma parfaite considération.

 

Alassane Bala Sakandé

 

 

 

 

 

-Notre confrère Paul Kouka Gasbéogo, journaliste à la radio rurale, a reçu le Grand Prix international de la traduction et de l’interprétation dont la première édition s’est tenue la semaine dernière. Initiée par le cabinet international de traduction, d’études, de formation, de communication et d’interprétation (CITEFCI), cette distinction récompense M’ba Paul pour ses efforts dans la promotion des langues nationales au Burkina Faso.

 

Connu pour son journal parlé et ses nombreuses émissions en langue mooré, Paul Gasbéogo est aussi un célèbre maître de cérémonie en langue locale  qu’il manipule avec dextérité.

 

Toutes nos félicitations au lauréat.

 

 

 

-Ce soir vendredi 17 décembre à partir de 18H à l’institut Goethe de Ouagadougou il y aura la cérémonie de dédicace du recueil d’articles critiques sur les arts plastiques intitulé « Arpenter l’art contemporain ». Le livre, disponible à la librairie Jeunesse d’Afrique au prix de 5 000 FCFA, est l’œuvre du collaborateur de L’Observateur Paalga connu pour sa rubrique « Projecteur » paraissant tous les jeudis dans les colonnes du canard.

 

Restons dans le domaine de la littérature pour annoncer la parution récente d’un ouvrage de quelque 4 00 pages sur « Les descendances des familles de la chefferie coutumière du Laarlé ». Descendant de cette illustre et grande famille, l’auteur en est Jean-Marie Tiendrébéogo, ancien transitaire, entre autres, âgé de 82 ans.

 

Un ouvrage de référence pour les chercheurs et tous ceux que passionnent nos us et coutumes.

 

 

 

-Grandes retrouvailles familiales et coutumières à Boassa ce week-end. C’est en effet demain samedi 18 décembre que le Naaba Boulga, maître de céans, célèbre son basga annuel, la traditionnelle fête d’action de grâce pour les moissons données par Dieu et les ancêtres à la fin de la saison des cultures. 

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

Dernière modification ledimanche, 19 décembre 2021 19:39
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